#17651
Andraneros
Participant

Je vous disais @Lerris le 19 novembre :

Il est vrai que la présence proche d’autres personnes qui ne savent pas ce que vous faites pendant vos sessions est une difficulté qui complique votre apprentissage dans la mesure où vous ne pouvez pas vous laisser aller librement à votre plaisir… Chacun doit trouver la solution qui lui convient, dans le cadre qui est le sien, quitte à espacer ses sessions ou à les faire dans des conditions dégradées. Je vous souhaite du courage, de la patience et de la chance pour y parvenir.

Vous nous avez très clairement exprimé le 22 novembre :

Si l’orgasme prostatique m’intéresse autant, je m’aperçois que c’est parce que j’ai envie qu’il m’emporte complètement, qu’il me fasse lâcher prise. Maintenant que j’ai touché cela du doigt, j’espère vraiment pouvoir l’accomplir. Ce n’est même plus sexuel à ce niveau là, c’est spirituel. Un mélange de méditation et de masturbation.

Mais aussi :

Le fait de ne pas pouvoir me lâcher (crier) et de savoir que le temps est compté, je pense que ça n’aide vraiment pas.

Vous ajoutez le 23 novembre :

dans le lit je ne suis pas tout seul, donc quand tout cela m’arrive, il est difficile de se lâcher complètement

Votre désir profond d’un orgasme qui vous submerge est pour l’instant incompatible avec ce que nous pensons savoir de votre vie quotidienne. Pour avancer vous devez donc gérer cette difficulté :

-1) Lorsque vous engagez une session en manque d’intimité ou de temps, vous ne devriez le faire qu’après avoir accepté que ce ne sera qu’un entraînement, qu’une répétition technique partielle et non un plongeon orgasmique. Vous éviterez ainsi, ou réduirez considérablement la frustration qui vous fait souffrir.

-2) Quand, dans ces conditions, votre session commence à vous plonger dans un plaisir intense générateur de contractions, de spasmes et de gémissements, concentrez-vous sur l’approfondissement de votre relaxation, chassez, dans la mesure du possible, la moindre sensation de contraction musculaire. Cet exercice pourra vous faire découvrir une forme de jouissance plus proche de la béatitude que des convulsions incontrôlées.

-3) Planifiez vos sessions en organisant votre emploi du temps pour vous créer des moments qui vous permettront de plonger en toute liberté dans la jouissance aussi profondément que vous le désirez. Une telle organisation demande que vous puissiez parler avec votre femme des progrès fantastiques que vous avez déjà faits dans votre cheminement, que vous la convainquiez, si ce n’est pas déjà fait, que plus vous avancerez plus vous serez proche d’elle.

Vous êtes finalement victime de votre succès. En parlant de pudeur je me demandais si en restant en conditions de frustration sans envisager
-1) un changement important dans votre organisation pour disposer du temps dont vous avez besoin pour votre cheminement,
-2) une mise en avant de votre nouvelle sensibilité orgasmique qui implique une évolution dans la relation que vous avez avec votre femme
-3) et donc une modification importante, je suppose, de votre vie familiale,
vous ne cherchiez pas inconsciemment à ralentir la naissance d’un être que vous sentez très différent de celui que vous êtes actuellement et qui vous dérange.

Vos progrès en si peu de temps sont formidables ; j’espère que vous saurez sortir de ce dilemme pour votre plus grand profit et celui de vos proches. Bon cheminement @Lerris.