#34076
bzo
Participant

que de moments magiques encore ce soir au lit, comme hier soir,
courbes interminables de mon plaisir,
courbes dansantes de mon plaisir,
comme je suis bien en mode liane lascive,
à me laisser aller, à m’abandonner, à bouger ainsi en toute liberté, sans aucun tabou,
à sentir cette féminité épanouie, florissante, de plus en plus présente en moi

la volupté à partir d’une certaine densité, à partir d’un certain degré d’intensité,
crée une telle sensation de béatitude dans tout le corps,
douce, langoureuse extase de ma chair enivrée,
je n’en finis pas de frotter mes cuisses contre mon sexe, contre mes couilles,
de frotter une jambe contre l’autre,
de me caresser lentement sans cesse, la poitrine, les flancs,
partout où il y a de la peau ou des muqueuses,
je suis tout en courbes, frémissements et frottements

la bouche, aussi, j’ai rapporté il y a quelque temps que j’ai découvert cette zone, ses possibilités,
dorénavant c’est totalement intégré,
j’adore passer lentement les doigts sur mes lèvres entrouvertes,
sentir mon souffle chaud, haletant contre ma paume,
sentir mes gémissements comme des colombes pas pressées,
qui s’attardent un peu entre mes doigts sur mes lèvres

et puis je presse, je presse par en bas, les contractions qui montent
qui m’apportent les bonnes vibrations de ma prostate, ma très chère complice ,
par moments, cela devient tellement divin,
de sentir comme un engin me remonter dans les entrailles,
tout fond sur son passage, tout se transforme en nectar,
comme je voudrais que tout se fige comme cela pour l’éternité,
avec ce bien-être généralisé dans mon être,
cette divine sensation de béatitude qui m’a envahi des pieds à la tête

quel plaisir épanouissant, quel papillon merveilleux déploie ses ailes quelque part en moi,
je vogue, je vogue, sous des cieux lointains, je suis loin, tellement loin,
cette brise des tropiques, chaude, chargée de parfums délicats,
cette paix, cet apaisement dans ma chair
en même temps que les puissantes et calmes vagues de cette volupté ineffable,
que s’arrête l’instant ainsi,
que ce baiser des cieux dans ma chair perdure jusqu’à la fin des temps