Cet article est la traduction du témoignage passionnant apporté par @thepassenger sur l’orgasme prostatique, un membre respecté et connu du forum officiel du fabricant de masseurs prostatiques Aneros.
Nous proposons une version traduite en Français (merci mille fois à Andraneros, c’est lui qui a fait ce boulot titanesque) pour vous en faciliter la lecture.
Nous avons ajouté les sous-titres, scindé certains paragraphes et supprimé quelques passages pour le rendre plus compatible avec un format article. Nous le publions en 3 parties, voici la seconde partie.
A la reccherche de l’orgasme prostatique : découverte des orgasmes secs profonds et violents
Ma percée suivante (la plus importante) s’est produite au cours d’une session mémorable. Je faisais une session Aneros (Helix Syn) avec ma femme. Je me débattais encore avec le dilemme mentionné ci-dessus et lui avait demandé d’y aller très doucement avec mon pénis « Juste le lécher et le sucer en douceur. Absolument aucune caresse avec tes mains ou ça se finira vite ». Ça a duré un moment et, comme vous pouvez l’imaginer, je faisais des efforts pour rester détendu et ne pas éjaculer.
Finalement le plaisir devint irrésistible et j’ai simplement lâché prise, sans plus me préoccuper si j’allais éjaculer ou non. J’ai senti monter la sensation de l’éjaculation et mes muscles PC se sont contractés. A ma stupéfaction mon éjaculation fut complètement sèche mais je l’ai ressentie presque comme si elle était humide ! J’ai été totalement époustouflé ! J’ai aussi ressenti une belle sensation de libération sans aucune période réfractaire. Le meilleur a été que j’ai trouvé que je pouvais RECOMMENCER.
Lors des sessions suivantes ma femme léchait et suçait doucement mon frein et mon pénis ; j’ai trouvé que combiner la présence de l’Aneros en moi et avoir mon pénis et mon frein léchés et sucés doucement me procurait l’une des meilleures sensations de plaisir de ma vie. (A ce moment la pratique de l’Aneros avait déjà rendu mon pénis beaucoup plus sensible qu’il ne l’était avant) L’accumulation du plaisir en moi avec cette nouvelle forme de stimulation était un pur bonheur ; j’ai commencé à gémir, avec des gémissement plus aigus, sons que je n’avais jamais produits avant dans ma vie. J’étais allongé sur le lit, les bras et les mains derrière la tête, me laissant complètement aller, ma femme et mon Aneros m’envoyant au 7ème ciel.
Mes orgasmes secs se sont développés pour devenir ce qui est sans doute le mieux décrit par ce que j’ai lu dans le wiki « des convulsions de plaisir ». Tout mon bas ventre et mes jambes tremblaient presque comme si j’avais une crise, quelques fois c’était encore plus fort et c’était tout mon corps qui convulsait. Ils pouvaient durer de quelques secondes à plusieurs minutes ! La plupart duraient probablement 15 à 30 secondes.
Réintégration du pénis dans la stimulation
Je me suis rendu compte alors que ma pratique violait la règle communément admise de l’utilisation d’Aneros que j’avais bien suivie jusqu’à ce point – pas de stimulation du pénis. Peut-être avais-je suivi cette règle assez longtemps pour me reconditionner à éviter l’éjaculation ? Étais-je maintenant en train de me reconditionner via mon pénis ?
A ce moment j’ai pris conscience que, point auquel je n’avais jamais vraiment prêté attention avant, quand ma femme me faisait une pipe pendant toutes ces années, quand elle ne faisait que lécher et sucer mon pénis (sans utiliser ses mains pour me branler) je ressentais une montée de la tension mais que je devais lui dire «fais le sortir » si je voulais éjaculer. Je venais de comprendre que j’avais déjà la capacité d’éviter l’éjaculation quand mon pénis était léché et sucé en douceur.
Tant que je n’étais pas branlé à la main, je gardais le contrôle. Cette aptitude était toujours là quand je me servais de mon Aneros. Je ne sais pas à quel point cette aptitude est rare ou commune chez les hommes, mais si vous avez cette aptitude à ne pa éjaculer si facilement quand vous vous faites sucer je vous recommande d’essayer avec un Aneros. Vous n’aurez très vraisemblablement les meilleurs résultats qu’après avoir bien débuté votre reconditionnement. Considérez ça comme une technique avancée.
Transformation de mes ébats avec ma femme
Ainsi à ce stade, j’avais l’impression d’avoir trouvé le Saint Graal ; ça a changé ma vie. Nous avions des sessions qui duraient 2 à 3 heures ; je ne cessais pas d’avoir orgasme sec sur orgasme sec. Ça durait jusqu’à ce que nous perdions le compte de mes orgasmes, 30, 40 plus… Je gémissais et je criais sans pouvoir me retenir comme une actrice porno, souvent haletant et ruisselant de sueur. A la fin complètement épuisé physiquement, la bouche desséchée, j’avais besoin de faire une pause pour me réhydrater.
Ma femme alternait entre sucer mes tétons puis mon pénis et mon frein. Si j’avais un orgasme sec, un peu de liquide séminal coulait, elle faisait glisser son doigt sous mon pénis pour récupérer tout ce qu’elle pouvait et lubrifier mon téton avec pendant qu’elle le stimulait avec son doigt en même temps qu’elle me suçait. Puis elle alternait et suçait l’un de mes tétons pendant qu’elle caressait mon frein lubrifié. Sensation magnifique.
Mon pénis était tantôt en érection, tantôt flasque comme pendant une session uniquement avec l’Aneros. Il y a sur le forum une conversation sur le pénis qui joue un rôle de condensateur. Je peux en témoigner. Quand mes tétons étaient stimulés, l’accumulation de l’énergie sexuelle au niveau de mon pénis et de mon frein était immense et devenait vite presque insupportable. A ce moment ma femme prenait mon pénis dans sa bouche et faisait tourner sa langue autour. J’en ressentais un immense soulagement quand elle le faisait et que l’énergie se retirait lentement ce qui déclenchait habituellement un orgasme sec. Uns sensation si merveilleuse. Elle pouvait répéter sans fin cette alternance entre mes tétons et mon pénis.
Accroissement de la sensibilité de mon pénis
Je ressentais cette augmentation de sensibilité que mon pénis fût en érection ou complètement flasque. Je la sentais sur la peau de mon pénis et particulièrement au niveau du frein, 100 % flasque ou en érection. J’ai découvert qu’une de mes nouvelles sensations les plus jouissives pour moi était d’être sucé avec mon pénis flasque. C’était absolument fantastique. Quand j’étais tout mou c’était mon pénis tout entier qui allait dans sa bouche, sa langue touchait une plus grande surface jusqu’à mes testicules. Quand sa langue tournait dans sa bouche, je ressentais le même accroissement de sensibilité que ce que me donnait l’Aneros avec mon pénis en érection.
J’avais régulièrement des orgasmes secs quand elle le faisait. J’y ajoutais habituellement une légère stimulation des tétons pour répéter les orgasmes. Une minute ou deux après un orgasme sec j’étais en érection ou au moins en demie érection. C’est alors qu’elle se reportait sur mes tétons ou que je pouvais me concentrer un peu sur son corps. Quand je perdais mon érection après quelques minutes, elle recommençait à s’occuper de mon pénis flasque. Voilà ce qu’étaient mes sessions préférées. Qui savait qu’un pénis flasque pouvait donner tant de plaisir ? !!
J’en étais à environ 6 mois d’utilisation fervente à ce stade de mon cheminement. Mon attitude face à la vie était meilleure, je me sentais bien plus intime avec ma merveilleuse femme. Je pensais sérieusement à prendre ma retraite en imaginant des sessions d’extase qui dureraient toute la journée.
Découverte d’une nouvelle zone érogène
J’ai fait une autre découverte, sur laquelle je n’avais rien lu sur le forum avant. Un jour au cours d’une session solitaire avec l’Aneros, j’ai ressenti un plaisir intense dans la zone située juste au dessus de la base de mon pénis, exactement entre le pubis et la base de ma hampe. C’était incroyable. J’y ai mis les doigts et j’ai ressenti un plaisir intense. J’ai trouvé quelques fils de discussion à ce sujet sur le forum, ils l’appellent le nerf vague. J’ai lu que ces nerfs sont directement connectés à la prostate.
J’en ai parlé à ma femme et elle a essayé de stimuler cette zone, mais autant je trouve que cette zone réagit très fortement quand elle est stimulée exactement là où il faut, autant c’est très fugace. Vous devez presser juste au bon endroit, souvent avec une précision d’épingle, et juste la bonne pression. D’habitude moins de pression ici est mieux et une pression très légère donne de bien meilleures sensations qu’une pression plus appuyée. Mais de temps en temps je dois commencer par appuyer plus fort au début pour trouver le bon endroit. C’est donc une caresse qui demande une auto-stimulation pour déclencher le plaisir.
Si j’étais seul et que j’avais envie de jouir, mais que je savais ne disposer que de peu de temps, j’allais y mettre les doigts pour stimuler cette zone. D’habitude avec quelques stimulations de mes tétons et cette caresse je pouvais déclencher un bon orgasme sec en 2 ou 3 minutes. Après quelques orgasmes, toute la zone du pubis devenait très sensible et c’était incroyable de me caresser dans un sens et dans l’autre.
Je peux seulement imaginer à quoi cette scène ressemblerait pour quelqu’un tombant dessus à l’improviste. Moi, les mains a peu près à la place du clitoris chez une femme, et les glissant d’un côté à l’autre juste comme on caresse un clitoris, gémissant et jouissant ! C’est étonnant et ça aide beaucoup votre esprit à imaginer que vous avez un clitoris. Mon conseil est d’être doux sur la zone de tissu mou, au début, car j’ai appuyé un peu trop fort et je suis resté endolori quelques jours.
Effets de la rétention séminale
J’ai lu ici que des membres du forum pratiquaient la rétention séminale pour accroître leur excitation. A ce stade mes orgasmes secs m’apportaient beaucoup de satisfaction et j’ai trouvé que c’était un pratique facile à essayer.
J’ai remarqué qu’après 4 ou 5 jours d’abstinence mon excitation était plus forte et que ma prostate devenait plus sensible de même que mon niveau général de libido. Cet état ne cessait de s’amplifier jusqu’à atteindre, me semble-t-il, un plateau après 2 semaines. A ce stade mes tétons étaient extrêmement sensibles, ma prostate hypersensible, gonflée et prête à exploser. Je n’ai pas fait de décompte particulier des jours mais je pense que mon record a été d’environ 4 semaines.
Ça a complètement changé la donne et plus cela durait, plus j’avais de plaisir, plus je devenais orgasmique. Après quelques semaines mes sessions (avec ma femme) me garantissaient de multiples orgasmes aussi longtemps qu’elle m’aidait.
Le seul inconvénient à la rétention séminale pendant plus d’une semaine était que je perdais la maîtrise de mon éjaculation pendant le coït. Si vous ajoutez à cette situation à l’amélioration de la sensibilité de mon pénis, je ne pouvais plus tenir longtemps. En expérimentant j’ai trouvé que je gardais un contrôle suffisant dans la position traditionnelle du missionnaire en étant complètement allongé sur elle avec ma tête juste à côté de la sienne. Dans toute autre position que nous avons essayée, je ne pouvais pas me retenir. Ainsi j’avais commencé à « contrôler mon éjaculation » quand je pénétrais ma femme. Je m’activais pendant quelques minutes, je stoppais juste avant le point de non-retour, je me reposais un peu et je recommençais.
Quand ça avait duré suffisamment longtemps et que je voulais mettre fin à l’hypersensibilité de ma prostate enflée, je me laissais aller à éjaculer. J’ai eu ainsi quelques unes de mes plus longues et de mes plus intenses éjaculations. J’en avais une avec son explosion normale me laissant penser que c’était fini, puis je sentais immédiatement par dessus une nouvelle poussée et j’explosais à nouveau. Ça donnait l’impression d’un double orgasme. Incroyable !
Les articles de la série :
- Orgasme prostatique – Journal de ma première année – partie 1
- Orgasme prostatique – Journal de ma première année – partie 2
- Orgasme prostatique – Journal de ma première année – partie 3
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Mille mercis à vous d’avoir lu ce paragraphe.
belle découverte pour moi de vous lire…