Vous savez que je ne rate pas l’occasion de sortir dans les soirées les plus décadentes dès que j’ai l’occasion, cette fois ci, voici que l’on est sorti avec toute l’équipe (largement étendue) de NXPL à la Nuit Dèmonia Winter Party qui a eu lieu en décembre de l’année dernière (2016). Voici ce qu’il s’est passé dans cette soirée (en tout cas ce que je peux vous dire 😉 ).
Les Nuits Dèmonia sont des institutions des soirées Fetish, ce sont parmi les plus grosses soirées Fetish en Europe et certainement LA plus grosse soirée Fetish de France. Cette année, Dèmonia a organisé deux nuits, une en Juin et une en Décembre.
Celle de Juin était clairement en dessous des Nuit Dèmonia précédentes (qui se déroulaient aux Crayères de Montquartiers) pour tout un tas de raisons (principalement lié au nouveau lieu où se déroulait l’évènement).
L’équipe Dèmonia s’est donc mis à la recherche d’un lieu mieux adapté. Et ils ont choisit le FAVST, une boite de nuit sublime, sous les voutes en pierres du pont Alexandre III. Ohhh ….
Autant dire que toute l’équipe NPLX avait envie d’y aller, et nous nous retrouvâmes à 29 (une partie de l’équipe NXPL plus des potes et copines libertines qui ont pu venir, ça fait du monde !). J’ai donc organisé cela d’une main de maître (hum …) et on s’est tous donné rendez vous à l’ouverture à 22h pour ne pas faire la queue (la règle est toujours d’arriver tôt à ce genre de soirée, parlez en aux gens qui on fait une heure de queue pour rentrer à minuit …).
Une fois que l’on a récupéré tout le monde à l’entrée (et les deux boulets qui avaient oubliés leur billets chez eux – oups c’était moi un des boulets … ben oui on peut tout organiser et ne pas penser à prendre ses billets … je suis humain …), nous sommes enfin entrés.
Sur la droite une petite pièce ou on s’est vite retrouvé tous à poils en train d’enfiler … nos tenues (évidemment, à quoi vous avez pensé ?).
Les tenues étaient, comme chaque année sublimes, j’adore. Mes amies sont toujours à tomber dans leur tenues souvent en latex. Mention spéciale pour F. qui change de tenue à chaque soirée (et quelles tenues). On a ensuite posé nos sacs au vestiaire et nous sommes entrés dans la salle principale du FAVST.
La grande salle est coupé en deux, un grand espace piste de danse d’un coté et un espace VIP de l’autre. Il y a aussi une scène presque à même le sol pour le spectacle. Au fond à gauche dans une autre aile de la boite de nuit (la où il y a le bar), se trouve un très grand espace transformé en donjon. On y retrouve les grands classiques des nuit Dèmonia comme le stand shibari, le stand de massage, des croix de Saint André pour des séances de fouets et martinets.
Ce qui est plus original cette année, c’est qu’il y avait des cages à suspension aussi, du coup l’ambiance faisait beaucoup plus donjon. C’était très chouette.
Bref, nous avons déambulé le temps que le FAVST se remplisse et vers minuit, il y a eu le spectacle.
F. me prend par le bras, et nous nous retrouvons tous les deux au premier rang, et wow, quelle bonne idée de F. Nous avons devant nous l’ensemble du spectacle sexy à presque portée de main, F. se régale, et moi aussi.
Le spectacle est très sympa (mais comme la scène est trop basse, ceux qui étaient derrière ne voyaient pas grand chose, il faudra corriger cela à la prochaine nuit).
Le spectacle terminé, nous nous mettons à danser (la musique était un peu trop forte aussi au début, il fallait s’éloigner de la scène), le groupe explose et explore, et se dissout définitivement dans l’ambiance chaude et le creuset décadent de la soirée. Je retrouve des ami(e)s en train de regarder une séance de martinet. Je rejoins une copine qui regarde une séance de fouet et qui va dominer un de ses soumis, cela me lasse un peu, du coup, je retourne danser et rejoindre un autre couple.
La soirée est étonnante, les tenues ébouriffantes, surprenantes, totalement sexy. On croise les tenues les plus Fetish et extravagantes possibles. Certaines sont les seins nus, d’autre sont totalement recouvert(e)s de latex, un homme ou une femme en pony play (totalement transformé en cheval passe a coté, il y a même les sabots, incroyable), un autre est en pet play habillé en chien, … bref je ne sais plus où donner de la tête pour admirer les tenues. C’est clairement un spectacle dont je me lasserais jamais aux Nuits Dèmonia.
Arriva 3h30 du mat, un peu de fatigue et la volonté de rentrer à la maison, nous commençons à faire la queue pour le vestiaire et la … c’est le drame … un vestiaire totalement débordé, des valises dans tous les sens, les personnes du vestiaire qui ne peuvent même pas marcher tant il y a de valises et sacs par terre. Quelle catastrophe. Au final 1h30 d’attente debout dans la queue pour récupérer le sac. L’enfer après le paradis de la soirée.
Ayant discuté avec les organisateurs (que je connais bien), ce point sera pris en compte pour la prochaine. Il est évident que 1500 personnes arrivant avec un sac pour deux, cela fait 700 sacs à entreposer d’où un sérieux problème lié à la taille des vestiaires. Bref, je ne sais pas quelle sera la solution choisie mais ils sont au courant et traiterons le problème.
Merci encore à Dèmonia d’organiser des bulles de plaisir pour nous, des bulles où la réalité de nos vies disparait, où l’on rentre au pays des merveilles et où Alice est une vraie petite garce vêtue de latex qui aime le Fist Fucking, où la reine rouge se balade les seins à l’air, le chapelier fou avec un martinet tout habillé de cuir et le lapin porte un plug géant… Bref, je suis fan, j’adore ces soirées, bravo ! On reviendra malgré les petits problèmes d’organisation.
Allez, je ne résiste pas à l’idée de vous rappeler des souvenirs ou vous faire rêver si vous n’avez pas pu y assister 😉 Regarder la galerie ci dessous (cliquez sur une image pour la lancer).
PS : Toutes les photos sont signées de leur photographe.
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Mille mercis à vous d’avoir lu ce paragraphe.
Bonjour,
Namaste,
C’est tout simplement sublime mais surtout, une ode à la liberté d’être soi, de pouvoir exprimer ce que l’on a de plus beau en soi.
Merci pour cet article et … pour les photos qui sont toutes d’une excellente qualité, ce qui ne gâche rien.
Arnaud GIDES