Une journée entre ami.e.s, trio, mon professeur, notre amante et moi

Il est des fois où j’ai des idées de génie. Comme celle-ci où pour fêter mon retour sur la capitale, j’ai eu l’idée d’un trio, d’une journée avec celui que j’appelle mon professeur et une de ses chères amantes qui est aussi une amie à moi.

Cela faisait longtemps que je n’avais pas caressé sa peau douce à elle, pris ses jolis seins entre mes mains et embrassé ses fines lèvres… Cela faisait longtemps que je ne l’avais pas excité lui, diaboliquement, à lui en donner une érection douloureuse… Et, je sais que ma jolie amie et moi, serions capable d’une aussi délicieuse torture…

Alors, je leur ai très naturellement soumis l’idée de ce trio, puis accueilli deux grands “Oui !”.

Duo saphique et teasing de l’homme

Nous nous sommes écrits, promis d’être brûlants, promis de couler d’excitation, promis d’être joueurs et passionnés… Et nous avons été pires que cela…

Il vient me chercher, nous amène chez elle, je n’y étais jamais allée. Je pénètre son salon dans un premier temps. Elle est belle, une robe en effet wetlook et dentelle. Il adore. Elle nous offre un verre. J’offre ma nudité. Je demande à voir la chambre.

Notre hôtesse est parfaite. Elle a disposé tous ses objets de luxure sur une jolie table au pied du lit. Je suggère de mettre une chaise, pour l’homme qui devra se contenter d’être immobile pendant que nous jouerons toutes les deux. Il aime se soumettre à nos volontés de plaisirs, à nos jeux de frustrations.

C’est un peu dur de ne pas le déshabiller. Mais je vais me venger sur sa peau à elle. Sa robe disparaît rapidement. Et nous montons sur le lit. 

Je me fais douce quelques minutes pour accueillir nos retrouvailles charnelles. Sa bouche est comme dans mon souvenir : délicate, fine. Nous embrasser est si naturel. Je serre sa taille sur la mienne, joue à la faire tomber sur moi. J’étreins son dos, sa peau est chaude.

Elle me dit qu’elle aime ma peau douce, la sienne aussi est incroyable. Allongée sur moi, nos jambes se croisent, nos vulves épousent alors chacune la cuisse de l’autre. L’excitation monte. J’ai envie de son sexe, je la fais basculer sur le dos, embrasse ses seins puis descend vers son pubis.

Je retrouve son sexe. Une œuvre d’art cette vulve, des petites lèvres subtilement ondulantes, d’une symétrie troublante épousées par des grandes lèvres d’une délicatesse exquise. Un joli triangle de pilosité semble orienter mes baisers. Ses cuisses sont douces. Émane d’elle une odeur qui m’attendrit, légère, presque céréalière. Elle m’évoque une rose…

Je lui dis combien je la trouve belle, elle avoue un ancien complexe. Combien sommes-nous, de sexe féminin, qui n’ont pas appris à aimer notre nature ?

Je caresse de ma langue ses grandes lèvres, puis glisse entre grandes et petites. D’un baiser, j’embrasse l’ensemble. Vers le haut bosselle la pointe de son clitoris, vers le bas émane son parfum. Je m’offre une symphonie de texture et de saveurs en parcourant de ma bouche son sexe. Croisements de lèvres. Échanges d’humidités. Elle gémit, respire fort. J’aime aussi.

Mon excitation est grandissante, pendant que je me passionne pour sa vulve, je sens la mienne durcir en dedans, s’échauffer et se liquéfier.

Le trio

Je relève mon visage pour la voir regarder l’homme. On ne l’aura pas tant torturé… On a envie de sa présence. Je lui déclare que j’aimerais sa bouche sur mon sexe. Il n’attend pas plus pour nous rejoindre. Et, pendant que je replonge dans mon amie, je le sens glisser sa langue en moi.

Quel plaisir de n’être que vulves. Vulves à aimer, à chérir. Vulve sous mes lèvres, vulve sous les siennes. Je m’abandonne vite dans l’ivresse des sensations. Il glisse des doigts en moi. Il me connait si bien. Il sait me faire m’envoler.

Déjà, j’ai plus de mal à me concentrer sur mon amie. Mes gestes doivent être plus automatiques, moins conscients. Peut-être plus instinctuels. Animale qui mange. Je gémis à mon tour, puis pousse de petits cris.

J’émerge de ma pseudo-transe pour demander à la belle : « oh ça te dérange si je te crie un peu dans la chatte ? – Autant que tu veux, chère Eulalie » me répondit-elle…

Alors mes esprits se perdent dans le plaisir comme j’aime tant. Je me souviens m’agripper à son corps. Embrasser sa bouche et jouir plusieurs fois sous le rire bienveillant de ma jolie amie. Elle m’avait rarement vue aussi évadée.

Je me souviens avoir voulu me venger par plaisir. Offrir à l’homme un massage de la verge à l’huile comme j’aime tant, pendant qu’elle lui titillait les tétons. J’ai recueilli son sperme dans ma bouche pour lui rendre dans un baiser rieur.

Des jouissances en série

J’ai réclamé d’être attachée, les bras et cuisses ouverts sur le lit. Ils m’ont masturbée à quatre mains et mille objets de leurs deux esprits pervers. J’ai joui arque-boutée et tremblé plusieurs fois. J’ai redemandé encore et encore.

Puis exsangue, j’ai accueilli mon amie qui s’est allongée sur moi. Je suis revenue à mes esprits, écrasée par son plaisir à elle qui se faisait caresser à son tour. Sa cyprine abondante à couler sur le matelas, se mélangeant à la mienne. Il s’est léché les doigts. 

Une fois détachée, je l’ai câliné et elle a voulu jouer avec sa prostate. Elle lui a fait un splendide massage, lent, subtile. Je devinais ses gestes à l’intensité de leurs regards. Elle n’a pas le même style. Je crois qu’il préfère. Une petite pointe de jalousie me pique quelques instants, avant d’être gagnée par le respect et la joie de leur plaisir partagé.

Le spectacle est magnifique. J’aime tant le voir être submergé. Son corps parcouru de spasme, ses lèvres entre ouvertes, son regard abandonné. Ainsi, elle, tout aussi en transe, absorbée dans son geste, emporté par l’énergie circulant en boucle entre eux. Boucle de plaisir. Quel privilège d’assister à ce bonheur symbiotique. Je suis si heureuse de les savoir liés. J’ai tant de respect pour chacun d’eux.

La complicité, le respect, le désir nous lie, dans chacune de nos trois relations duelles, mais aussi dans ce moment magique de trio. C’est la condition d’un trio réussi. Trois liens qui s’enlacent pour en natter un troisième, le trio parfait.

Tant de simplicité et de fluidité. Tant de combinaisons magiques. J’en ai oublié… mais me reviennent des moments… Quand je suis assise sur son visage à lui et qu’elle joue avec son sexe. Quand nous nous embrassons toutes les deux et qu’il glisse ses doigts dans nos sexes, une main chacune. Quand nous léchons chacune un de ses tétons si sensible…

Elle qui me prend au gode ceinture. Elle qui jouit sous la wand. Lui qui tremble sous mes doigts plongés dans son corps.

Une après midi si délicieuse en trio

Et puis nous avons grignoté un morceau, j’ai joué de ma musique, elle a chanté avec moi. Et lorsqu’ils sont partis ranger les agapes, je me suis offert un ou deux orgasmes au womanizer, comme une sale gosse facétieuse oubliée impunément dans un magasin de jouet.

Une après midi délicieuse, folle, rieuse et extatique. Un trio fou.

Il nous a fallu du temps pour ranger. Faire la « vaisselle »… Et, encore plus de temps après notre départ pour redescendre de nos nuages festifs. Nous l’avons quittée dans une embrassade à trois.

Je suis repartie avec mon professeur, le menton encore parfumé du sexe de mon amie. La peau encore pleine de sa sueur…

Merci à mes ami.e.s complices de m’avoir rejointe pour ce trio et d’avoir démultiplié mes désirs, d’avoir associé nos plaisirs. Il est des jours où nous avons des idées de génie. La suivante intervint juste après… Si nous allions nous laver dans un sauna libertin ? …