Bonjour à tous,
Je voudrais revenir sur la difficulté d’associer la relaxation et l’excitation et vous livrer ma petite pierre à l’édifice.
Lorsque j’ai lu le traité pour la première fois, le fait de devoir se relaxer une fois le masseur inséré m’a interpelé. Je ne voyais pas les choses de cette façon, il me semblait qu’une fois relaxé toute excitation avait disparu. C’est en grande partie vrai pour moi. J’ai une petite technique de relaxation qui, lorsque je l’applique, ne me mène que vers le sommeil. J’ai bien sûr commencé de cette façon, et obtenu quelques résultats, mais j’ai aujourd’hui changé ma façon de faire. Je l’ai décrite dans mon journal mais je vais en retracer ici les grandes lignes. Je pars du principe que pour m’enfoncer quelque chose dans le fondement, il m’est préférable d’être excité. Et donc à froid comme ça, je trouve l’insertion un peu mécanique et j’ai envie de plus d’érotisme à ce moment là. J’ai également fait l’analogie avec le plaisir féminin. Mon expérience m’emmène à penser que la pénétration est bien plus agréable et bien plus jouissive pour une femme lorsqu’elle est bien excitée, après des préliminaires par exemple, que lorsqu’elle est pénétrée sans aucune préparation.
Pourquoi en serait il autrement pour nous, encore plus si l’on considère le plaisir prostatique proche du plaisir féminin?
Voici donc comment je procède, méthode que je ne peux encore valider de façon certaine, mais qui m’apporte aujourd’hui toute satisfaction. Je me couche et me détends, mais très rapidement je focalise mon attention sur ma zone périnéale. J’essaie de ressentir ma prostate, me remémorer le plaisir que j’ai connu lors de mes dernières séances, et souvent à ce stade je ressens déjà un léger plaisir dans le bas de mon ventre. Je laisse monter l’excitation, tout en restant concentré sur cette zone, par des pensées érotiques par exemple, et surtout j’essaie de rester le plus possible à l’écoute de mon corps, de capter le moindre frisson, la moindre étincelle de plaisir. Souvent à ce stade il peut me prendre l’envie de me caresser, ce que je fais sans retenue (sauf le zizi, c’est interdit!!!). Lorsque j’arrive à l’anus, zone très érogène (chez moi en tout cas) je suis prêt. Avec une noix de lubrifiant je termine la caresse, et insère le masseur. J’essaie de faire en sorte que cette insertion soit la plus érotique possible, et pas seulement ‘bêtement’ mécanique.
Alors je me détends de nouveau, tout en restant très concentré sur les moindre sensations de la zone périnéale et débute les contractions.
Je vous explique tout ça parce que je suis convaincu qu’il y a dans cette démarche la relaxation nécessaire à la pratique, mais induite par l’excitation, ou tout au moins qui ne l’oublie pas. J’en viens à me demander si nous n’avons pas mal interpréter cette relaxation. Certains diront que non, comme Andraneros qui a connu le plaisir prostatique après une nuit de sommeil, donc complètement détendu, et d’autres comme bzo (ah ah, je t’ai coupé l’herbe sous le pied 🙂 ) qui prône de zapper cette étape. Peut-être chacun doit il trouver son juste milieu. Quoi qu’il en soit, je pense fortement que la relaxation la plus importante à obtenir est celle de l’esprit, le corps suivra. Le contraire n’est pas vrai.
Je pense sincèrement que comme le plaisir féminin, le plaisir prostatique est très cérébral, et que cet abandon ou cette offrande passent par l’esprit, puis par le corps.
Ce n’est bien entendu que mon avis, de débutant, et peut-être écrirais je le contraire dans quelques temps. Mais si ça peut aider, c’est avec plaisir.
Bon cheminement à tous.