#31322
bzo
Participant

Le plaisir si intime si fabuleux est quand même au rendez-vous.

c’est déjà énorme, cela aide sacrément à traverser les épreuves,
rassasier le corps, lui apporter sa surdose quotidienne de plaisir,
au-delà des moments sublimes vécus,
c’est sous nous, notre chair qui rend plus apte à affronter les problèmes

je ne parle même pas de ma prostate toujours absente de mon univers.

n’en sois pas si sûr, je reste persuadé que ta prostate participe pleinement à tes ébats,
j’ai du mal à imaginer comment tu parviendrais à des résultats pareils sans elle,
cela me parait tout à fait impossible,
si je me réfère à mon expérience

Pour répondre à Bzo, je m’interroge sur le concept fantasme. Pour moi c’est tellement réel que je pense que ce ne sont pas des fantasmes.

qu’est-ce que c’est réel, qu’est qui ne l’est pas?
moi durant mes séances, j’ai totalement la sensation de ressentir au féminin,
j’ai totalement la sensation de faire l’amour,
c’est totalement réel pour moi
et pourtant je suis un homme, je suis tout seul durant mes séances

vivre ses fantasmes dans sa chair, j’écrivais cela
parce que de ce que j’ai compris de ce que tu écrivais, tu semblais imaginer quelque part des sortes de scénarios
et qui s’exécutent , en quelque sorte , immédiatement dans ta chair

tu fantasmes ta séance, tu l’imagines et tu l’exécutes en toi, moi c’est le contraire,
j’éteins mon esprit le plus possible, je me mets en mouvement,
je me caresse, je bouge, je manipule mes parties génitales,
je fais monter des contractions, je sens le féminin s’emparer totalement de moi, de mon corps,
et ainsi des sensation naissent à partir de mes actions ,
des sensations de plus en plus extatiques d’ailleurs ces derniers temps

et même, si l’excitation monte suffisamment,
celles-ci sont même accompagnées de visions,
j’essaie de trouver un mot juste pour qualifier ce phénomène,
des visions vécues par ma chair, dans ma chair, c’est vraiment spécial,
comme celle d’un pont suspendu dans la lumière
ou celle d’une aile, comme si tout mon corps n’était plus qu’une aile en action

et puis bien sur, la sensation d’un corps de femme,
le bassin, le sexe, les seins, un peu de tout,
variable suivant les moments