#33737
bzo
Participant

mon être évoluait encore dans du coton, entre les bras du sommeil
mais d’autres bras, masses de chair bien réelles, chargées de vie, chauds, puissants
m’attirèrent à eux doucement, irrésistiblement,
je sentais des mains douces et à la fois avides sur mes épaules
tantôt caressant lentement, tantôt me serrant, cherchant à attirer toujours plus,
à m’envelopper dans une étreinte de chaleur sensuelle et protectrice

je me sentais au nid tandis que dans mon bas ventre,
une chaleur liquide se manifestait de plus en plus,
commençant à déborder de mon bassin,
se propageant lentement dans mes jambes, remontant dans mon tronc,
mes cuisses se pressaient lentement contre mes couilles,
les remuant, les frottant, méticuleusement,
de bonnes ondes, de merveilleuses ondes de volupté
tandis que tout mon corps bougeait très lentement, très très lentement ,
en mode liane lascive extra lente,
créant bientôt une houle paresseuse de volupté dans tout mon être

je baignais dedans, mon petit nid en était inondé,
entre mes propres bras j’étais bercé, trempé de sensualité, d’ivresse douce, cajolante,
des contractions me remontaient dans les entrailles
je les faisais durer, durer, durer,
millimètre par millimètre, la chaleur volcanique gagnait du terrain,
je freinais autant que possible, presque du sur place,
de l’embrasement tournoyant au ralenti

je glissais trois doigts dans mon anus-pussy, je les enfonçais autant que possible,
quelle douce explosion dans mes entrailles,
je les maintiens bien en place tandis que mon bassin danse autour de cet axe en moi,
l’explosion continue pendant de longues secondes comme un cornet de chaleur incroyablement dense,
je reste ainsi dans une espèce d’extase qui maintenant m’a saisi des pieds à la tête

alléluia, la journée commence bien