#30569
bzo
Participant

j’ai déjà évoqué cette accélération depuis quelques jours de mon évolution,
elle est toujours là,
de plus en plus là en fait

depuis que j’applique cette alternance de moments d’action et de moments d’écoute,
au début j’arrêtai carrément tout
pour être à l’écoute le plus possible de tout ce qui avait été éveillé,
là désormais c’est devenu beaucoup plus fluide, beaucoup plus naturel,
mes actions alternent avec des sortes de ralentissement de l’action,
moments de dégustation, moment d’imbibition, moment d’imprégnation

ce qui en a résulté, c’est que je suis devenu ultra-sensible au moindre contact durant la séance,
mon sexe effleure ma cuisse,
je pars en vrille en moi, je m’enfonce dans de l’ouate chaude et frissonnante,
sensation d’être un fétu de paille emporté par des vagues tellement puissantes

la puissance, parlons-en, elle est tellement douce,
une puissance tellement douce règne en moi, une douceur tellement puissante,
c’est ineffable par moments, ineffable de chez ineffable
cette douceur qui m’envahit, cette douceur d’une puissance inouïe,
cette caresse onctueuse généralisée en moi,
quelle main est capable de tant de douceur?
quelle main est capable de traverser ainsi mes organes avec une telle douceur?

je m’abandonne complètement à cette douceur, à cette onctuosité,
quelle volupté, quelle langueur,
je me caresse, mon corps s’enflamme

cette accélération dans mes sensations, leur intensité, leur qualité,
elle culmine de plus en plus,
cela de vient vraiment étourdissant à ressentir,
parvenir à se sentir femme à ce point-là pendant de longs moments,
quelle ivresse, quelle bonheur dans ma chair,
portes entrebâillées sur l’infini

cette accélération dans mes sensations, elle devient tellement vertigineuse,
je pose les mains sur moi
et c’est comme si toutes les forces obscures en moi, s’éveillaient instantanément,
je sens que plus rien ne manque dans mes jeux,
c’est extraordinaire,
je fonce à toute à allure , jamais la route ne m’a semblé aussi belle, aussi agréable,
ce plaisir me rassasie, ce plaisir me comble,
ce plaisir n’arrête plus de me surprendre, de m’envoyer dans des territoires inconnus,
ma chair est devenu un théâtre d’improvisation pour mes abysses,
une femme y dort, c’est son antre, cette obscurité sans fin
mais elle est comme une fleur épanouie, resplendissante au grand jour
quand je lui offre ma chair comme terre à labourer, à cultiver,
comme terre à ensemencer dans l’instant