#32678
Andraneros
Participant

Bonjour @oilofozil.
Votre retour sur le forum s’est fait quelques minutes trop tard pour que j’ajoute votre témoignage à mes commentaires sur les fantastiques progrès d’ @epicture.
Vous dites :

Le décalage se crée, sans pour autant créer une césure entre nous.

C’est une des grosses difficultés que doivent vaincre nos amis qui ont su ou pu développer leurs aptitudes orgasmiques à de tels niveaux. Quand un homme mono-orgasmique essentiellement sensible à des caresses génitales devient un être multi-orgasmique, dont les zones érogènes s’étendent à tout le corps, capable de vivre des orgasmes prolongés renversants par la seule force de son esprit, aussi souvent qu’il le désire, il devient à tous points de vue un homme nouveau et si le lien avec sa femme ou son compagnon n’est pas très solide le risque d’une fracture est très fort. Celle ou celui qui, au sein du couple, ne peut ni partager une telle évolution, ni la suivre, ni l’accepter se retrouve face à un inconnu, ce qui peut très vite devenir, dans la frustration qu’engendre cet écart, face à un « monstre ».
En sens contraire je partagerais votre ressenti :

je ressens une sorte de culpabilité,

si j’avais l’impression que ma femme éprouvait un sentiment d’abandon ou si elle avait l’impression de vivre avec un inconnu.

J’ai l’impression d’être devenu un mauvais amant, et pourtant…

En ce qui concerne les pratiquants du plaisir prostatique ils constatent et témoignent que plus ils avancent dans la maîtrise de leurs aptitudes orgasmiques, plus ils se sentent en communion avec leur partenaire quand elle ou il accepte leur transformation. C’est bien ce que je ressens. Mon sentiment, issu de mon expérience, est qu’en outre plus mes orgasmes sont puissants, plus ils durent, plus ils se répètent plus ma femme se met à vivre mon plaisir, plus elle s’abandonne au sien. Nous touchons ce qu’Adam décrit dans ses expériences d’orgasmes tantriques, de circulation de l’énergie.

Mon bonheur est que ma femme a accepté mon cheminement, sans trop vouloir y participer au début (la lenteur de mon évolution a sans doute facilité son acceptation). Elle a ainsi pu constater que je changeais à l’occasion de nos ébats. Elle a pu constater que mois après mois je « m’occupais beaucoup mieux » d’elle. Elle a pu constater que je jouissais avec de moins en moins de retenue, ce qui l’a conduit à faire de même sans même en être consciente. Pour reprendre une expression à la mode en politique économique elle a bénéficié d’un effet de ruissellement(sans jeu de mots bien sûr !). A partir du moment où elle a accepté de laisser paraître son envie de jouir même en face de moi, en brisant les tabous issus de son éducation, elle a découvert qu’elle pouvait jouir elle aussi beaucoup plus profondément. A ce point elle a compris ce qu’était mon cheminement. Depuis elle en fait partie, de même que je fais partie de celui qu’elle entreprend désormais.

Vous demandez @oilofozil :

Saurons-nous un jour le nombre de personnes qui seront décédées en pleine jouissance prostatique ?

En fait jamais parce qu’il y a forcément un complot pour déclarer toutes les morts orgasmiques comme des crises cardiaques. Sauf si on retourne la question en considérant la majorité de ces dernières sont en réalité des morts causées par l’Orgasme Suprême !

Bon cheminement @oilofozil.