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Soirée chaude et humide au club Delta Sauna au Mans

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J’ai une migraine à trainer au lit et à plonger sous la couette. L’horreur. Imaginez, nous avions enfin une nuit tous les deux, et j’ai la migraine, quoi !  Pas de médoc et les pharmacies fermées. Il me propose de sortir. J’accepte, au moins cela me changera les idées et peut-être même que la migraine passera. Sait-on jamais. Nous sommes au Mans, et nus sous la grande couette blanche, nous cherchons un club ouvert.

Le  seul à proximité est  un sauna gay qui propose deux fois par semaine des créneaux mixtes, c’est le Delta Sauna. Et ce soir c’est mixte. Nous aimons aller dans les clubs «mouillés» ou saunas. J’y apprécie que la nudité soit plus immédiate. Cependant, un club dans une obscure ville de province en semaine, j’avoue que je m’attendais à quelque chose d’un peu minable voire glauque à l’image du magasin de sextoys de la gare. Au pire, nous pourrons toujours repartir. Qui ne tente rien à rien, etc. Et, nous voilà partis.

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Accueil très sympathique de celui qui semble être le gérant. Nous entrons dans le vestiaire situé dans une pièce à part du club.  Je précise que dans un sauna, les personnes déambulent en serviette ou en paréo fournis par le club. Nous nous déshabillons donc. Il y a là deux beaux couples qui se rhabillent. C’est qu’il est déjà 23h quand nous arrivons. Un casier pour deux, c’est un peu juste. Hop, chaussures, vêtements culotte et me voilà nue. La première fois que je suis allée dans un sauna, j’aurais préféré plus d’intimité pour me changer bien que nous n’étions que deux dans le vestiaire.

J’aime tant le déshabillage mutuel. Maintenant j’ai pris l’habitude de me dénuder devant des inconnus, mais je garde toujours une petite appréhension : ils regardent notre corps et se font leur idée. Je ceins mes reins de la petite serviette fournie. Je ne peux cacher mes seins au contrairement à d’autres clubs où les serviettes et paréo sont plus larges. Si elles sont petites c’est surement parce que nous sommes dans un club gay. L’avantage est de voir les seins des autres femmes. Et celles qui se rhabillaient étaient vraiment belles ! L’une d’elle finit par rechausser ses docks martins et j’ai trouvé cela génial ! Pas besoin de se déguiser pour venir (je suis pourtant une adapte des bas, talons et serre-taille). Ce qui compte ici, c’est la peau.

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Un premier tour dans le club. Nous franchement surpris par la belle décoration et la propreté du lieu. Pas de côté girly ou bling-bling. Sobre et chaleureux. Vaste. Au rez-de-chaussée, un jacuzzi 5 places maximum ce qui donne une certaine intimité. Un grand miroir derrière le jacuzzi qui permet de voir les douches et de mater tranquille. Un sauna et un hammam que nous n’essayerons pas ce soir-là. Dans les toilettes des photos d’hommes nus. Je me rince l’œil. Pour une fois qu’on voit des nus masculins dans un club ! Un bar sympa avec des fauteuils ou des canapés pour papoter un peu.

Il y a un écran qui diffuse des pornos hétéros sans grand intérêt. Premier arrêt au bar pour demander un Doliprane et un grand verre d’eau. Rien de très glamour, j’en conviens. Mais une fois avalé, je commence à reprendre espoir. La soirée sera peut-être sauvée.

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A l’étage un dédale de salles et de couloirs. Des chambres/cabines (le terme « coin-câlin » me déplait) qui ferment à clef si on le souhaite. J’y aime les « lits » assez haut qui laissent envisager différentes configurations. La décoration est sobre et cela me convient très bien. Amant trouve cela un peu spartiate. Plus loin des salles entièrement noires. Ne rien y voir m’angoisse. Je n’aime pas ces pièces. Plus loin des petits recoins avec des miroirs. Une chambre avec quelques trous pour y glisser son sexe. Une jolie lampe dans le couloir donne une lumière tamisée et me sert de point de repère pour m’y retrouver dans ce dédale.

Nous descendons prendre une douche. Une belle fille se rince. Je suis déçue que son compagnon la bloque à mes regards d’une attitude qui n’invite guère au partage. Jacuzzi pour se détendre et tenter une rencontre. Deux hommes y sont. Il reste une place de libre. Rien n’est écrit. Dans l’eau je me laisse porter par les bouillons, la tête encore à moitié absente. Pourvu que le doliprane agisse. Cet état second m’invite au lâcher prise et je m’assoie sur les genoux de mon amant. Nous nous caressons. Un homme entre dans l’eau. Deux jambes viennent à ma rencontre sous l’eau. Une à droite, une à gauche. Je laisse ces contacts sensuels se faire.

Je joue de la main sur le sexe de mon amant quand tout à coup j’y croise une autre main. Celle de mon voisin de gauche. J’apprécie immédiatement, j’ai un faible pour les hommes bi. Je me souviens que nous sommes dans un club gay, et j’espère que ce voisin me trouvera aussi à son goût. Ma main s’égare sur ses cuisses, puis son sexe. Il ne parait pas réticent. Il parait aimer. Yes ! Quelques caresses plus tard, nous montons tous les trois dans une chambre. Nous fermons la porte pour commencer un doux trio au mélange exquis. Le voisin de gauche s’avèrera un homme bi aussi doué avec l’homme que la femme.

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Retour au bar pour prendre un verre, après une douche. Dans l’escalier, je m’aperçois que la migraine s’est envolée. La baise et le doliprane sont un cocktail efficace. Une dernière balade avant de partir. Le club est quasi vide. Nous nous enfermons dans une petite pièce dont les murs sont ouverts en haut. J’ai envie de faire du bruit. Mon amant s’en donne à cœur joie. Quelques mains essayent d’ouvrir la porte que j’avais fermée à clef. J’avais envie de partager mon intimité que par les sons et l’imagination qu’ils mettent en branle.

Nous repartons à la fermeture vers une heure du matin, impressionné en bien par la qualité du club. Nous dormirons bien jusqu’à ce que je réveille l’amant de ma bouche. Mais ceci est une autre histoire…

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