#27821
nydor01
Participant

Bonjour à tous,

Ce matin, très belle session – les matins sont propices aux plus beaux orgasmes pour moi.
Je note une évolution et une progression régulière dans mon plaisir. En fait, je ne sais pas si le moment viendra où je penserai que j’ai atteint le nirvana orgasmique. L’orgasme éjaculatoire ne comporte plus de mystères, je dirai qu’il est bien défini, stable et sans surprise. L’orgasme prostatique, c’est tout le contraire, et c’est ce qui le rend si passionnant… et déroutant certain jour. J’ai le sentiment d’être sur un chemin qui s’élève et dont je ne connais pas la fin.
Plus j’avance dans le plaisir prostatique et plus il devient comme implosif et intériorisé. Les manifestations physiques de mon plaisir ont sensiblement évolué, je n’ai plus de longues séries de secousses effrénées comme au début, qui étaient pour moi le signe rassurant du plaisir prostatique. Je pense aujourd’hui qu’elles étaient également la manifestation corporelle d’une nouveauté émotionnelle, une sorte d’hystérie devant l’inconnu. Peu à peu, comme dans un dialogue avec moi-même, mes spasmes sont devenus plus longs, et finalement plus intenses. Comme je l’ai dit précédemment, j’ai de plus en plus souvent l’impression que mon plaisir se répand en moi, non plus nécessairement par des secousses effrénées (ce qui peut tout de même arriver), mais – pour prendre une image – comme par injection. Ainsi, ce matin, après avoir eu deux orgasmes assez classiques, mon plaisir s’est manifesté d’une façon nouvelle : j’avais l’impression d’avoir une pompe à l’endroit du périnée, une pompe provoquant une série de pressions/relâchements, je dirais selon un rythme au-delà de la seconde. Chaque mouvement envoyant une onde voluptueuse dans mon ventre, et me plongeant dans un état de béatitude. Rien de frénétique, mais quelque chose comme un orgasme au ralenti. C’était extraordinaire !