#27816
bzo
Participant

et pour conclure la matinée,
je me suis mis au lit, un peu assez de mon fauteuil ou d’être debout

sur le chemin, je me suis rendu compte que mon sexe gouttait comme un robinet qui fuit
encore de la dernière séance,
c’est bon signe,
c’est signe que le plombier avec sa grosse molette en moi a fait du bon travail

je ferme les yeux, j’ondule comme un serpent,
cela commence par le bassin et les muscles autour de l’anus qui se contractent,
je sens la pénétration remonter en moi,
j’enchaîne avec le reste du corps, c’est un mouvement rythmique, langoureux,
c’est délicieux, vraiment l’impression d’onduler sur place,
de danser paresseusement comme on s’abandonne à un rythme chaloupé
faisant entrer en mouvement tour à tour, progressivement,
dans un enchaînement harmonieux, chaque partie du corps,
mouvement initié par la sensation de sexe dur qui s’enfonce en vous
et puis à partir du fourreau chaud, mouvement prolongé vers le reste du corps,
comme pour accompagner les vagues de chaleur,
comme des dauphins qui suivent dans son sillage un bateau

sur le dos, parfois un peu sur le flanc,
voire carrément en chien de fusil, me serrant ardemment sans bouger,
me laissant labourer lentement, le reste ne bougeant vraiment plus comme figé,
dégustant millimètre par millimètre l’avancée dans ma chair,
les frottements sur les parois, les frissons, les à-coups, les coups secs,
les petits déviations de trajectoire,
les vagues de chaleur se répandant de plus en plus

puis pour terminer, à quatre pattes,ceux qui me suivent ici,
savent que je rechigne pas devant le tellurique, l’animal,
aussi je me retrouvais pour conclure, la tête dans l’oreiller
et la croupe en l’air, bien cambrée, offerte, aussi haut que possible,
les fesses aussi écartées que possible,
délicieusement lubrique et indécente comme position,
je fais entre l’engin bien raide,
le sent descendre en moi, le sent fouiller ma chair,
l’avantage d’avoir la tête enfouie dans un oreiller,
c’est qu’on peut crier comme on veut, les manifestations sonores sont bien étouffées,
par contre par moments j’ai du mal à respirer
tandis que les coups de boutoir que je m’administre, me plaquent de plus en plus contre le lit
et que je suis secoué comme un prunier,
je déplace un peu la tête vers le côté sinon je vais finir par m’asphyxier
tandis que je sens l’orage arriver à son apogée dans mes entrailles
et la jouissance arrive déjà, me submerge comme une grosse vague

belle matinée,
oui décidément belle matinée,
pas perdu mon temps,
vais faire une promenade et aller chez les bouquinistes,
léger, heureux, suprêmement détendu comme quand on a beaucoup joui