#23120
Severus
Participant

Me revoilà pour poursuivre par écrit ma quête du trésor. Et aujourd’hui, j’en ai vu quelques pièces !

J’ai enchainé quelques séances ces derniers jours. Elles n’ont pas toutes été absolument productives, mais par contre, j’en ai retiré des enseignements précieux. Et la dernière a été un véritable avancée sur mon cheminement, avec la validation de nombreuses lignes de la Carte au trésor.

Le premier enseignement, c’est que j’ai clairement une heure préférentielle pour tenter d’atteindre du plaisir prostatique. Il semblerait que ma prostate ne soit pas du matin. C’est après une journée remplie (de travail ou de repos) que je peux vraiment envisager de progresser et que je suis à l’écoute de mon corps. J’ai ensuite peu à peu appris à activer mon corps selon des mouvements précis. J’avoue que je pratiquais un peu à l’aveugle, me contentant de contracter la zone du sphincter anal et laissant faire le reste par de la chance et de la providence, sans trop de succès, malheureusement. Car si plaisir je ressens, celui-ci est fugace et nécessite que je l’entretienne, par des mouvements volontaires ou par de l’excitation (caresses sur la poitrines, le long des cuisses, sur le pubis, etc.). Intéressant, mais peu rentable, même si j’ai connu quelques épisodes de très fortes excitations et que j’ai senti monter plusieurs vagues plus ou moins plaisantes.

La connaissance de soi-même, en l’occurrence de moi-même, a été l’objectif de mes deux dernières séances. Tranquillement installé, j’ai expérimenté dans un premier temps les positions, passant de celle sur le dos, puis sur le coté, en faisant varier la position des jambes, des bras, de mon corps entier. Ce fut une expérience éprouvante, très physique paradoxalement car je restais assez immobile. Déja, j’ai eu assez chaud (c’est de saison… mais bon), ce qui m’a plongé dans un état un peu ensommeillé, presque hypnotique, où j’errais dans mes pensées. Cela m’a permis de bien de détendre, certes, mais j’ai eu d’un autre coté l’impression que j’allais m’endormir. Au moins, ca valide l’item que l’Aneros en place ne me procure aucune gêne. Ensuite, j’ai eu plusieurs fois l’impression de ne pas savoir que faire des mes bras, de mes jambes, de ma tête. Surtout lorsque, parfois, l’excitation et le plaisir naissant m’inciter à bouger. A y pense rétrospectivement, j’ai eu l’impression d’être aussi dégourdi qu’un cachalot hors de l’eau… Mais lors de cette première séance, c’est là que j’ai expérimenté véritablement les premiers mouvements involontaires… et donc désordonnés !

C’est la seconde séance qui a été la plus importante. J’en sors, après une douche (et une autre activité avec ma femme). Je disposais de l’après-midi libre, ayant fait le pont. Ma copine bossait, mais je l’ai prévenue que j’allais retenter aujourd’hui, en son absence. Je me suis donc à nouveau bien installé pour démarrer. Une ambiance calme et sombre, j’ai l’impression que la lumière me gêne pour faire le vide et me relaxer véritablement. En effet, j’ai le réflexe de regarder sans cesse mon sexe. Et c’est ensuite tentant de le toucher, ce qui est totalement prohibé ! Je me suis préparé un petit mélange de lubrifiant (50% Pjur Basic Silicone – 50% Just Glide Anal). Ce mélange, au hasard sur les proportions, se révèle très efficace. Longue tenue dans le temps, un sentiment de confort en permanence et une capacité de glisse sans défaut. Sauf bémol, et cela est de ma faute… le mélange est un peu visqueux. Je m’injecte grâce à une petite seringue une bonne quantité de ce mélange, mais il ne faut pas trop appuyer sur la seringue, car ça gicle rapidement et loin. Du coup, j’ai un peu tâché mes draps… Je vais voir à changer de seringue et en prendre une plus grosse.
Une fois bien relaxé et bien lubrifié, et après avoir délicatement joué avec mon anus et l’avoir bien détendu, j’insère l’Aneros. C’est toujours sans gêne, avec un peu de plaisir fugace lorsqu’il se met en place. Presque immédiatement perle une goutte de liquide pré-éjaculatoire. Cela a l’effet d’encore plus m’exciter. Mais dans cette séance, je me suis fixé le but de ne pas toucher mon sexe et de rester concentrer sur mes mouvements. Comme depuis quelques temps je révise les mouvements de Kegel, je tente de les reproduire avec l’Aneros en place. Cela m’a pris un peu de temps, car je ne retrouve pas mes sensations. En effet, spontanément, je tend plutôt à contracter l’abdomen que les muscles du périnée. Pour donner l’image de ce que je ressens, c’est comme si je tentais de me retenir d’uriner. Clairement, ce n’est pas efficace comme mouvement (cela confirme ce qu’on peut lire dans pas mal de témoignages… Et c’est rassurant, ma prostate semble au bon endroit et pas dans l’avant de mon abdomen). Plusieurs minutes de passent, alors que je suis allongé sur le dos, un coussin surélevant un peu mes fesses, et que je contracte mes muscles n’importe comment. Finalement, je me recentre, je me calme et arrête de faire des choses sans intérêt. Je tente alors de très petits mouvements, extérieur comme intérieur. Je bouge un peu le bassin, fais glisser mes jambes en les pliant lentement. C’est alors que je trouve le bon mouvement et la bonne contraction. Rapidement, elle se révèle efficace. Je sens clairement la tête de l’Helix frotter et taper sur quelque chose : ma prostate. Content de l’avoir enfin trouver, je me calme à nouveau (du coup, je tue une vague de plaisir qui s’annonçait). Je me repositionne bien stable, jambes allongées et un peu écartées, les bras étendus de part et d’autre, la tête reposant sur des coussins confortables. Ce n’est qu’alors que je reprend les mouvements. Je ne saurais dire ce que j’active finalement. Mais cela fait comme si je faisais glisser l’intérieur de mon rectum et anus. Cela me rappelle vaguement la sensation des exercices de Kegel. Mais une chose est sûre : qu’importe le mouvement et sa nature, je tiens celui qui fait bouger l’Aneros dans le bon sens !
Progressivement, j’installe un rythme de contraction. Je sens que le masseur suit parfaitement le mouvement. En effet, à chaque cycle, je sens bien la tête venir taper contre la paroi du rectum, directement sur la prostate. Les contractions sont douces (je n’ai pas fait de tentatives comme la précédente fois, en forçant l’excitation de la prostate). Le masseur suit. Je ressens alors une sensation de bien-être. Cela est agréable, sans douleur, amusant et émulant. Je reste ainsi un certain temps. En réalité, je perd complètement la notion du temps. Je reste à jouer comme cela, à distance, avec le masseur qui obéit. C’est alors que ma copine rentre du travail.

J’aurai dû arrêter là. Mais cela m’est alors impossible. Je me sens bien, je sens bien l’Aneros. Je me dis, et lui dis aussi, que c’est proche, que les progrès sont là. J’ai déjà raconté que d’un commun accord, elle me laisse faire cette découverte mais qu’elle préfère ne pas interférer. Mais à me voir ainsi étendu, je crois que cela l’a aussi intriguée, voire excitée (en fait, c’est sûr qu’elle a été excitée…). Elle me dit que je peux continuer. Je ne me fais pas prier !
Je reprend alors, avec ce que je viens d’apprendre. Je retrouve sans problème le mouvement qui fonctionne. Sans changer le rythme ou la puissance de mes contractions, je sens cependant que le contact semble plus ferme entre l’Aneros et la prostate à chaque passage. En outre, je sens des tremblements dans mes jambes, mon ventre et mon bassin. Ma respiration se fait un peu plus forte, ce qui fait venir ma femme dans la chambre. Je sens qu’elle est là, qu’elle me regarde. Je continue de plus belle à contracter.
C’est alors que je sens littéralement l’Aneros adopter un rythme propre. Parfois, pour une faible contraction volontaire, j’en ressens deux ou trois, plus fortes. Je sens la montée d’un plaisir en moi. J’ai une solide érection (j’en ai eu plusieurs durant la séance, mais celle là, elle est solide!). Je passe d’une position sur le dos au coté. C’est dans cette position que je sens sans à en douter que le masseur bouge plus que je ne le veux. Je tremble un peu partout et fais des mouvements involontaires. Je suis terriblement bien. Je ne veux pas arrêter. J’aurais pu continuer des heures entières. Mais l’heure tourne, ma chère et tendre souhaite que j’arrête. Alors que je redescend un peu, elle me dit qu’elle m’a regardé et qu’elle a vu elle aussi que je tremblais bien. Ce n’était donc pas complètement une impression ! Bien que cela ne soit pas franchement mon fantasme, je regrette de ne pas avoir eu une camera pour me filmer et voir ce que cela donnait, de l’extérieur.

Et pour finir, pour en définitive me détendre, je file à la douche, où ma femme me rejoint… 🙂

Au terme de cette séance, j’ai plusieurs impressions :
– 1) J’ai une folle envie de recommencer. Mais je veux là encore me fixer une limite. Je vais laisser passer le WE et ne pas faire de nouvelles séances avant lundi, voire plus tard.
– 2) J’expérimente des positions, mais j’ai l’impression que c’est sur le dos que je suis le mieux. Bien qu’en chient de fusil, les sensations soient rapidement là, j’ai clairement trop chaud. Cependant, c’est dans cette dernière position que j’ai le plus senti l’Aneros s’activait seul.
– 3) Ce sentiment de détachement est super. J’ai totalement perdu la notion du temps, et j’aurai volontiers continué encore et encore. Mais je pense que cela présente des risques, notamment si la lubrification s’assèche. Quoiqu’il en soit, j’en suis sorti la tête vidée et super bien.
– 4) Je pense avoir trouvé le “bon” mouvement. Mais je n’en suis pas certain… Cela marche pour donner sa liberté au masseur. Là encore, il faudra que je teste plus précisément. Pour cela, renouveler l’expérience.
– 5) Une question me taraude. Si la séance a été diablement efficace, elle a été assez longue à se mettre en place. Est-ce que les suivantes atteindront le même résultat en moins de temps ? Est-ce cela qu’on appelle le rewiring ?

En définitive, je suis très satisfait pour le moment, impatient de continuer, mais soucieux de le faire dans l’ordre, en prenant mon temps. Ce type de recherche nécessite qu’on use de patience pour apprendre à ce lire.
D’un autre coté, la tentation sera forte… Serai-je assez solide pour y résister ? Je verrai…

La suite dans un prochain épisode !