quel moment délicieux je viens de passer
je fermais les yeux et commençais à me caresser lentement la poitrine,
à chaque contraction appliqué avec insistence et lenteur,
j’arrêtai le travail des mains, du bassin
pour être concentré au maximum sur les sensations éveillées dans mon fondement
cela faisait comme un rythme tropical, lascif dans mon corps bientôt,
la tranquille remontée du piston dans mon vaginus
accompagnée par un arrêt tout en douceur des autres activités
et quand la contraction était bien à fond,
une façon de me lâcher intérieurement
et de n’être plus là qu’à l’endroit de pression tout au fond de moi, au plus intime de ma chair,
là où les muscles pressent à ce moment et font naître des étincelles
qui enflamment des brindilles de sensations de plus en plus fortement
dès que je relâchais la pression de la contraction,
mon bassin se remettait en route,
rythme chaloupé, de lente danse sensuelle,
houle frémissante qui m’envahissait peu à peu tous les muscles, tous les tissus,
sur le sable chaud du plaisir, j’étais étendu,
des mains invisibles s’affairaient sur tout mon corps à me caresser, à me toucher,
à s’insinuer par tous les orifices en moi,
je n’étais plus qu’orifices de tous les côtés
je rouvrais de temps à autre les yeux
et je voyais mon corps enfiévré, entraîné par le plaisir,
je voyais ce sein enflammé par le désir sous mes doigts,
je voyais toute ma chair heureuse, bougeant langoureusement
et cela m’excitait,
je me sentais me faire l’amour,
la réalité de la sensation était telle,
tellement totale
ce rythme me berçait, m’enivrait, tantôt la contraction remontant,
cela frottait par en bas, cela frottait beaucoup avec ce piston remontant en moi,
des frissons, de la chaleur, du miel entre mes jambes,
j’étais entièrement concentré là-dessus
puis soudain je relâchais la pression de la contraction
et cela se remettait à danser lascivement,
mon bassin, invitant, invité, s’offrait, j’étais pris, je prenais,
toute cette chair en feu sous moi
je descendais lentement la main, la coince sous la fesse
avec bientôt le bout des doigts entrant dans mon fondement,
mes petites souris d’amour, vous glissez un peu,
j’ai lubrifié juste ce qu’il faut pour cela
pour que vous glissez bien
mais malgré tout qu’il y ait de l’accroche,
du frottement, du raclement possible
mes reins se mettent en route, va et vient, mouvements de pénétration,
toujours un rythme lent, un rythme tropical, la plage, le sexe sur la plage,
un orchestre cubain jouant ses rythmes chaloupés, syncopés
partout dans mes muscles
mes doigts s’enfoncent progressivement de plus en plus
et cela frotte de plus en plus,
cela devient vite insupportablement bon,
je me soulève un peu, redresse mes doigts, les serrent l’un contre l’autre
et me laisse tomber dessus de tout mon poids
je m’étrangle, les sons ne parviennent plus à sortir pour l’instant
car il y a un embouteillage dans ma gorge,
cela reste ainsi de longues secondes
où je sens un pal en moi, un pal chaud, vivant,
planté souverainement en moi
chaque contraction semble envelopper tellement parfaitement mes doigts
comme un fourreau qui vient s’appliquer au millimètre près,
cela explose à tout instant au milieu de mon bassin
et des sensations de chaleur, des frissons partent de tous les côtés