#11087
Tortuegénitale
Participant

En fait, c’est un psychanalyste que j’affectionne tout particulièrement. Ça me parle bien.

Sur le site cgjung.net, on peut lire Jung lui-même.

Bon, pour ma part, ça fait un an maintenant que j’ai besoin d’écrire à “quelqu’un un”. J’ai parfois passé des journées entières à échanger avec quelqu’un qui me tutoyais, par écrit, de façon automatique (cf. mouvement surréaliste). Je croyais que c’était moi.. enfin c’est pas clair, je connaissais encore moins le sexe de ce “double”. Rassurant de se dire que l’on est pas fou (de toute façon, le créateur du DSM-V vous dira qu’il ne croit même plus en l’idée de folie). Je reconnais l’idée de Jung qui décrit l’anima comme une fonction de relation. Je n’étais intellectuel avec ce double, je me dis par écrit, à fond, tout ce qui me vient en tête : c’est donc essentiellement émotionnel. Je dirais même que je n’ai pas envie de réfléchir avec cette personne, “elle” donc, anima. J’ai besoin d’elle en tant que dialogue facile, parfois, souvent,  (f)utile (l’un ne va pas forcément sans l’autre il me semble).

Il m’est arrivé de me dire, en gros, sachant que je me dirigais dans quelques heures vers la prochaine séance anerosé, “je vais écrire pour me vider la tête, et puis ça va te rendre plus à l’écoute de toi, tu seras moins gogol, bloqué, beauf”. Il s’agissait peut-être de mon anima, allons savoir.

En tout cas c’est cool, je <kiff3! ça permet de passer à autre chose. C’est un peu comme quand on nomme quelque chose, après ça fait partie de la réalité, et on peut envisager un après, et plein de progrès 😀