Je suis attachée, yeux bandés. Je ne peux plus bouger, ni voir. Réduite à l’immobilité et à la cécité, je ne suis plus en proie qu’à l’attente de ton désir, à ton bon plaisir de me faire jouir. Ma peau est frémisante et à l’écoute.
Tu presses alors ton corps contre le mien, je te sens à l’affût de mes signes d’excitations. Mon sexe de femme s’écoule déjà dans ta main et je sens mes chairs s’irriguer. Le sang me gonfle à l’intérieur. L’excitation est si forte que mon sexe est au désespoir de se sentir si vide et n’attends qu’à être soulagé par la sensation de sentir ses muqueuses écartées, pressées, frottées et écrasées.
Ce que tu fais. Avec un jouet, puis deux, puis trois… je ne sais ni lesquels ni comment tu les utilises. Mais leurs mouvements et leurs vibrations dans mon corps stimulent mes différentes zones érogènes, dans une symphonies de gémissements. Mes gémissements deviennent des cris et je hurle de bonheur quand 3 puis 4 orgasmes différents, de différents points sensibles de mon corps s’enchaînent voire se chevauchent.
Je crie des notes de musique et tu deviens harpiste de mon bonheur. Et je deviens l’instrument de ta puissance à me faire jouir. Je jouis si fort et de manière si multiple que je suis au bord des larmes. Je sens tes gestes fébriles, toujours aussi habiles. Tu es virtuose et amoureux.
J’éclate en sanglots délicieux et même les yeux bandés je sens ton sourire radieux illuminer ton visage. Tu me fais pleurer de bonheur et tu en es fier. Je te supplie de me laisser tranquille et je sens l’ensemble de mon corps s’abandonner à la satisfaction de la béatitude orgasmique. Le visage et les cuisses liquéfiés tu me murmure que je suis si belle quand je jouis et d’une voix épuisée mais heureuse je te dis « merci ».