#30104
bzo
Participant

J’écrivais hier à un ami que ma pratique évoluait peu, et je me demandais comment pouvait elle évoluer tant les orgasmes que j’ai durant mes séances sont intenses. Je pensais qu’il était impossible qu’elle évolue.
Et bien je n’en suis plus très sûr aujourd’hui.

pour en revenir à ce que tu as écris ici

et si l’évolution consistait non pas à une escalade de l’intensité et de la durée de tes orgasmes?

oh cela va certainement être encore le cas un certain temps,même un temps certain
si je me réfère à mon parcours
sans même parler des super O

je peux te prédire que tu as avoir des orgasmes de plus en plus longs, délicieuses expériences
et puis les super O, ah les super O, il va y avoir les super O
là on passe encore dans une autre dimension, difficilement descriptible,
il n’y a pas moyen de les confondre avec autre chose en tout cas,
si tu te poses la question si tu as eu un super O
alors c’est que ce n’en était pas un

quelques prévisions de croissance à courte échéance

mais après…

je vais m’y hasarder
mais d’abord une petite théorie,
cette course aux orgasmes et aux super O,
on est là dans le versant masculin du plaisir prostatique,
une sorte de compétition avec soi-même,
un furieux besoin de galoper, de jouir à tout prix,
un besoin de performances

peut-être ton évolution sera au contraire une diminution des orgasmes,
voire un arrêt complet des jours durant,
compensée par un plaisir de tous les instants de plus en plus riche, de plus en plus nourrissant

tu me vois déjà venir sans doute,
c’est mon dada, c’est le plaisir au féminin que j’évoque là,
un plaisir qui ne se mesure pas en nombre d’orgasmes, ni même en intensité de plus en plus renversante
ni non plus en super O

mais en cette qualité de tous les instants d’un plaisir dans tout le corps,
tellement proche d’une félicité, d’une extase, de la chair,
d’une extraordinaire sensation d’épanouissement, de bien-être jusqu’au plus profond de notre être,
de se sentir en accord avec tout, avec rien,
avec nos abysses, les forces animales au fond de nous,
sentir tout notre être tellement bien dans l’instant,
léger, tellement léger