#31359
bzo
Participant

me suis offert une petite séance matinale

comme c’est divin tout cela, ma chair en est encore toute remuée,
je reprends mon souffle, je gémissais tellement que j’ai l’impression d’avoir couru
mais quel effort délicieux, j’en sens encore les traces partout en moi,
comme des coulées de nectar qui n’ont pas encore entièrement terminé leur effet

mes diverses manières de faire pétarader mon petit moteur (décrit plus haut)
sont tellement effectives ainsi combinées,
qu’en quelques instants j’étais submergé par des vagues de volupté,
ballotté ainsi en moi-même, gémissant, criant, râlant,
j’étais à la merci de mes mains, de mes contractions, de mes hanches bougeant diaboliquement
avec toute la lascivité du monde s’exprimant en elles

mes doigts tantôt caressaient la base de ma verge et le pubis par petites pressions,
effleurements plus ou moins accentués,
combinés avec mes cuisses qui allaient et venaient au rythme de la houle langoureuse de mes reins,
venant tantôt presser aussi mes parties génitales,
tantôt mes jambes se frottaient l’une contre l’autre langoureusement, lentement,
les poils écrasés frottaient, frottaient,
quelle délicieuse impressions, quelles délicieuses sensations, tant de soie remuée!

mes doigts repartaient vers le reste du corps , remontaient caresser mes seins avec l’autre main,
mes cuisses aux aguets, immédiatement venaient se coller à mon sexe, à mes couilles,
provoquant un torrent doux et chaud dans mon ventre,
douce inondation qui se déversait, se répandait en moi partout

je restais ainsi de longues secondes caressant lentement mes parties génitales avec mes cuisses
tandis que mes bras en croix sur ma poitrine, immobiles,
semblaient poser sur la peau d’un tambour vibrant à l’intérieur,
quel tumulte délicieux dans mes entrailles,
on voudrait que cela ne cesse jamais,
tellement ce nectar, tellement ce baume fait du bien dans la chair

je descends maintenant les doigts vers mon anus-pussy,
j’en glisse deux, trois à l’intérieur
et fais remonter vigoureusement une contraction en même temps,
la sensation de pénétration est telle que je laisse échapper un long râle qui n’en finit pas,
je suis comme une cornemuse en train de jouir, plus ou moins ce genre de sons

quelle superbe progression de la tension sexuelle ainsi,
bientôt je n’y tiens plus, je suis comme une cocotte-minute en train d’exploser,
une locomotive tellement douce trace sa voie dans mes entrailles,
impitoyablement elle m’inonde, tout se transforme en vagues sur son passage,
ma chair est en train de fondre,
quel baiser en moi, je sens un immense baiser en moi,
des langues à l’oeuvre partout, qui me fouillent,
je ne suis plus qu’un sexe fouillé par une langue,
point de focus en moi,
tout le reste autour n’est plus qu’une anarchie de mains et de jambes remuant,
de peau brûlant sous les caresses, un carnaval de mouvements langoureux,
un maelstrom de volupté tournoyante