#10542
Hyménée
Participant

Tout à fait Andraneros

Il y a une part fantasmagorique à explorer, et un réel à interroger par l’action, les sensations. Et puis faire confiance aux cerveaux (celui du haut dans la tête et celui du bas dans le ventre) pour faire une synthèse de cela et unifier les expériences.

En écrivant cela, il est vrai que je sens de plus en plus charnellement mon unité. C’est un des bienfaits essentiels de cette quête. En fait, je n’avais pas conscience auparavant de mon morcellement : à l’extérieur de moi-même par les obligations, les loyautés mal placées et les convenances. A l’intérieur aussi par les contradictions de la pensée, les traces d’un vécu lourd, les désirs impossibles, les refoulements inconscients.

Je n’avais pas conscience qu’on pouvait se vivre unifié. Je ne pensai pas qu’on pouvait digérer et accepter.

Et … il est probable que je me sente encore plus unifié par la suite. J’y travaille 🙂 Je ne crois pas que ce soit une quête sans fin.

Je me souviens d’une époque où je considérai l’orgasme prostatique comme réparateur. C’était un remède au morcèlement. C’était un remède à la médiocrité de l’orgasme, réduit à une expression génitale.

Ce n’est plus le cas. Vous ne pouvez pas imaginer le plaisir et l’apaisement que procure un orgasme qui prend les muscles des mâchoires. Aaaah ! 🙂

Je cherchai non pas une colle miracle pour bricoler une réparation, assembler bout à bout des morceaux éparpillés. Je partais en quête d’une unité profonde, quelque chose qui soigne pour longtemps. Une paix qui s’installe. Moment d’éternité.

Je vous livre ici le retour d’expérience du massage à quatre mains. Chanceux, je suis tombé au bon moment : elles étaient inspirées, et sont allées plus loin dans l’exploration de mon corps, que je ne l’aurai imaginé ou espéré. Ma pudeur en a encore pris un sérieux coup ! La contrepartie est que cela a coupé le désir d’une séance d’Aneros dans la foulée. Mais ce n’est pas bien grave, ce n’est que partie remise. Je me demande néanmoins ce que la prochaine va donner 😀

Eloge des masseuses : je vous recommande leur présence. Elles savent guérir la pudeur.