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20 sujets de 21 à 40 (sur un total de 284)
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  • #26795
    Jieffe
    Participant

    Bonjour à tous,

    Je voudrais revenir sur la difficulté d’associer la relaxation et l’excitation et vous livrer ma petite pierre à l’édifice.
    Lorsque j’ai lu le traité pour la première fois, le fait de devoir se relaxer une fois le masseur inséré m’a interpelé. Je ne voyais pas les choses de cette façon, il me semblait qu’une fois relaxé toute excitation avait disparu. C’est en grande partie vrai pour moi. J’ai une petite technique de relaxation qui, lorsque je l’applique, ne me mène que vers le sommeil. J’ai bien sûr commencé de cette façon, et obtenu quelques résultats, mais j’ai aujourd’hui changé ma façon de faire. Je l’ai décrite dans mon journal mais je vais en retracer ici les grandes lignes. Je pars du principe que pour m’enfoncer quelque chose dans le fondement, il m’est préférable d’être excité. Et donc à froid comme ça, je trouve l’insertion un peu mécanique et j’ai envie de plus d’érotisme à ce moment là. J’ai également fait l’analogie avec le plaisir féminin. Mon expérience m’emmène à penser que la pénétration est bien plus agréable et bien plus jouissive pour une femme lorsqu’elle est bien excitée, après des préliminaires par exemple, que lorsqu’elle est pénétrée sans aucune préparation.
    Pourquoi en serait il autrement pour nous, encore plus si l’on considère le plaisir prostatique proche du plaisir féminin?
    Voici donc comment je procède, méthode que je ne peux encore valider de façon certaine, mais qui m’apporte aujourd’hui toute satisfaction. Je me couche et me détends, mais très rapidement je focalise mon attention sur ma zone périnéale. J’essaie de ressentir ma prostate, me remémorer le plaisir que j’ai connu lors de mes dernières séances, et souvent à ce stade je ressens déjà un léger plaisir dans le bas de mon ventre. Je laisse monter l’excitation, tout en restant concentré sur cette zone, par des pensées érotiques par exemple, et surtout j’essaie de rester le plus possible à l’écoute de mon corps, de capter le moindre frisson, la moindre étincelle de plaisir. Souvent à ce stade il peut me prendre l’envie de me caresser, ce que je fais sans retenue (sauf le zizi, c’est interdit!!!). Lorsque j’arrive à l’anus, zone très érogène (chez moi en tout cas) je suis prêt. Avec une noix de lubrifiant je termine la caresse, et insère le masseur. J’essaie de faire en sorte que cette insertion soit la plus érotique possible, et pas seulement ‘bêtement’ mécanique.
    Alors je me détends de nouveau, tout en restant très concentré sur les moindre sensations de la zone périnéale et débute les contractions.
    Je vous explique tout ça parce que je suis convaincu qu’il y a dans cette démarche la relaxation nécessaire à la pratique, mais induite par l’excitation, ou tout au moins qui ne l’oublie pas. J’en viens à me demander si nous n’avons pas mal interpréter cette relaxation. Certains diront que non, comme Andraneros qui a connu le plaisir prostatique après une nuit de sommeil, donc complètement détendu, et d’autres comme bzo (ah ah, je t’ai coupé l’herbe sous le pied 🙂 ) qui prône de zapper cette étape. Peut-être chacun doit il trouver son juste milieu. Quoi qu’il en soit, je pense fortement que la relaxation la plus importante à obtenir est celle de l’esprit, le corps suivra. Le contraire n’est pas vrai.
    Je pense sincèrement que comme le plaisir féminin, le plaisir prostatique est très cérébral, et que cet abandon ou cette offrande passent par l’esprit, puis par le corps.
    Ce n’est bien entendu que mon avis, de débutant, et peut-être écrirais je le contraire dans quelques temps. Mais si ça peut aider, c’est avec plaisir.

    Bon cheminement à tous.

    #26805
    bzo
    Participant

    Mon expérience m’emmène à penser que la pénétration est bien plus agréable et bien plus jouissive pour une femme lorsqu’elle est bien excitée, après des préliminaires par exemple, que lorsqu’elle est pénétrée sans aucune préparation.
    Pourquoi en serait il autrement pour nous, encore plus si l’on considère le plaisir prostatique proche du plaisir féminin?

    pourquoi?
    pour une raison bien simple, c’est qu’on n’est pas une femme
    et que pour parvenir à être excité dans le cadre du massage prostatique
    par les caresses et les mouvements du corps,
    on a besoin que la prostate soit mise en action aussi,
    il ne nous suffit pas dès lors de se caresser, de bouger lascivement
    mais il faut le faire en conjugaison avec la mise en action de la prostate

    enfin chez moi c’est comme cela que cela se passe,
    je commence un peu à bouger, à me caresser
    mais presque immédiatement je vais chercher avec le masseur ma prostate,
    si je ne le fais pas, rapidement je vais tourner à vide,
    on n’est pas femme, on a besoin de la prostate, c’est le noyau du plaisir qu’on peut ressentir durant une séance,
    les caresses toutes seules, c’est pas grand chose
    alors qu’associées à la prostate, c’est incroyablement puissant,
    elles permettent de ressentir le plaisir prostatique dans tout le corps
    et pas seulement dans la zone du bassin

    que cet abandon ou cette offrande passent par l’esprit, puis par le corps.

    bien entendu, il faut lui foutre la paix au corps, il se débrouille très bien tout seul,
    laisser l’instinct et les pulsions entièrement prendre en charge le corps
    et agir seulement sur l’esprit
    mais là aussi mon action est juste de m’abandonner, de me lâcher complètement,
    de faire sauter tous les verrous, ouvrir toutes les portes, de céder, de m’ouvrir en grand
    et en totale impudeur et sans tabou, laisser le féminin prendre les rennes
    et faire ce qu’il veut avec mon corps

    #26816
    Epicture
    Participant

    J’ai lu quelque part que la sexualité était le résultat de l’action simultanée des deux systèmes neurovégétatifs, ou autonomes, qui régulent les fonctions du corps qui échappent au contrôle de la volonté, d’une part, et que ce système répond également aux stimulations extérieures captées par le cerveau, en libérant des neurotransmetteurs vers les zones concernées par la sexualité. Autrement dit, tout ce qui concerne le plaisir, est l’effet conjugué de trois “réseaux” de circulation d’information :

    1 le système sympathique, qui excite les muscles mais inhibe l’érection

    2 le système parasympathique qui favorise la relaxation et l’érection

    3 le traitement des informations venant de l’extérieur par le cerveau, qui agit alternativement selon les associations d’idées auxquelles nous avons été éduqués, en faveur de l’un ou de l’autre des systèmes.

    L’extérieur pouvant être bien entendu le massage de la prostate.

    Tout cela est très théorique, mais cela confirme ce que vous dite : Le plaisir est l’activation d’une boucle de sensations et d’informations qui circulent entre ces trois systèmes que l’on peut résumer par l’esprit, le corps tendu et en éveil, et le corps relaxé et en offrande. Peu importe après comment l’on s’insère dans cette boucle, l’essentiel étant de parvenir à se laisser couler dedans, une fois activée. La difficulté ne réside pas dans son activation, mais dans la capacité à ne pas la faire cesser. Et là à mon avis, c’est une affaire de position spirituelle favorable qui n’est pas théorique mais bien réelle.

    Cela dit, il est bien possible que le plaisir prostatique implique de mettre en sourdine le système sympathique, qui par le stress libère de l’adrénaline, et active les fonctions musculaires et prépare le corps à l’action. Pourtant, les contractions musculaires involontaires semblent indiquer le contraire … Tout cela n’est pas simple. Mais tellement excitant et passionnant.

    Bon cheminement à tous

    #26818
    Andraneros
    Modérateur

    Vous nous disiez le 22 mars @epicture :

    Quoi qu’il en soit, la plus grande difficulté, c’est de parvenir à distinguer l’origine de chacune des sensations, non pas pour l’intellectualiser, mais pour se concentrer dessus. Et cela est extrèmement dépendant de la perception que l’on a de ce que « doit » être le plaisir. 

    Se concentrer sur une sensation est une technique utilisée de façon générale en méditation. Toute les techniques de méditation demandent une forme d’apprentissage avant de devenir efficaces. Ce besoin d’apprentissage est normalement présent dans la pratique du massage prostatique « sans les mains », objectif principal du créateur des Aneros. Il est donc normal que celui qui découvre le massage prostatique constate cette difficulté.

    Mais pourquoi augmenter la difficulté de l’exercice en cherchant l’origine d’une sensation déjà nouvelle et souvent très faible au début et donc naturellement difficile à percevoir ? Le lâcher prise ne concerne pas que les muscles, mais aussi l’esprit. C’est la sensation qui importe à ce moment, non la perception de son origine. Ne cherchez donc pas à savoir d’où elle vient ; elle est, un point c’est tout. Votre quête est celle du plaisir, non celle de la connaissance de l’origine du plaisir. L’une des clés de l’accès à l’orgasme prostatique est de vivre chaque seconde de votre session dans l’instant. Le reste viendra peu à peu en fonction de votre progression.

    C’est ce que vous dites à votre manière ce matin :

    Peu importe après comment l’on s’insère dans cette boucle, l’essentiel étant de parvenir à se laisser couler dedans, une fois activée. La difficulté ne réside pas dans son activation, mais dans la capacité à ne pas la faire cesser. Et là à mon avis, c’est une affaire de position spirituelle favorable qui n’est pas théorique mais bien réelle.

    Bon cheminement @epicture.

    #26828
    Andraneros
    Modérateur

    Je complète ce que je disais ce matin en ajoutant que si maintenant, comme je l’écris dans un message rédigé dans le sujet “Tout sur la prostate sur France Inter“, je localise des “sources” à mon plaisir, ce n’est que le fruit d’une évolution lente et en rien le résultat d’une recherche consciente.

    C’est ma perception qui a évolué et enrichi ma connaissance, et non ma soif de connaissance et de compréhension.

    Bon cheminement @epicture.

    #27453
    Epicture
    Participant

    Dans le cadre de mes expérimentations, j’ai testé le maximus trident de chez Aneros. Je ne suis pas un spécialiste, mais ce que je peux dire, c’est qu’il, se trouve à tous points de vue, à mi-chemin entre le helix, et le junior. Ce n’est pas une réédition du junior, car il n’a pas la même forme, mais est comparable en terme de taille. Le corps doit être légèrement plus petit. Sa forme se rapproche plus de l’helix, mais avec le concept trident en plus.
    A l’usage, pour ce qui me concerne, mes premières expériences avec ont été top. Dans le cadre d’une alternance de joujous, Il vient avantageusement combler un espace vide entre l’helix et le junior. Chacun des masseurs de la gamme Aneros vient titiller de façon plus ou moins forte des régions différentes.

    La sensation de remplissage parfois extrême que procurent certains masseurs ne me convient pas dans le cadre du massage prostatique. Bien que la sensation de pénétration par un gros objet procure d’excellentes sensations, ça devient assez vite limité, j’ai l’impression que mon anus aime le passage, mais une fois passé, ça manque de sensation. j’éprouve alors le désir de le sortir et de faire mouvement de va et vient, mais on est plus dans le massage mains libres et la zone stimulée est plus anale que prostatique. En revanche les Aneros remplissent parfaitement leur rôle, et plus ils sont petits, plus ils bougent, et plus je peux jouer avec une fois insérés. C’est pourquoi, du péridise au progasm, il y a l’eupho, l’helix, le maximus, le junior, avec lesquels je peux alterner et trouver à chaque fois de nouvelles sensations, de nouveaux horizons.

    Vous l’avez compris, malgré la lenteur de ma progression, je progresse.

    Je progresse également sur le terrain relationnel de couple. Ma femme en sait de plus en plus. Je n’avais pas le choix, ses caresses me font partir dans des contractions involontaires, des mini-orgasmes alors même que je n’ai aucun masseur en place. Comme si des vagues de plaisirs m’étreignaient sous le passage de ses doigts qui rarement s’attardent sur mon sexe pourtant tendu. Je ne le réclame pas car je sais que cela n’est pas productif. Mes tremblements lui faisaient peur au début, mais je l’ai rassurée, et peu à peu ils ont contribué à éveiller son désir. Je ne savais pas que “faire l’amour” pouvait parfaitement se faire sans pénétration, ni de l’un ni de l’autre, tout en étant aussi fort, simplement par des caresses. Bon je triche un peu, mais pas toujours : Je contracte les muscles de toute la zone, et j’essaie de le faire en rythme. Ca décuple les effets !!

    Le massage prostatique c’est tout un ensemble, je veux dire, ce n’est pas juste se fourrer un truc dans le derrière et hop c’est parti !, ça sensibilise tout le corps, ça donne envie de prendre soin de lui, de le masser, de le muscler, de le faire vivre, de le faire vibrer. ça ne part pas de la tête, ça vient des tripes, et ça migre jusqu’aux racines des cheveux. Et plus on prend soin de lui, plus on fait attention à lui, plus on le respecte, plus on l’écoute, plus il vous parle, plus il vous dit : viens !!! Alors j’y vais… c’est trop bon. Et je suis encore loin du super O !!

    Bon cheminement à tous !!

    #27455
    Jieffe
    Participant

    Joli témoignage Epicture sur ta relation de couple. Je suis content pour vous.

    ça donne envie de prendre soin de lui

    C’est assez vrai. C’est quelque chose qui pointe le bout de son nez de temps en temps, timidement, mais je le perçois.

    Vous l’avez compris, malgré la lenteur de ma progression, je progresse

    Ça ne fait aucun doute à la lecture de ton récit.

    Je te souhaite un bon cheminement et de connaître bientôt de formidables super méga ‘O.

    #27462
    Epicture
    Participant

    “La part féminine de ton corps est en train de prendre le dessus” me dit ma femme en me voyant tressauter et gémir sous ses doigts, sans même toucher à mon sexe.
    “Mais ça ne me dérange pas, au contraire…” ajouta-t-elle
    “Cela satisfait-il la part masculine de ton corps ? ” ais-je demandé
    “Surement…” m’a-t-elle rétorqué
    Alors j’ai déclaré : “on est fait pour s’entendre alors”
    Et elle a sourit

    #27464
    Andraneros
    Modérateur

    Vous l’avez compris, malgré la lenteur de ma progression, je progresse.

    Votre dernier message en dit beaucoup plus que ce que vous avouez modestement dans l’extrait ci-dessus.
    A) La description de ce que chaque masseur vous fait ressentir me fait penser que vous approchez de l’expertise. Être devenu capable de jouer avec ces masseurs différents, capable d’en contrôler les mouvements et d’apprécier les nuances qu’ils apportent à vos sensations, à votre plaisir est formidable.

    Mes tremblements lui faisaient peur au début, mais je l’ai rassurée, et peu à peu ils ont contribué à éveiller son désir.

    B) L’évolution de votre relation physique, votre nouvelle sensibilité et la nouvelle perception de votre plaisir non éjaculatoire par votre femme me font penser à ce que je vis avec la mienne. Notre relation en est profondément modifiée comme semble peu à peu l’être la vôtre. Pour le meilleur ! C’est formidable.

    Et je suis encore loin du super O !!

    De moins en moins, croyez-moi. Confiance, confiance. Bon cheminement @epicture.

    #27467
    bzo
    Participant

    Je n’avais pas le choix, ses caresses me font partir dans des contractions involontaires, des mini-orgasmes alors même que je n’ai aucun masseur en place. Comme si des vagues de plaisirs m’étreignaient sous le passage de ses doigts

    Mes tremblements lui faisaient peur au début, mais je l’ai rassurée, et peu à peu ils ont contribué à éveiller son désir. Je ne savais pas que « faire l’amour » pouvait parfaitement se faire sans pénétration, ni de l’un ni de l’autre, tout en étant aussi fort, simplement par des caresses. Bon je triche un peu, mais pas toujours : Je contracte les muscles de toute la zone, et j’essaie de le faire en rythme. Ca décuple les effets !!

    c’est superbe comme progression. Tellement dans la bonne voie.
    Tout le corps est devenu réactif
    et en plus si tu y ajoutes les contractions, tu as la sensation de te faire l’amour.

    La part féminine de ton corps est en train de prendre le dessus » me dit ma femme en me voyant tressauter et gémir sous ses doigts, sans même toucher à mon sexe

    Tu peux faire aussi tout cela tout seul, se faire l’amour, éveiller le féminin, etc
    c’est mon dada, tout ça

    #27662
    Epicture
    Participant

    Bonjour à tous !

    Je reviens sur mon fil de discussion pour répondre aux posts de @Jieffe et @CH313 pour ne pas envahir celui de @BZO, et pour faire un petit point sur ma pratique.


    @ch313
    , il n’y a pas dans ce que tu décris une pratique musculaire qui aurait pu spécifiquement développer une certaine sensibilité, il faut bien l’admettre. Mais tu ne fais pas état non plus d’une vie sédentaire.

    Donc, mais ça je le savais déjà, il ne suffit pas de se muscler. C’est bien d’une synergie entre muscles dont je pense qu’il est souhaitable qu’ils soient plutôt éveillés, concentration, et relaxation. Le yoga apporte, par la combinaison de ces trois éléments une pratique qui favorise l’apparition des sensations.


    @jieffe
    , le Pilate est bien ce que tu dis. Il y a aussi une dimension de concentration, mais pas de relaxation. Et je suis bien d’accord avec toi pour ce qui est de la concentration, mais ce n’est pas toujours facile pour moi, je suis constamment susceptible d’être dérangé. alors j’essaye de m’appuyer sur autre chose.

    En fait, pendant mes séances, je ne me prends pas la tête : La plupart du temps, je la fais le soir, aux côtés de ma femme qui n’en sait rien.
    Je dois, un peu comme CH313, faire attention de ne pas partir dans des tremblements erratiques, ou dans des gémissements incontrôlés, même si elle sait que cela m’arrive régulièrement, et que ça n’a rien d’inquiétant au contraire. Elle sait également que ma sensibilité se développe puisque je réagis aux moindres de ses caresses. Bien que je lui ai déjà dis que je mettais dans mon anus des objets de forme oblongue (Péridise) pour me masser l’anus, Elle n’a pas semble-t-il souhaité approfondir le sujet si j’ose dire. Il va falloir que je sois plus précis, et plus clair. Mais je doute qu’elle apprécie que des gémissements, ou des mouvements incontrôlés la réveille. D’autant plus qu’elle a actuellement des difficultés à dormir du fait d’une convalescence due à une opération.
    Bref, à part ça, je mets un de mes anéros, et, parfois je m’endors avec, parfois se lancent instantanément des vagues de frissonnements intérieurs, qui jour après jour s’amplifient et s’étendent, parfois pas grand-chose. Toute la palette se décline, jour après jour. Je ne cherche pas à respirer d’une façon particulière, je ne cherche pas à bouger dans tous les sens ou faire du “do nothing”, j’essaye juste de trouver la position, le mouvement intérieur, la pression, qui permettent un petit plus de sensation. Parfois ça se fait tout seul, parfois c’est quand je me tourne, parfois c’est quand je contracte, et parfois c’est quand je relâche, etc..
    Il m’arrive aussi, après m’être endormi avec mon aneros, d’être réveillé dans la nuit et d’avoir de meilleures sensations encore. Ce sont des moments délicieux, mais ils se payent le lendemain car je suis très fatigué et je m’endors rapidement.

    Le maximus trident semble bien me convenir, il est de loin celui qui me procure le plus de sensations désormais. Mais je continue à alterner avec PROGASM et PERIDISE, et j’ai repris également quelques séances d’e-stim, avec juste mon flexing flavio, qui est vraiment TOP. Il a juste la bonne taille, et vient stimuler pile poil au bon endroit.

    Il m’a fallu plus d’un an pour trouver les outils qui me conviennent et qui finalement sont assez simples.

    Je fais aussi en dehors de mon lit, beaucoup d’anerosless. Cela me provoque pleins de bonnes sensations, au bureau, dans la voiture, sur le canapé, etc… Là aussi je progresse peu à peu.

    Le bain est également un lieu sympa pour jouer avec quelques toys en verre aux formes et aux couleurs variées.

    Sans oublier le plaisir de porter dans la journée (pas tous les jours mais régulièrement), un plug anal, de type n’joy, v-ball, cobra, ou masseur prostatique modifié à ma sauce.

    Je rappelle que, en novembre 2016, je n’avais jamais rien mis dans mon fondement, et que j’avais peur de devenir homosexuel !!! J’en souris maintenant quand je pense à tout ce à côté de quoi j’aurais pu passer.

    Bises à vous tous

    #27666
    bzo
    Participant

    pour ne pas envahir celui de @bzo

    il n’y a pas de problème, tu es le bienvenu, je suis heureux de partager mon expérience
    et d’essayer de faire progresser ceux qui me posent des questions

    le Pilate est bien ce que tu dis. Il y a aussi une dimension de concentration, mais pas de relaxation

    tu fais aussi une fixation sur la relaxation, c’est une erreur pour moi, la meilleure façon d’être relaxé ,
    c’est de ne pas se préoccuper d’être relaxé

    depuis que je pratique, à aucun moment je me suis posé la question si j’étais assez relaxé,
    si je devais être plus relaxé, c’est un faux problème

    il faut reproduire les gestes de l’amour à deux, être en action, se faire l’amour,
    quand tu fais l’amour avec madame , tu ne te demandes pas si tu es suffisamment relâché,
    tu agis, tu bouges, tu fais tout ce qu’il faut pour procurer à madame et à toi-même le plus de plaisir possible,
    eh bien, pour moi, cela doit être comme cela,
    tu dois tout faire pour procurer le plus de plaisir possible à ce couple que tu vas former durant la séance

    il ne faut surtout pas rester statique, il faut s’engager corps et âme dans ce que tu fais,
    vibrant d’excitation , t’investir entièrement dans tes caresses,
    chercher à s’unir à ta part féminine, sentir cette fusion en toi,
    le plaisir prostatique pour moi, c’est une pratique dynamique
    où on est quasi constamment en mouvement comme lors du sexe à deux,
    d’ailleurs on est à deux mais cela tu le sais déjà,
    même si tu ne le ressens pas encore avec toute la force
    dont cette alchimie mystérieuse est capable

    La plupart du temps, je la fais le soir, aux côtés de ma femme qui n’en sait rien.
    Je dois, un peu comme CH313, faire attention de ne pas partir dans des tremblements erratiques, ou dans des gémissements incontrôlés, même si elle sait que cela m’arrive régulièrement, et que ça n’a rien d’inquiétant au contraire.

    ce ne sont tout de même pas vraiment des conditions idéales si tu ne peux pas te lâcher complètement
    et crier si tu as envie, ruer si tu as envie, te tordre de plaisir si tu en as envie,
    te caresser frénétiquement ou plus lentement, balancer langoureusement ton bassin d’avant en arrière

    bref suivre ton désir, suivre ton instinct,
    suivre ton plaisir comme si tu étais accroché à la nageoire d’un dauphin
    en plongée dans le vaste océan du plaisir prostatique

    #27667
    bzo
    Participant

    le Pilate est bien ce que tu dis. Il y a aussi une dimension de concentration, mais pas de relaxation

    cependant j’admets que dans la forme plus répandue, la forme traditionnelle, disons, du massage prostatique
    tel que décrit dans le traité d’Aneros, par exemple,
    la notion de relaxation compte, elle permet de rester mieux concentrer sur son corps,
    sur ce qui s’y passe, elle permet sans doute aussi aux sensations de nous parvenir plus facilement.

    On est nettement plus statique, on bouge peu,
    on applique des mouvements réfléchis avec le masseur,
    on va taquiner presque “scientifiquement” la prostate,
    on se caresse souvent les tétons en complément

    je ne peux pas en dire beaucoup plus car ce n’a jamais été ma manière de faire,
    les deux , trois premiers jours de mon parcours, j’ai essayé comme cela
    mais comme je n’arrivais à rien, comme cela ne me plaisait pas du tout,
    j’avais l’impression d’être un caillou attendant un miracle,
    j’ai commencer à me démener, à bouger, à me révolter, à chercher une voie différente

    #27683
    Jieffe
    Participant

    la notion de relaxation compte, elle permet de rester mieux concentrer sur son corps,

    Je suis d’accord avec ça, mais le primordial pour moi est la concentration sur ses ressentis dans notre corps. Mais il faut être détendu, de corps et d’esprit.

    La plupart du temps, je la fais le soir, aux côtés de ma femme qui n’en sait rien.
    Je dois, un peu comme CH313, faire attention de ne pas partir dans des tremblements erratiques, ou dans des gémissements incontrôlés, même si elle sait que cela m’arrive régulièrement, et que ça n’a rien d’inquiétant au contraire.

    ce ne sont tout de même pas vraiment des conditions idéales si tu ne peux pas te lâcher complètement

    Je suis aussi d’accord avec ça. Cela me paraît compliqué de parvenir à des orgasmes d’une telle puissance sans se lâcher.

    Mais je doute qu’elle apprécie que des gémissements, ou des mouvements incontrôlés la réveille. D’autant plus qu’elle a actuellement des difficultés à dormir du fait d’une convalescence due à une opération.

    Il y a en effet de grandes chances…

    Je rappelle que, en novembre 2016, je n’avais jamais rien mis dans mon fondement, et que j’avais peur de devenir homosexuel !!! J’en souris maintenant quand je pense à tout ce à côté de quoi j’aurais pu passer.

    Cette phrase devrait être inscrite dans un manuel scolaire destiné aux jeunes hommes 🙂

    Bon cheminement Epicture.

    #27903
    Epicture
    Participant

    Merci @Jieffe et @BZO pour vos commentaires et réflexions. Ils me sont très utiles. Ce n’est pas parce que je ne réponds pas tout de suite, ou ne réagis pas tout de suite que cela ne fait son chemin dans mon esprit.

    La question de la relaxation, et ou du lâcher prise est un point central qui fait débat : faut-il s’en inquiéter, ou pas, faut -il travailler dessus ou pas ? je disais dans un autre sujet de discussion que je pensais cela comme un faux problème. Mais ce n’est ni un faux problème, ni un problème. Chacun doit trouver sa façon d’être à l’aise au moment d’engager une séance, à peu près tranquille d’esprit, puis les sensations permettent de décrocher de son bla bla intérieur. Des fois ça marche, des fois ça marche pas. Ce qui est le plus important, c’est que comme le souligne justement @andraneros, sur le long terme, nous sommes presque tous sur une pente plus ou moins raide, mais toujours ascendante.

    Concernant les conditions de mes séances, j’ai bien conscience de la difficulté que cela représente. Mais ne vous faites pas de souci, je travaille activement à leur amélioration.

    Bon cheminement à vous deux

    #27904
    Epicture
    Participant

    Hier j’ai testé le DEVICE de Aneros. Plus ça va, plus mes joujoux grossissent. J’avais l’impression que ma prostate, faisait une fellation à l’aneros, comme si elle voulait l’englober. Magique ! Mais pas de véritable orgasme. Par contre des vagues de plaisirs, ça oui, oh que oui.

    Ma femme me disait l’autre jour à propos de ma nouvelle sensibilité (bien que je ne sois pas rentré dans le détail pour l’instant) : “de toutes façons, tu es un explorateur”. Elle intègre ça à ma personnalité, comme un fait normal.
    C’est assez réconfortant, mais je préfère y aller doucement. Je dois encore lui dire de ne pas s’inquiéter si elle m’entend gémir. Elle a toujours peur que je fasse une attaque, bien que à ma connaissance, je n’y sois pas sujet. Je ne lui ai pas encore montré un aneros. Il le faudra un jour, ça prendra une dimension plus concrète.

    j’aime bien l’idée d’explorateur. Un explorateur vise un but, mais une fois son objectif atteint, il n’a qu’une idée en tête : repartir. Parce qu’il prend au moins autant de plaisir à explorer qu’à atteindre son objectif. Moi j’explore mon corps, je ne m’en lasse pas et j’adore ça, même si je n’ai pas encore atteint l’objectif visé. Mon corps est un continent inconnu dont j’ai découvert l’immensité il y a peu. Cela ouvre des perspectives de voyages palpitantes (et pour un budget modique).

    Le massage prostatique, et tout ce qui va avec, convient parfaitement à ma personnalité autarcique. Me suffire à moi-même ne signifie pas que je suis coupé des autres. Cela signifie que je peux cesser de faire de l’autre un objet de mon désir. Du coup l’autre existe en tant que tel, non plus en tant qu’intérêt, si bien que lorsqu’il donne, cela est un don, ce n’est plus un dû. Comme dit @andraneros, ça permet de passer du mode prendre au mode recevoir. C’est ça pour moi la vraie liberté : ne pas être dépendant de qui que ce soit.

    Bon cheminement à Tous

    #27906
    bzo
    Participant

    J’avais l’impression que ma prostate, faisait une fellation à l’aneros, comme si elle voulait l’englober. Magique

    excellente description, tu es vraiment sur la bonne voie,
    le masseur pénètre ta prostate, tu te fais l’amour, tu commences à ressentir ce sexe féminin

    Hier j’ai testé le DEVICE de Aneros.

    très bon choix, tu vas voir à quel point ce masseur est puissant
    avec ces deux butées qui offrent une véritable stabilité
    et des possibilités d’utilisation très très riches

    orgasme. Par contre des vagues de plaisirs, ça oui, oh que oui.

    Ma femme me disait l’autre jour à propos de ma nouvelle sensibilité (bien que je ne sois pas rentré dans le détail pour l’instant) : « de toutes façons, tu es un explorateur ». Elle intègre ça à ma personnalité, comme un fait normal.
    C’est assez réconfortant, mais je préfère y aller doucement. Je dois encore lui dire de ne pas s’inquiéter si elle m’entend gémir.

    tu as de la chance d’avoir une femme ouverte d’esprit et réceptive par rapport à tout cela,
    quand on lit les témoignages d’autres par ici,
    on se rend compte que finalement c’est une denrée assez rare

    #28331
    Epicture
    Participant

    Voilà 3 mois que je suis inscrit. Il est temps de faire un petit point dans ma croisiere prostatique.
    Ce que mes échanges, mes lectures, mes ecrits, ont permis de mettre en lumière, ce a quoi je ne m’attendais pas, c’est la nécessité d’associer ma femme au processus de decouverte. Je ne peux vivre pleinement cette jouissance, ce plaisir, sans être libre d’esprit (cela vaut pour moi). Je dois pouvoir me débarrasser de toute question taboue, et je ne dois pas craindre de confronter ma femme a une situation qui pourrait lui faire du tort, dans la mesure ou elle ne la comprendrait pas.
    Je n’ai quasiment jamais de moments de solitude, et chercher à en avoir, dans une sorte de secret, est totalement contre productif.
    Donc mon cheminement, pour etre sur une pente ascendante, doit passer par l’association de ma femme à cette découverte, de façon à vivre à deux, cette experience. C’est une forme de respect, de preuve d’amour, d’échange, et de renouvellement de la vie sexuelle.
    Le lâcher prise passe par l’acceptation de ce a quoi le cheminement aboutit, et surtout quand cela ne correspond pas à ce à quoi on s’attendait.
    Je ne mattendais pas à ce genre de plaisir, beaucoup plus diffus et beaucoup plus prodond que celui que je connaissais.
    Je ne m’attendais pas à associer ma femme a ce cheminement.
    Je ne m’attendais pas à sa réaction très positive, très encourageante.
    Je ne m’attendais pas à ce que ce soit elle, par son action, associée à mes massages anerosless, qui provoquerait les orgasmes les plus puissants.
    Je ne m’attendais pas à ce qu’elle y participe avec plaisir.
    Je ne m’attendais pas à ce que tout cela se produise sans pénétration.

    Je confirme donc ce que j’ai toujours affirmé, le lâcher prise, c’est quelque chose qui se travaille en amont, dans la construction d’un environnement mental et matériel propice à la paix interieure. Le lacher prise pendant les sessions ou pendant les seances de libertinage (marital pour ce qui me concerne) est une conséquence naturelle de cette construction, de cette disposition mentale préalable.

    Et là, les vannes s’ouvrent, et le plaisir s’écoule… et jaillit !!

    Bon cheminement à tous

    #28659
    Epicture
    Participant

    Bonjour à tous !

    À mesure que mon espace grandit, mes sensations progressent. J’associe de plus en plus ma femme dans ma pratique, ce qui libère mon esprit. Non qu’elle participe à chacune de mes sessions, mais elle sait de plus en plus clairement ce que je fais. Par ailleurs, nous passons des moments de plus en plus inversés, où je suis “passif”, ou disons plutôt que je m’en remet à elle. De son côté elle est plus active. Cela lui convient bien, et moi je réagis de plus en plus comme ce que je pense être une réaction féminine. J’utilise cette idée de féminin plus pour faciliter la compréhension de mes lecteurs, que par conviction de la similitude de mes sensations à celles d’une femme. En fait je n’en sais rien. Mais mon corps ondule, se cambre, ma respiration se fait plus bruyante, et les spasmes appellent toujours plus de stimulation.
    Pour l’instant, les sessions à deux se font anerosless. Peut- être un jour se feront-elles avec stimulateur !!?

    De plus, en parallèle de mes sessions le soir :
    1) j’ai réduit considérablement l’utilisation d’un plug en journée. Ce n’est pas l’envie qui manque, mais je préfère conserver l’excitation, et ne pas anesthésier la zone avant les sessions, du coup je me stimule à vide, ce qui donne des résultats prometteurs, et accroit l’excitation.
    2) les périodes sans masturbation s’allongent. J’en ai moins envie qu’avant.
    3) je m’applique plus à la respiration, qui provoque un mouvement de va et vient du masseur. Cela provoque plus de réponses de mon corps. Un dialogue s’instaure entre lui et moi, la connexion s’approfondi, Je lui envoie des signes, et il me répond par des vagues de plaisir qui parfois s’intensifient.
    4) Le matin, quand j’ai du temps, et que je me suis endormi avec le masseur, je file à la douche, et j’utilise un stimulateur manuel en verre avec des anneaux en périphérie. Mon corps se cambre et ma croupe se tend vers l’arrière, Je dois me retenir de crier tellement l’appui sur la prostate que je sens très distinctement , me fait vibrer littéralement de plaisir. Mais bon tout ça c’est pas du massage conventionnel, mais que c’est bon ! Je dis ça parce que semble-t-il, seul le massage “conventionnel” conduit au super O. Il n’y guère que @BZO pour venir témoigner du contraire.

    Ce qui est incroyable, c’est que malgré toutes les similitudes, chacun trouve son propre cheminement. De même que nous savons tous parler, aucun n’a la même voix.

    Bon cheminement à tous !

    #28661
    bzo
    Participant

    superbe cheminement @epicture

    . Mais bon tout ça c’est pas du massage conventionnel, mais que c’est bon ! Je dis ça parce que semble-t-il, seul le massage « conventionnel » conduit au super O. Il n’y guère que @bzo pour venir témoigner du contraire.

    pas que moi tout de même, il ya aussi @ch313 mais lui c’est tout à fait spécial,
    il y a aussi @envole, Naomi , @voyageur aussi mais il ne vient plus

    @aneveil
    aussi, il semble

    non c’est sûr que la grande majorité pratique grosso modo suivant les préceptes du traité d’Aneros,
    personnellement je m’en suis éloigné rapidement

    aussi,
    mon plaisir est devenu très différent
    depuis que le féminin mène totalement mes séances,
    je me reconnais beaucoup dans les descriptions détaillées qu’à donné du plaisir féminin, @vanifraiz

    je ressens dès le premier instant un plaisir dans tout le corps,
    il monte en intensité, parfois j’ai un orgasme, parfois pas,
    parfois plusieurs mais ils n’ont plus rien à voir avec mes orgasmes prostatiques du passé,
    je ne peux que les comparer aux orgasmes féminins ,
    en me référant aux diverses descriptions que j’en ai lues ici et là

    pourtant la prostate est bien là, je la sens vibrer plus que jamais,
    sans elle tout ce que je fais, ne serait pas possible,
    je peux rediriger des sensations montant de mon sexe
    ou de doigts dans mon fondement,
    intégrer toutes ces sensations dans le flux des sensations protatiques
    parce que la prostate est en action

    j’ai évoqué plusieurs fois des super O que j’ai eu ces derniers temps
    mais là aussi ils n’ont plus grand chose à voir avec mes super O du passé,
    ce sont des orgasmes extrêmement violents, donc je les ai qualifié ainsi
    pour la facilité, pour que le lecteur ait une référence familière

    je ne regrette pas un instant cette évolution,
    je l’ai voulu, je l’ai cherché maintenant je baigne dedans
    et me sens bien ainsi,
    c’est une aventure bien au-delà du plaisir,
    cette exploration d’une part inconnue, mystérieuse de mon être,
    tout un continent,
    peut-être ne suis que la partie émergée d’un iceberg
    et là j’ai accès désormais ,à la partie immergée
    ce que j’appelle le féminin en moi et que j’ai éveillé

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