#29240
bzo
Participant

En fait, en m’appuyant sur ton témoignage et quelques autres que j’ai pu lire précédemment, les anérosiens qui ont fait cette découverte l’ont faîte tout à fait par hasard, sans la rechercher au départ,

oui et non

chez moi, cela s’est passé de la manière suivante,
à partir d’un moment j’ai senti le plaisir pouvait m’entraîner dans une direction,
je me suis laissé faire car c’est par là qu’il semblait le plus envoûtant,
le plus intense et le plus dépaysant

dépaysant, étranger à nous-même, en tout cas à notre moi habituel auquel on est habitué,
à partir d’un moment on se surprend à se dire,
“tiens, c’est moi qui ait crié comme cela, qui a gémi comme cela”,
“tiens, c’est moi qui sent comme cela, qui a envie de se lâcher comme cela, de s’ouvrir comme cela”
“tiens, c’est moi qui ait bougé comme cela”
“tiens, c’est moi qui a bouger mon cul comme cela, qui a envie d’ouvrir les jambes comme cela”,
“tiens, c’est moi qui sent entre mes cuisses un sexe ouvert, vibrant,
un sexe qui a envie de sentir un pénis s’enfoncer en lui”
et c’est comme cela qu’on se rend compte du caractère féminin du chemin
dans lequel le plaisir a commencé à nous entraîner
et qu’on s’est laissé faire
puis peu à peu qu’on a favorisé de plus en plus
parce que cela nous plaisait, cela nous faisait envie,
cela faisait aussi peur mais en même temps cela excitait,
on ressent que c’est une véritable aventure, une progression dans l’inconnu

au début du phénomène, on a des doutes, on se demande si on a rêvé,
dans le feu de l’action, des choses inhabituelles se passent,
étrangères à notre nature, en tout cas à notre nature jusque là

mais peu à peu le doute n’est plus possible
quant à leur caractère