#28271
Jieffe
Participant

Bonjour Epicture,

Je suis d’accord avec toi, et pas d’accord….

Je suis d’accord sur le fait que nos comportements sont en grande partie dictés par notre condition de genre, parce que nous avons appris de ce que doit être un mâle et de ce que doit être une femelle. Se rajoute à ça le poids de nos ancêtres, nous savons très bien que même le physique des espèces se modifie au cours du temps pour s’adapter, alors pourquoi est ce qu’il en serait autrement de l’esprit?
En conséquence, comme nous avons perdu une grande partie de l’acuité de nos sens, tels l”ouïe, l’odorat…qui nous étaient bien utile pour nous préserver des prédateurs, il y a fort à parier que nous avons perdu (ou masquer serait plus juste) également la partie de nous de l’autre genre.
Ainsi effectivement, le massage prostatique par exemple ferait ressurgir cette partie féminine de nous, mais elle a toujours été présente. Alors oui, tu n’es pas devenu quelqu’un d’autre, tu ne t’es pas transformé, tu es simplement devenu toi, le véritable toi, entier.

En revanche je crois vraiment qu’il y a une sensibilité féminine, mais qui ne leur est pas exclusivement dédiée. Un exemple: les fleurs. Une femme se réjouit de recevoir un bouquet de fleur, cadeau que l’on fait rarement à un homme. Pour quelles raisons? Parce que bien souvent un homme n’a que faire d’un bouquet de fleur…
Un autre exemple: la sexualité. Vanyfraiz l’exprime dans son témoignage, et ce n’est pas la première fois que je peux le lire, les femmes se contentent de plaisir dans l’acte sexuel, l’orgasme n’est pas obligatoire, la relation n’est pas pour autant ‘ratée’. Je connais peu d’hommes qui pourraient dire la même chose. Si un acte sexuel ne se termine pas par une éjaculation, il est nul. Tu démentiras peut-être ce que je viens d’écrire, mais je pense que c’est souvent le cas.
Les femmes sont également plus attentives à leurs interlocuteurs, et décèlent bien souvent avant nous un malaise, une tension ou de la tristesse.
Cela ne veut pas dire que n’en soyons pas capable, mais que nous ne savons pas l’exprimer, et que nous avons besoin de réveiller cette partie là de notre être.

Bien évidemment, tout cela n’est que ce que je pense, et reste le fruit de mes observations.