#42467
bzo
Participant

point n’est besoin à chaque fois de monter aux rideaux, d’exploser le plafond,
suis resté un bon quart d’heure (ce qui est long pour moi)
juste à me caresser, debout, au milieu de la pièce,
les cuisses enveloppant mes bijoux de famille,
changeant constamment la pression,
les frottant aussi, un peu

improvisant comme un musicien,
pinçant les cordes, cherchant de nouvelles harmonies,
je faisais monter des notes, de ma chair,
en dégustait les nuances, sans cesse changeantes

je me suis rendu compte que pour rester ainsi,
il suffisait de ne pas faire du tout de contractions,
donc, de ne pas faire intervenir la prostate,
je reste ainsi à planer à la même altitude, voltigeant à gauche, à droite

au contraire, à chaque fois que je faisais envoyer à ma prostate des ondes,
je sentais la tension sexuelle augmenter en moi,
comme si je m’élevais toujours un peu plus,
au lieu de rester à la même hauteur, sans effort
et sans aucune autre ambition
que de goûter au fil des instants, à cette dentelle légère, dansante,
si fine, si éphémère, aux coloris si raffinés

mille et une nuances de la volupté,
tourne, tourne, carrousel délicieux des sensations,
couleurs ardentes du baiser de la soie, dans ma chair