#35390
bzo
Participant

en fait ce qui se joue ici, maintenant je me rends compte,
c’est le rythme, la vitesse, la tension de ma pratique en station debout

ne pratiquant plus qu’ainsi quasiment ces dernières semaines,
après avoir découvert l’incroyable liberté de gestes, de mouvements que cette manière offrait,
que le désir pouvait nous entraîner comme il voulait,
je me suis rendu compte que ce que j’avais saisi déjà,
c’est cette liberté totale de se laisser entraîner par le désir
mais qu’il fallait encore creuser plus loin

que le rythme du désir, la tension, n’y était encore pas,
qu’il fallait aller plus loin,
qu’il y avait donc une façon de bouger, de se mouvoir tout en restant à l’écoute à 100% de ce qui se passe,
ralentissement, accélération, c’est le rythme de la vague, le rythme du désir, le rythme de l’océan,
cela doit devenir mon rythme,
sentir les flots d’énergie bouger et épouser leur mouvement, les accompagner,
pas juste se contenter de les injecter dans mes membres, dans ma chair
puis de se laisser entraîner n’importe comment

la liberté totale du désir a un rythme
et je dois encore m’y habituer, ralentissements, accélérations,
épouser les vagues intérieures comme une danse, se mettre au diapason,
se laisser s’envoler tout en restant collé à la pulsation des abysses,
il n’y a plus à réfléchir au geste, il est totalement improvisé par le désir
mais pour la vitesse, pour le rythme,
il faut aller chercher l’inspiration à l’intérieur, au plus profond de soi,
pas juste se laisser emporter par une cadence improvisée