#42522
bzo
Participant

extraordinaire n’est-ce ces premiers moments où le yin envahit notre chair,
j’ai toujours cette sensation
que quelque chose de miraculeux est en train de m’arriver,
tout mon intérieur, peu à peu, comme envahi d’une soie dansante,
dansante, chaude, frissonnante,
tellement fine caresse de l’intérieur

et puis ça dure, ça dure, après chaque mouvement qu’on fait, chaque geste,
cela fait encore plus danser cette soie intérieure,
elle danse en nous comme une pieuvre projetant lascivement ses tentacules
et on devient dingue de plaisir, dingue de volupté,
dingue de ce territoire tellement capiteux et ensorcelant qui se trouve en nous
et qu’on redécouvre à chaque fois avec émerveillement