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Le libertinage, pourquoi ? pour qui ? – Partie 1

Le libertinage, pour qui, pour quoi ?

“Comment devenir libertin ou libertine ?” Telle est la question récurrente que me posent des lecteurs ou lectrices, ainsi que les couples qui lisent les articles sur les sorties en clubs libertins racontées sur ce site.

Je vais donc vous donner mon point de vue et quelques conseils sur le sujet dans une série d’articles car le sujet n’est pas simple à traiter correctement. Dans ces articles, j’utiliserais le masculin “libertin” pour éviter la répétition “libertin et/ou libertine”, cela englobe aussi le couple libertin.

L’origine et définition du libertinage

Tout d’abord, je commencerais par définir le libertinage, ce qui vous permettra ensuite de vous projeter ou pas dans ce milieu.

Le libertinage commence par une liberté d’esprit et non de corps. Les médias ont largement participé à simplifier et déformés l’image du libertinage en l’associant à une pratique sexuelle. DSK est qualifié de libertin alors qu’il est simplement un malade sexuel compulsif. Le hashtag #libertin est associé à des images de porn sur des réseaux sociaux, les médias ne parlent que d’activité sexuelle quand ils parlent de libertinage… C’est une vision partielle et biaisée du libertinage.

Le libertinage est en tout premier lieu un ensemble de valeurs très personnelles avant d’être une valeur de couple ou de vie. Le libertin est d’abord un libre penseur, une personne qui remet en question l’ordre moral, les diktats de la société, la religion, respecte les règles qui ont un sens pour lui. Le libertin est un libre penseur dans la mesure où il s’affranchi de l’éthique commune pour construire sa propre éthique et philosophie de vie.

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Le libertin est donc très souvent un libertin d’esprit bien avant de devenir un libertin des moeurs et j’ai tendance à penser que c’est un passage indispensable pour aborder ensuite le libertinage des moeurs en toute sérénité que ce soit seul ou en couple.

En général, le libertin aime réfléchir au sens de la vie et se poser les questions que les autres ne se posent pas. Vous voulez quelques exemples ?

Désolé donc de le dire, mais si vous voulez être libertin parce que vous avez envie uniquement de tremper votre biscuit de façon irrefréné dans n’importe quel vagin qui se présente, vous n’êtes juste un queutard en manque. Voyons voir ensemble ce qui définit un cheminement libertin …

Le libertin est donc un épicurien ?

Définitivement NON ! La réponse vous étonne ? Cela vient là encore de la méconnaissance de la signification du terme “épicurien“. Voici quelques explications (avec l’aide de wikipédia):

L’épicurisme est un stoïcisme, il professe que pour éviter la souffrance il faut éviter les sources de plaisir qui ne sont ni naturelles ni nécessaires. Il ne prône donc nullement la recherche du plaisir, comme beaucoup le pensent à tort. L’épicurisme préconise donc une vie plutôt minimale.

L’hédonisme trouve ses racines dans les thèmes comme : l’amitié, la tendresse, la sexualité, les plaisirs de la table, la conversation, une vie constituée dans la recherche constante des plaisirs, la noblesse d’âme, le savoir et les sciences en général, la lecture, la pratique des arts et des exercices physiques, le bien social…

Il n’y a pas d’hédonisme sans ascèse, sans connaissance de soi, du monde et des autres. Les fondations directes d’une philosophie hédoniste sont la curiosité et le goût pour l’existence d’une part, et d’autre part l’autonomie de pensée (et non la croyance), le savoir et l’expérience du réel (au lieu de la foi). La pensée hédoniste a été fermement combattue par les principales religions monothéistes par exemple (on comprend bien pourquoi).

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Pour aller plus loin dans votre reflexion, je vous conseille très fortement de lire Michel Onfray, c’est un auteur ayant traité de manière très pertinent le sujet (mais pas très facile d’accès, je le reconnais aussi).

Un libertin c’est quoi alors ?

Et bien, à mon humble avis, il existe autant de forme de libertinage que de libertins, néanmoins, plutôt que de tomber dans le syndrome du bon/mauvais chasseur, je pense que l’on peut définir le libertin par des valeurs auxquelles il adhère:

Remarquez que je ne parle presque pas de sexualité dans les valeurs. La liberté des moeurs vient ou pas à ceux qui en ont envie mais ce n’est pas pour moi constitutif du libertin.

Maintenant, j’imagine bien que vous souhaitez aussi avoir mon point de vue sur la partie de la liberté de moeurs et donc sur le libertinage et la sexualité. Je traiterais ce sujet de manière beaucoup plus détaillée dans un prochain article mais je vais déjà présenter quelques valeurs ou points importants sur lesquels vous pouvez commencer à réfléchir.

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Voila, je vais vous laisser réfléchir et débattre sur cette première partie de ma série sur le libertinage.

Que pensez vous de cette introduction au libertinage ? Les libertins qui me lisent sont-ils/elles d’accord avec ce que je dis ?


Liste de tous les articles de cette série sur le libertinage

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