#23193
Andraneros
Modérateur

Bon retour sur le forum Garett. Je suis très heureux de voir que vous continuez à nous suivre malgré un peu plus de deux ans de silence. En relisant vos précédents messages j’avais envie de vous poser dix mille questions sur les effets dans la durée de vos expériences et découvertes. Pour respecter le sujet je me limite au super O’.

Votre premier message commençait par :

hé bien je n’ai pas encore eu de super O mais je ressens malgré tout énormément de plaisir durant mes sessions

Vous ajoutez deux mois après :

n’ayant pas encore trouvé le point culminant dans mes sessions

moi qui, n’ai pas encore vécu l’aboutissement dans mes sessions.

dans ma courte expérience, toujours exempte de climax superOesque,

Puis trois plus tard :

Bientôt un an pour moi, et sans aboutissement avec climax (super o). Mais je ne peux pas dire que c’est un échec loin de là. Les autres utilisateurs comprendront évidemment, mais même sans obtenir ce que tout le monde cherche, on arrive à découvrir des sensations merveilleuses.

Encore un mois plustard :

Toutes mes sessions sont focalisé sur un fantasme de pénétration et donc d’orgasme ejaculatoire, et n’aboutissent pas a l’orgasme prostatique.

Un mois plustard :

J’aimerai partager ma dernière expérience nocturne, qui fut merveilleuse (enfin). J’ai vécus d’intenses vagues de plaisir qui m’ont maintenu éveillé une bonne moitié de la nuit… Mentalement aussi j’étais relâché, et je m’offrai littéralement à l’aneros. Soumis pourrait on dire. Comme une femme dans l’acte sexuel, écartant les jambes et se laissant pénétrer. Je dis ça car après analyse je me sentais petit à petit ressentir du plaisir du fait de cette soumission, passivité extrême du corps. L’anus avait finit par prendre le contrôle du plaisir, et c’est à ce moment que je l’ai bien compris et sentis. D’ailleurs mon sexe avait perdu de son intérêt par la même occasion.

En janvier 2015 :

avec 10 – 15 mintues de focalisation érotique et me voilà parti pour de formidables sensations.

Enfin en mars 2015 :

Je n’ai pas eu de super O avec convulsion et la totale, mais j’ai eu 2 ou 3 fois, des vagues bloquées sur le mode « plaisir intense de partout » pendant 20, 30 secondes. Je progresse encore,

Je pratique l’aneros depuis un an et demi, je n’ai pas eu de super O. Mais des sessions qui sont devenues très agréables, et vers le dernier tiers de mon parcours, je pouvais avoir du plaisir à tout les coups.

Si l’on s’en tient à l’étape 56 de la carte au trésor vous n’avez en effet pas fait l’expérience du super O’. Si au contraire, on élargit cette définition à la manière de celle du glossaire en y ajoutant les étapes 54 et 55 de la carte au trésor je pense que vous avez vécu (et j’espère que vous vivez encore) des expériences de super O’.
Je vous cite à nouveau :

J’aimerai partager ma dernière expérience nocturne, qui fut merveilleuse (enfin). J’ai vécus d’intenses vagues de plaisir qui m’ont maintenu éveillé une bonne moitié de la nuit…

Si cette forme de jouissance n’est pas un super O’, qu’est-ce donc ?

Le « climax » de l’orgasme centré sur le pénis avec éjaculation vient exclusivement du fait que l’homme jouit très brièvement et que brusquement son désir disparaît en raison de la période réfractaire. L’absence de « climax » du plaisir prostatique vient
– d’une part du fait que votre jouissance peut se localiser ailleurs que dans le pénis là où vous ne l’attendez pas,
– et d’autre part que le reflux de la vague de plaisir ne fait pas tomber votre désir.
Sur ce point je partage donc l’opinion de @bzo.

C’est aussi pourquoi il est important que celui qui commence son cheminement sépare autant que possible sa pratique prostatique de ses masturbations classiques.

Le super O’ existe et je suis persuadé que vous en avez fait l’expérience mais que vous n’y croyez pas.

J’ai toujours eu la sensation d’être bloqué plus ou moins au même niveau, très très satisfaisant, mais avec l’espérance de passer un niveau encore au dessus, plus définitif.

Mon expérience continue à évoluer au fil des années et aucun niveau n’est définitif. Je suis persuadé qu’il en est de même pour vous. Bon cheminement Garett.