Orgasme prostatique – Journal de ma première année – partie 1

Cet article est la traduction du témoignage passionnant apporté par @thepassenger sur l’orgasme prostatique, un membre respecté et connu du forum officiel du fabricant de masseurs prostatiques Aneros.

Nous proposons une version traduite en Français (merci mille fois à Andraneros, c’est lui qui a fait ce boulot titanesque) pour vous en faciliter la lecture.

Nous avons ajouté les sous-titres, scindé certains paragraphes et supprimé quelques passages pour le rendre plus compatible avec un format article. Nous le publions en 3 parties, voici la première partie.

Présentation 

Je suis âgé de 48 ans. Marié depuis 20 ans avec bonheur et une vie sexuelle épanouie. J’avais peu d’expérience dans la stimulation anale, l’utilisation d’un dildo avec ma femme. – rien de régulier probablement quelques rares fois dans l’année… 

J’ai acheté mon 1^er Aneros il y a 1 an. Ce fut finalement un Prograsm Jr sur la base de tests vus sur internet. 

J’étais d’abord un peu sceptique à l’égard de certaines des allégations de ce que l’on pouvait obtenir avec un Aneros mais après avoir lu de nombreux messages sur ce forum et les comptes rendus détaillés, j’ai accepté l’idée que c’était réel et j’ai décidé de faire un essai honnête. L’idée la plus intrigante pour moi était que l’orgasme et l’éjaculation étaient deux événements distincts, qu’on pouvait apprendre à les séparer et qu’on pouvait avoir un orgasme sans éjaculation. C’était une expérience que je voulais faire pour vérifier si c’était possible pour moi. 

Mes débuts, cheminement vers l’orgasme prostatique

J’ai commencé en faisant environ 3 ou 4  sessions par semaine. J’en ai parlé avec ma femme dès la réception du masseur. Elle m’a donné son accord sans se montrer vraiment intéressée à ce moment. Pendant les deux premiers mois, mes sessions m’apportaient essentiellement des sensations plaisantes, particulièrement pendant les premières minutes quand j’avais souvent une belle érection, mais sans grand-chose en terme d’orgasme.  

J’avais lu sur les « kegels » et comment ils peuvent aider, aussi pendant ce temps j’en faisais presque tous les jours. J’ai remarqué au cours de ces deux mois que les muscles devenaient peu à peu plus forts, que je pouvais isoler les différents groupes de muscles et que les « kegels » m’apportaient de plus en plus de plaisir. 

Ces deux premiers mois, mes sessions consistaient principalement à essayer de me concentrer et à faire des contractions volontaires de « kegel ». Je suivais strictement les conseils du forum en évitant toute stimulation du pénis pendant mes sessions. Elles ne m’apportaient alors aucune satisfaction sexuelle et il m’était difficile d’empêcher mon esprit de vagabonder pendant chaque séance. A la fin de certaines d’entre elles je me masturbais ou faisais l’amour jusqu’à l’éjaculation avec ma femme si elle en avait envie. 

Il m’arrivait de temps en temps de rester un peu endolori après une session, c’est pourquoi après deux mois je me suis demandé comment cela serait avec d’autres modèles. C’est ainsi que j’ai acheté quatre modèles de la ligne « Trident » pour voir de que ça donnerait. J’ai trouvé que l’Helix et l’Eupho étaient très confortables comparés au Prograsm Junior, même après une session d’une heure et demie ou deux heures. Le Maximus apportait plus de remplissage mais restait confortable, avec cependant moins de mobilité. Le MGX me paraissait très inconfortable et je ne l’utilise pas. Avec le recul le Prograsm Junior n’était pas le meilleur modèle pour mes débuts. 

Premières contractions involontaires  

Aux environs du 3ème mois, une session (je me rappelle que c’était avec l’Eupho Trident) m’a permis de faire l’expérience d’une contraction plus forte et plus longue. Mon corps semblait trouver ce qu’il devait faire avec ces sensations. Je pouvais le sentir contracter plus fortement ma prostate et c’était une très bonne sensation. Ce n’était pas moi qui faisais des contractions plus fortes, c’était mon corps qui lançait ces contractions involontaires, cherchant apparemment à accéder à plus de plaisir que ce que je connaissais. 

Ces contractions involontaires plus fortes, maintenant apprises, sont devenues peu à peu un élément régulier de mes sessions. Ça m’a paru vraiment étonnant à cette époque. Ma réaction a été « Wahou, regarde ce que mon corps a appris à faire ! » Ce fut la première étape de ma progression avec l’Aneros et j’étais devenu impatient de faire les sessions suivantes. 

Mon corps étant devenu capable de faire des contractions involontaires plus profondes, il m’arrivait d’avoir ces contractions en dehors de mes sessions, n’importe quand pendant la journée. Elles étaient agréables et, si je ne me concentrais pas dessus, elles passaient rapidement. Si les circonstances me permettaient de me focaliser dessus elles étaient très plaisantes. 

Détachement du porno 

Je me souviens d’un changement de mes réactions qui s’est produit à ce moment. Je me rappelle avoir mis une vidéo porno un jour et au lieu d’avoir une érection j’ai commencé à avoir des contractions involontaires. J’ai senti que mon corps commençait vraiment à se reprogrammer et à ouvrir une nouvelle voie de plaisir malgré ma vieille habitude enracinée de regarder du porno. A ce point j’en regardais beaucoup moins et seulement de temps en temps pour lancer une session parce que je trouvais que c’était trop perturbant pendant une session. 

Étant donné que désormais j’appréciais beaucoup mes sessions, j’en faisais très souvent 4 ou 5 fois par semaine. Quelques fois j’en faisais matin et soir. Je trouvais que plus souvent j’en faisais, meilleures elles étaient. Si je prenais quelques jours de repos, j’avais l’impression de régresser. Aussi tant que je n’étais pas endolori là en bas, j’étais toujours prêt pour une session. Je faisais, et je fais toujours tourner mes différents modèles Aneros. Habituellement pas plus de 2 sessions consécutives avec le même modèle. Je ne crois pas avoir senti la désensibilisation dont on parle de temps en temps mais je suis sûr que c’est possible. 

Acquisition du contrôle de mes éjaculations 

Ce fut environ au bout de ces 3 mois que j’ai commencé à ressentir un des plus importants effets secondaires de l’usage de l’aneros. Le contrôle de mes éjaculations. J’étais devenu capable de faire l’amour avec ma femme à peu près aussi longtemps et aussi raide (sans plaisanter) que je me souviens l’avoir jamais fait auparavant. Je pouvais continuer jusqu’à ce que ma femme me demande d’arrêter. Nous étions redevenus des adolescents. 

Elle ne pouvait le croire. Je lui ai expliqué que c’était un des bénéfices de l’utilisation de mon « masseur » tel que j’en parlais. C’est alors qu’elle a commencé à y porter plus d’intérêt. Mais comme elle avait envie de faire l’amour bien plus souvent, je me souviens que ça devenait difficile de trouver du temps pour faire une session. C’était un gros problème que j’avais. Ha, ha, ha… 

Apprentissage du lâcher prise 

Ainsi à partir du 3ème mois mes sessions étaient un mélange de contractions volontaires et involontaires. Maintenant, aux alentours du 4ème mois je me concentrais pour être plus détendu et laisser les contraction involontaires prendre le contrôle. Elles apportaient de plus en plus de plaisir à chaque session. En prenant conseil sur les forums ici,  je voyais comment cela se passait mieux en me détendant et en me laissant aller plutôt que de chercher à atteindre le plaisir. Je me souviens avoir lu ce conseil souvent répété sur ce forum qui m’a aidé à ce moment « concentrez vous intensément sur les sensations physiques que vous ressentez et rien d’autre ». Cela m’a vraiment aidé à mettre fin fin aux pensées diverses qui me traversaient l’esprit ce qui était un vrai problème pendant les premiers mois. 

Quelques fois les contractions involontaires prenaient complètement le dessus et c’était comme si mon corps prenait le contrôle et que j’étais un simple passager pour le trajet. Honnêtement je ne savais pas ce qui allait suivre ! 

Mon premier orgasme sec 

Mon 1^er orgasme sec, je m’en souviens bien, (Helix trident) ma femme était dans la chambre à son bureau sans me prêter attention pendant que j’étais sur le lit. (J’aime faire une session quand elle est dans la chambre, ou au moins lui dire que je vais faire une session quand elle est à la maison. C’est plus excitant et ça évite les pensées parasites quand on le fait en cachette ou dans la crainte d’être interrompu.) 

Je commençais ma session avec des contractions volontaires légères et lentes. Puis mon corps a pris le contrôle et les contractions volontaires sont devenues involontaires et se sont accélérées. Puis ça a frappé. J’ai senti une forte vague de plaisir dans le bas-ventre qui a irradié à travers ma poitrine jusqu’à la zone de mon cou avant de se dissiper. Ça a probablement duré environ 10 à 15 secondes. Je n’avais jamais rien ressenti de tel. J’ai pu partager ça et le décrire à ma femme après la session. 

J’ai essayé pendant de très nombreuses sessions de recréer ce premier orgasme sec. J’utilisais le même Helix, les mêmes positions, tout pareil. Pas de chance. A ce jour je ne parvenais pas à avoir le même type d’orgasme. La leçon de cet événement est de profiter de vos sensations pendant la phase de reconditionnement (« rewiring »). Il se peut que vous fassiez une expérience que vous ne pourrez pas recommencer parce que votre corps continue à se reconditionner et à changer. J’espèrais bien ressentir à nouveau ce type d’orgasme mais j’ai cessé d’essayer de l’avoir parce que cela ne fait que générer des sessions ratées et frustrantes. 

Éveil de la sensibilité des tétons 

Aux alentours des 5 mois, après avoir lu tant de choses sur la stimulation des tétons, j’ai commencé à essayer ce truc. Je stimulais mes tétons pendant mes sessions en les grattant avec mes doigts ou mes phalanges ou en les pinçant légèrement. Ça a pris quelques semaines ou plus avant que ça ne devienne de plus en plus agréable. Une chose que j’ai très vite remarquée était que quand je ressentais du plaisir avec la stimulation de mes tétons, je le ressentais dans ma prostate et sur le frein. Ces 3 zones semblaient réagir ensemble. Je le sentais, que mon pénis soit en érection ou non. Cette stimulation des tétons s’est révélée être un grand pas en avant dans mon plaisir anerosien. Maintenant la stimulation de mes tétons peut transformer n’importe quelle session ratée en session particulièrement plaisante. Ça change tout ! 

Participation de ma femme 

J’ai franchi une nouvelle étape majeure quand ma femme s’est impliquée dans mes sessions. Je me souviens être dans la salle de bain après avoir pris une douche et m’être préparé pour ma session. Elle était là et m’a vu prendre mon masseur. Elle me dit avec intérêt « Pourquoi ne me montres-tu pas comment tu fais pour l’insérer ? ». Je lui ai donc montré comment le lubrifier puis me suis penché juste en face d’elle et l’ai inséré et retiré pour ajouter du lubrifiant et inséré à nouveau. C’était très excitant. A partir de ce moment elle a voulu participer à mes sessions. 

C’était là un triomphe mais aussi un dilemme. Je lui ai expliqué que nous n’étions pas supposés toucher à mon pénis pendant la session. Ça ne lui plaisait pas trop parce qu’elle aime vraiment me faire jouir. Nous avons fait quelques sessions pendant lesquelles elle a utilisé son vibromasseur, des sessions de masturbation mutuelle. Très excitant ! 

Nous avons aussi eu des sessions pendant lesquelles je lui faisais un cunnilingus. C’était très bon mais plus difficile de se concentrer sur les sensations propres à l’Aneros. Donc à ce point, une chose en amenant une autre, ma session était ruinée quand mon pénis se retrouvait dans son vagin ou sa bouche chaude ! 1^ers problème du monde ! Je sais. Ha ha ha… 

Je ne suis pas très amateur de super T’ (presque trop intense pour être agréable) donc ça se terminait habituellement en retirant l’Aneros et en me consacrant à ma femme. Parfait pour le sexe mais l’Aneros devait attendre. 

Les articles de la série :

1. Orgasme prostatique – Journal de ma première année – partie 1
2. Orgasme prostatique – Journal de ma première année – partie 2
3. Orgasme prostatique – Journal de ma première année – partie 3