#31125
Envole
Participant

Hello à tous les deux @Jieffe et @pcommep 🙂

Tant mieux si ces quelques idées vous aident.


@pcommep
: je viens de lire ton fil que je n’avais pas encore découvert, désolée !!!!
C’est extrêmement intéressant, de nombreuses choses se rapprochent de mes expériences (même si évidemment on n’est pas dans le corps de l’autre, mais ça fait écho à des réflexions que je me suis faites !!!)

Pour tenter de répondre à cette question que tu posais sur ton fil (désolée je réunis tout en un ici, c’est plus simple 🙂

Une petite question concernant ces sessions féminines, il y a toujours deux phénomènes liés :
– la sensation d’avoir deux flux électriques entre d’une part, mon pénis et mes testicules, et mes cuisses d’autre part, un peu dans la pliure entre pubis et cuisses, en gros ;
– la sensation d’avoir (j’ai un peu de mal à les situer) des muscles de chaque côté de mon pubis, près de mon bassin, qui m’ouvrent…

Alors pour ce qui est des flux électriques, je vis la même chose, et maintenant ils vont dans tous les sens, entre mes tétons, mon point G (le P renommé dans mon langage trans), mon clitoris (un point situé vers l’endroit où le clitoris est chez les femmes nées femmes, et qui chez moi est très sensible, à la base de la hampe du pénis), mes grandes lèvres (le scrotum), mon vagin intérieur (oui j’ai dans la tête la prédisposition à avoir un vagin, et je ressens un plaisir intérieur très fort dans les cavités situées derrière les parties génitales masculines), l’utérus (que j’appelle aussi abdutérus, qui est situé dans mon abdomen), mes fesses, le sillon interfessier, les pieds, le long des jambes, le dos, et évidemment le cerveau. C’est là que je vais répondre aussi @Jieffe 🙂

Au sujet du cerveau, en fait si vous pensez à la petite lumière qui flashe dans la tête quand un homme éjacule, et bien, je vous conseille de guetter (sans stress hein !!) tous les petits flashs, moins forts mais tout aussi agréables, qui occurrent dans votre encéphale lors de vos séances d’amour. Vous vous apercevrez (si vous fonctionnez comme moi, mais je pense que sur ce point tous les cerveaux humains fonctionnent de la même façon…) que ce sont en fait plein de petites sensations de plaisir, plein de petites ampoules qui s’allument successivement dans votre tête, devant, derrière, sur le haut (le chakra couronne du yoga), au milieu (le troisième oeil du yoga), sur les côtés…

Et l’idée n’est pas de savoir et d’enregistrer exactement où chacune de ces petites lumières s’allument (parce que ça bloque le processus si on est trop en observation clinique, froide), mais de bien déguster toutes ces petites étoiles, tous ces petits allumages…Et à un moment, de lâcher prise sur les sensations corporelles, et de n’être plus que dans la fête du cerveau, et laisser faire au corps toute sa petite cuisine.
Et là ça commence à être vraiment génial…D’où ce petit texte que j’ai écrit hier après une séance d’anthologie (pour moi) :

“Je viens d’avoir mes premiers orgasmes de femme
intérieurs, puissants, jaillissements intérieurs, le feu qui frappe, la vague qui prend, qui serre, qui surpasse, qui ravage…
trois fois de suite…
Après une heure de préparation, de jeu subtil avec mon petit plug décidé…
à apprécier la diffusion progressive des picotements et vibrations de plaisir à partir du point de contact
vers tout le vagin, l’utérus, l’abdomen…
Tout en appréciant toujours les petites lumières allumées dans le cerveau…Toujours là…
et entre le cerveau et les points de départ, c’est quand la connexion des deux ondes se fait…que ça explose 🙂
Mmm c’est bon…”

Un moment qui m’a fait un bien fou, dans ma quête de la féminité :
“Depuis que je vis plus le plaisir dans ma tête, et moins en le cherchant un peu partout dans mon corps, c’est comme si je me sentais beaucoup plus femme dans tout mon corps…Comme si là aussi le fait d’avoir des organes génitaux intérieurs créait ipso facto une prédominance de la jouissance du cerveau sur celle des organes…
D’où également une vision plus élevée du plaisir, deux fois plus haut !!! 🙂
D’où aussi la nécessité de correspondre aux demandes du cerveau en termes de plaisir : la vue, l’odorat, l’ouïe…Et pas seulement les sensations du sexe.
Sensations du sexe qui se sont également déplacées, elles sont beaucoup plus hautes aujourd’hui, vers l’abdomen….
Là aussi, le contact avec l’intestin, parcouru de neurones, doit aussi faire pour la connexion avec le cerveau…”

Aujourd’hui je sais que la zone la plus sexuelle de mon corps, c’est une petite bande de chair qui est située au milieu de mes deux seins, mais plus bas que les seins, au dessus du nombril. Dès que je la caresse, je sens une onde de plaisir qui diffuse dans tout mon corps. Ce n’est pas renversant, mais c’est très électrisant. J’ai découvert cette zone récemment, à un moment où les échauffements génitaux du matin se manifestent, au réveil : chez moi ils sont de plus en plus limités, mais assez présents pour constituer comme une force motrice que je décide de faire remonter dans l’abdutérus, parce que j’ai compris (cf ci-dessus !) que plus le plaisir est situé haut dans le corps, plus il est fort et en même temps délicieux (d’où la puissance des tétons je pense…)
Et donc en orientant l’énergie motrice du pénis vers la remontée, j’ai senti cette zone, au-dessus du nombril (très au-dessus même, elle fait dix centimètres de haut et part de dix centimètres au dessus du nombril) qui est comme un espace un peu mou, laiteux, soyeux, qui, dès que je le caresse un peu en appuyant très légèrement, envoie des impulsions électriques partout !!!
Et même, rien qu’en pensant à cette petite zone, qui est comme le petit coffre fort où l’or du plaisir se dépose, en remontant de la forge du bas (tiens on dirait de la pensée alchimique !!! L’alambic serait-il une métaphore du plaisir sexuel !!!???) je commence à éprouver des choses très agréables, en particulier entre les deux yeux, où se situe le troisième oeil, mais aussi toutes les glandes hormonales…Et quand les hormones s’en mêlent, ça devient un festival !!!!

Il y a aussi un endroit assez fort, c’est le devant de l’abdomen, entre le nombril et le clitonis…Mais bon j’en parlerai une prochaine fois !!!

Quant aux muscles du pubis dont tu parles @pcommep, oui effectivement, il y a des muscles un peu partout dans cette zone. Encore une fois la focalisation masculine sur le pénis peut faire croire qu’il n’y a que la que la force se situe dans le bas du ventre, mais pas du tout. Par exemple depuis hier j’ai vraiment pris conscience de mes muscles fessiers, et c’est très très bon…

Bonne journée à tout le monde, tout le meilleur !!!!

Naomi