#31956
bzo
Participant

je sors d’une séance, j’ai encore le coeur qui bat la chamade
et je sens le plaisir refluer partout en moi,
il se retire, il retourne dans sa tanière,
il m’a encore rendu fou , le bougre

toujours pas de scénette inspirée de ma séance, j’en brûle d’envie
mais comment restituer ces sensations?
leur réalisme, leur finesse, leurs nuances sans cesse changeantes
mais tout cela ne sont que des mots,
ils ne veulent plus rien dire pour moi actuellement,
il y a quelque temps, ils rendaient assez bien ce que je vivais
mais là,
cette volupté qui s’empare de ma chair, qui l’emporte,
cette félicité qui s’empare de moi,
non je ne m’y essaierais que si un jour je crois que je peux y parvenir sans trahir ce que j’ai vécu

pourtant en fait, je me rends compte que ma séance n’a pas changé beaucoup,
je n’arrête pas de remettre en question ces contacts avec mes parties génitales directement avec les doigts,
ce thème me travaille
et tant que je n’aurai pas acquis des certitudes,
cela continuera, je ne suis pas du genre à lâcher le morceau

le fait est qu’il y a très bien moyen de se débrouiller sans,
la finesse, la variété des sensations devient incomparable,
aussi il y a un lent crescendo tellement délicieux, tellement régulier,
un décollage tranquille mais qui peut faire monter tellement loin,
cette sensation d’équilibre aussi, d’harmonie
entre les différents acteurs participant à la progression du plaisir

d’un autre côté dès que je descend les doigts au contact de mes bijoux de famille,
il y a immédiatement cette explosivité, ce démarrage vertical,
c’est tellement instantané, on est vraiment collé à son siège, à bord d’une fusée qui décolle,
aussi cette animalité, on se sent chair en train de coïter, chair en rut

cependant adieu la finesse d’il y a quelques instants,
cette finesse, cette limpidité incomparable des sensations,
cette lente et régulière progression de la tension sexuelle,
là désormais c’est en dent de scie, on décolle à la verticale, on retombe,
on redécolle , on retombe à nouveau

beaucoup moins de variété aussi,
la sensation que c’est quand même beaucoup plus limité,
même si dans l’immédiat, c’est comme si on avait allumé un turbo

d’où l’idée d’alterner, j’y suis assez bien arrivé dans cette première séance ce soir,
délicieux, comment pourrai-je me plaindre,
j’atteins désormais de telles hauteurs dans ma chair, avec ma chair,
cependant j’en veux toujours plus,
j’en veux toujours plus car je sais qu’il y a aucune limite,
je l’ai déjà tellement souvent vécu ,
je le sais , il n’y a aucune limite,
dès lors au plus on pousse dans la bonne direction, au plus incroyable, au plus magique, cela devient

donc j’ai assez bien réussi d’alterner les moments où je cajolais
mes génitaux avec les cuisses, tantôt avec les doigts,
cela a bien fonctionné, c’était très bon,
cependant c’est quelque chose entre les deux,
cette finesse, cette limpidité sans pareilles que j’ai évoquées plus haut,
elle n’est plus tout à fait là

alors je ne sais pas, je continue d’explorer,
autant j’ai immédiatement senti que dans mes micro-séances, chez moi assis à mon bureau
ou bien au boulot aux toilettes,
ou encore debout, enfin partout ailleurs hors de mon lit,
dans ces petites séances qui durent au maximum 3 à 4 minutes,
là les contacts avec les doigts étaient totalement justifiés
et trouvaient tout naturellement leur place,
il s’agit ici de lever autant de plaisir, de sensations fortes que possible
en un minimum de temps
alors que mes séances au lit, c’est autre chose,
c’est un voyage, une lente, une patiente exploration aux confins de moi-même
et là je ne suis pas du tout sûr que cette immédiate explosivité ait sa place,
plus du tout sûr en fait

mon premier super O au féminin et celui qui a suivi le jour suivant,
j’y avais été uniquement avec les cuisses
mais avec les doigts dans la région, chipotant mes attributs,
je suis sûr que je pourrais obtenir des orgasmes très explosifs, très animals
en me labourant puissamment, pas forcément des galops mais puissamment,
avec beaucoup d’insistance, bien en profondeur, bien à fond

cependant est-ce que je cherche? sans doute de temps à autre cela fait du bien,
bref la bonne formule est encore à trouver