#26371
bzo
Participant

les dieux de la glisse ont été favorables ce soir,
ma prostate, le totem en silicone, moi et moie,
nous avons encore communié sur l’autel du plaisir prostatique

caresse ce corps,
caresse ce corps avec tout l’amour dont tu es capable,
tu as tout l’amour du monde au fond de toi,
il n’y a qu’à se rendre, capituler sans condition, ouvrir toutes les portes,
et il va monter,
comme cent millions de petits chiots heureux de courir dans toutes les directions,
l’amour va t’envahir de la tête aux pieds

ose les gestes, ose les mouvements de l’amour,
les inhibitions, les tabous sont des parois de verre, fracasse-les d’un poing rageur
avec tout l’amour dont tu es capable,
laisse ton bassin onduler, sens la houle l’envahir,
le rythme du grand océan est à tes portes, dans tes flancs

caresse ce corps,
caresse ce corps avec tout l’amour dont tu es capable
et n’oublie pas très régulièrement aussi d’y placer quelques coups de griffe
car l’amour est félin, souple et félin tu dois te sentir, prêt à mordre dans ta proie
car tu as faim, faim de plaisir, faim de jouir, faim et soif d’orgasmes insatiablement,
enfonce ces ongles bien fort dans cette peau, presse, tord, pince
car l’amour est un alcool fort, une bagarre dans un bouge avec plein de coups bas,
pas une limonade tiède, un pique-nique fadasse avec des personnages insipides

ta prostate est de plus en plus en condition, de plus en plus en chaleur,
elle est béante désormais, humide et entrouverte à force d’être effleurée, pressée,
tu t’enfonces au plus profond d’elle, sens ce sexe qui pénètre et ce sexe qui est pénétré,
lèvres gonflées, palpitantes de désir sur lesquelles viennent jouer les vagues,
entre lesquelles va et vient la hampe de silicone,
des tiennes de lèvres, entrouvertes aussi, s’échappent des râles, des gémissements en vagues,
en rangs serrés