#10935
Andraneros
Participant

@Theghosssst vous posez une question qui concerne presque tous les débutants.
Je n’ai pas trouvé LA réponse alors je me suis débrouillé en utilisant les propositions faites ici ou là sur les forums spécialisés et en les adaptant selon mon état d’esprit et mes progrès.

Lors de mes toutes premières sessions, la seule insertion de l’Aneros était en soi extrêmement excitante. Je n’avais donc qu’à me concentrer sur la relaxation.
Ensuite, quand mon corps s’est habitué à sa présence, j’ai dû chercher des relais pour retrouver mon excitation. J’ai regardé des videos pornographiques surtout celles qui montraient des orgasmes prostatiques ; mais la répétition conduit à l’usure. J’ai donc évolué en visualisant des scènes qui avaient l’avantage de correspondre très précisément à MES fantasmes du moment. Quand j’ai commencé à ressentir un plaisir nouveau et fort, mon désir est redevenu suffisant pour nourrir naturellement mon excitation.

La difficulté d’associer consciemment relaxation et excitation est que l’une tend à tuer l’autre.
Mon expérience m’a appris qu’il est plus facile de me concentrer d’abord sur la relaxation (exercice difficile pour moi) pour préparer le corps et l’esprit à ressentir ces nouveaux stimuli. Ensuite, quand je me sens bien détendu, je bascule sur la visualisation d’un fantasme, si possible centré sur l’Aneros, pour accompagner les premières sensations.
Si de temps en temps la détente m’enfonce dans le sommeil, en court-circuitant la session, ce n’est pas un problème soit parce que j’avais peut-être besoin de sommeil, soit parce que la récompense me réveille un peu plus tard sous la forme de vagues de plaisir.
Cette dernière expérience tend à montrer que la relaxation et l’attention portée à ses sensations intimes (même inconsciemment en dormant) sont plus importantes que l’excitation formelle qui n’est que la conséquence du désir.

C’est le DESIR qui est le grand moteur de mon excitation. Au commencement la promesse de l’Aneros est suffisante pour alimenter le désir. Plus tard (un peu ou beaucoup) quand on sent approcher l’orgasme prostatique, les progrès réalisés dans l’intensité du plaisir sont suffisants pour renouveler la promesse initiale et raviver le désir.
La difficulté concerne ceux qui ont besoin de temps pour progresser. C’est entre promesse et frustration que se pose la question de l’excitation. C’est pourquoi il est important de ne pas sombrer dans la frustration et de capitaliser au contraire sur les plus petites sensations porteuses des progrès à venir car la frustration tue le désir. Cette constatation confirme aussi l’utilité d’espacer ses sessions pour que l’attente accentue le désir.

En conclusion le meilleur moyen selon mon expérience d’associer relaxation et excitation est de ressentir un grand désir de l’Aneros comme on peut désirer une compagne ou un compagnon de sorte que l’excitation soit naturelle. Au niveau de chaque session chacun est différent et la méthode qui a fonctionné dans mon cas, priorité à la relaxation et au développement du désir, peut ne pas donner de résultats pour une autre personne.

En tout cas @Theghosssst votre état d’esprit est parfait et devrait vous permettre d’atteindre très vite le paradis des anérosiens.