Le Trio, récit en miroir

Je m’affaire à tout préparer pour l’arrivée de mes hôtes. Depuis la folle proposition de trio de la belle, je fantasme cette journée. Tout est possible et rien n’est obligatoire comme nous aimons le répéter.

Ils arrivent enfin… J’appréhende ce moment, car ils sont amants depuis longtemps et ont un lien unique.

J’ouvre, il entre et découvre la robe que je porte. Il aime, je le sens. Et la belle… cela fait presque un an que je ne l’ai pas vue, nous nous plaisons. Nous sommes très différents. Si elle est le yin, je suis le yang et vice versa. Elle est extravertie, je suis introvertie. Je crois bien que c’est ce grand écart qui nous inspire, ainsi que notre douce perversion.

Aussitôt arrivée, elle se dénude, elle a le don de me mettre à l’aise. Je l’embrasse, retrouve sa peau délicate. J’aime le contact de sa bouche, de nos langues.

Duo saphique et teasing de l’homme

Notre amant installé sur une chaise, nous nous jetons sur le lit. Notre étreinte est plus franche, ses seins sont délicieux. Je jette un œil sur l’homme, assis sagement, le sexe tendu. J’aperçois une goutte en perler, elle sera pour toi mon ami. Je le regarde dans les yeux, m’approche et vient délicatement la ramasser sur mon doigt qu’il lèche avidement, puis je retourne auprès de la belle.

Elle ne tarde pas à me basculer pour embrasser ma vulve. Son geste est précis, parfait, juste comme il faut pour commencer à me détendre. Sa peau…. Sa peau… J’en frissonne en écrivant ces mots.

Je sens qu’elle perd le contrôle quand notre amant s’occupe d’elle, son souffle, sa respiration et pour finir ses cris enflamment mon clitoris.

Le trio et le massage gun

Ma jolie, notre amant t’a préparé une surprise… Il aime tant te combler, mettre son cerveau génial au service de ton plaisir. J’étais dans la confidence, je me suis tu pour te laisser découvrir.

Elle s’offre, nous l’attachons, lui bandons les yeux, elle va découvrir une autre forme de plaisir, à travers un objet d’une déconcertante simplicité (un gode), animé par le plus improbable des pistoleros (NDLR : il s’agit d’un Massage Gun). La fréquence est diabolique, elle qui aime être pilonnée, elle sera servie. Le résultat est à la hauteur des espérances de notre inventeur.

Ses gémissements de plaisir inondent la pièce, ses cris nous font frissonner. ENCORE ! ENCORE ! Nous nous exécutons, il la travaille avec l’objet redoutable, je positionne la wand sur son clitoris, elle explose. Le compteur à orgasmes est vite abandonné, il y en a trop, beaucoup trop et surtout très puissants.

Le temps n’existe plus, puis soudain son corps se calme, elle demande une trêve. Je le regarde, complice, il a réussi à la combler. Elle… l’insatiable. Je sens sa fierté, l’ingéniosité a payé.

Nous nous regardons à nouveau, il sait ce que je veux. Sa prostate bien sûr. Je l’installe, j’aime qu’il soit confortable, l’embrasse et le caresse doucement. J’entre lentement en lui, me délecte de sa chaleur, je suis juste là et ne fais rien. Il commence déjà à trembler.

Des jouissances prostatiques en série

C’est incroyable comme son corps est réceptif. Ma respiration l’accompagne. À ce moment-là, je suis à son écoute, ses mouvements me diront que faire et je le suis. Il m’entraine dans son plaisir. Les orgasmes démarrent très vite, ce sera long, ce sera intense. Je suis épuisée et comblée.

Alors que je retire délicatement mon doigt, je me penche au-dessus de lui sans le toucher, reprends mon souffle et sans savoir pourquoi il recommence à orgasmer seul, au rythme de mes respirations. Je ne saurais dire combien de temps cela a duré, mais nous étions connectés d’une délicieuse façon.

Étaient-ce des orgasmes énergétiques ? Oui peut-être. (Messieurs, votre cul est devenu ma passion, merci à mon initiateur, merci à nouveaux plaisirs, merci au Traité d’Aneros)

Le retour du Massage Gun

Le pistolet redoutable est encore sur le lit, il m’appelle, son propriétaire me propose de l’utiliser sur moi. Nous avions pensé que cela ne me correspondrait pas, mais à présent qu’il gît au milieu de nos corps, pourquoi ne pas l’essayer.

Sur moi, ce sera la vitesse minimale, et contre toute attente, la sensation est bonne. Le plaisir monte vite, nous le faisons durer. L’homme le sait, il apporte la touche de vibration finale qui me fait décoller. Je suis allongée sur la belle qui sentant mon plaisir m’a tendrement enlacée. Je jouis lovée dans ses bras, l’orgasme est très puissant, le cri brut !

La fusion des trois amant(e)s

Alors que j’ai les yeux encore mi-clos, je la vois qui le chevauche, lui présente son cul et amène son sexe dans sa bouche. Elle l’enveloppe, le caresse, le lèche, l’avale…. Il gémit de plaisir. Je veux être au plus proche et pose ma tête sur son épaule, écoute son souffle alors qu’il perd le contrôle.

Je ne résiste pas, commence à lui caresser les tétons, j’effleure, je palpe, je lèche, je titille et puis soudain tout son corps vibre. C’est l’orgasme…. Des tétons….  La belle continue son œuvre, s’ensuit rapidement un autre orgasme. Sa bouche se remplit de son fluide, qu’elle lui amène aussitôt. Je vois ce filet laiteux s’échapper de leurs lèvres unies. Que c’est beau.

Ces ébats m’ont mise en appétit, et dans la panoplie amenée par notre homme, il y a le merveilleux Strapon Me. Oui, oui, trois moteurs et un petit aspirateur clitoridien pour pimenter le tout.

Habituellement, ce type de jouet est réservé à mes amants adorés, mais ma jolie… Tu es là aujourd’hui et c’est toi que je veux prendre. Je vois dans ses yeux qu’elle est d’accord. Après avoir « chaussé » l’outil, je prends soin de confier à télécommande à notre observateur, il jugera ce qu’il est bon d’activer et à quel moment.

Elle se met à quatre pattes devant moi. Que son cul est merveilleux, la cambrure de ses hanches une poésie. Je l’agrippe, la pénètre, commence mes allers-retours et prends plaisir à regarder ce phallus synthétique entrer et sortir de sa vulve. C’est ma première fois et, messieurs, je vous jalouse, une telle vision est magique.

Le rythme s’accélère, la belle enfouis son visage contre l’homme qui s’est empressé d’activer les moteurs un à un, je tremble, je transpire. Des gouttes de sueur perlent de mes bras et gouttent sur la belle, se rassemblant à la cambrure de ses hanches. Je prends un malin plaisir à étaler cette petite flaque de liquide sur son dos qui en devient luisant. Elle aime.

Épuisés par tant de plaisir, les corps se relâchent, se câlinent, se sustentent, rient, chantent l’amour. Il est déjà l’heure de se quitter. Que le temps passe vite en si bonne compagnie.

Une dernière embrassade, une pensée pour les artisans de ces belles rencontres et merci à la Vie !

Note d’Adam : le témoignage d’Eulalie sur ce même trio se trouve ici sur nouveauxplaisirs.fr