#34223
bzo
Participant

Mon pénis : bien sûr qu’il est toujours présent. En revanche, il n’agit vraiment plus comme tel. Tu sais que clitoris et pénis relèvent du même groupe de cellules, et à y bien regarder, ont énormément de similitudes de structure et de fonctionnement. Et ma sensibilité s’est complètement déplacée dans le gland

oui, je m’excuse, je me rends compte que je t’ai mal lu,
nous pensons à la même chose ici et nous vivons quelque chose de très similaire, enfin je crois,
tout cela est tellement une question d’interprétation
et les mots sont parfois si difficiles à trouver pour décrire es phénomènes si subtils et complexes

une reconversion des ondes sexuelles émises par notre sexe et ses environs
en quelque chose de différent,
au moins durant la pratique

J’ai essayé de me masturber de façon masculine, mais je n’y arrive plus, et cela n’a vraiment plus aucun intérêt pour moi.

oui tout à fait, je suis bien d’accord,
bien que certains par ici pratiquent des techniques de masturbation optimisée
sans aller jusqu’à l’éjaculation,
telles que décrites dans le livre de Mantak Chia
c’est peut-être puissant
mais cela ne m’intéresse pas du tout
avec ce que je suis capable de vivre désormais durant ma pratique,
c’est tellement riche, tellement épanouissant, tellement riche, tellement puissant,
c’est devenu une aventure tellement haletante, tellement riche en découvertes
et puis ce que je fais émerger de moi, ce que je découvre de moi,
les sonorités, les accords que je parviens à tirer de mon instrument,
tout ce féminin tellement haut en couleurs,
tout cela me convient
et je me sens complètement rassasié sexuellement

je n’éprouve aucun besoin de me masturber,
soit depuis bien deux ans tout de même que je ne l’ai plus fait,
et pourtant je n’ai d’autre activité sexuelle que ma pratique
mais elle satisfait ma chair,
je n’éprouve aucun besoin de me masturber
même après avoir regardé du porno
mais même regarder du porno , me tente de moins en moins,
pourquoi le faire alors qu’avec moi-même,
j’obtiens un plaisir tellement plus intense, plus riche et plus épanouissant en quelques instants?

c’est la différence entre vivre une aventure unique, palpitante, soi-même,
la vivre dans sa chair, avec tout son être, avec tout ce qu’on a en soi,
avec des forces qu’on ne soupçonnait pas au fond de soi
et qui se révèlent de plus en plus séance après séance

et puis juste regarder sur un écran d’autres prendre leur pied
ou faire semblant de le prendre, vivre vaguement, un peu, ce qu’ils font, par délégation

les énergies que peuvent produire mes couilles et mon pénis,
je veux en obtenir des ondes qui donnent du plaisir au féminin en moi,
qui augmente son territoire, l’enflamme, la font s’envoler
et j’y arrive complètement désormais,
parfaite fusion entre les vibrations de ma prostate et de tout le reste du corps
et aussi de ce que j’obtiens depuis mes parties génitales d’homme

ainsi j’obtiens cette sensation de se faire l’amour, si sublime à vivre,
sensation qu’on nous fait l’amour,
le on pénétrant, étant en même temps le nous pénétré
sensation en même temps que le on pénétrant est quelqu’un d’autre,
le nous pénétré aussi
mais que les deux, en même temps,
le nous étant en même temps quelqu’un d’autre et en même temps nous,
infini et trouble jeu de miroirs dans la perception des sensations
toutes les nuances et fluctuations que cela génère
entre la sensation mâle de pénétrer et la sensation féminine d’être pénétré

il y a comme une sorte d’équilibre et comme une collaboration , tendues vers le même but,
que je suis parvenu à mettre au point entre ces différentes énergies à l’oeuvre
provenant de ces différentes sources,
la prostate par l’intermédiaire chez moi, des contractions,
mes parties génitales, mon anus-pussy et puis tout le reste du corps,
avec les caresses, le mode liane lascive

tout cela forme un ensemble tellement riche et multi-forme
que cela me satisfait totalement,
je n’ai pas besoin d’autre chose

e n’ai pas d’anus-pussy. Je ne touche pas à mon anus.

j’y mets les doigts, j’adore aller y farfouiller
mais ce n’est pas mon anus que je touche et en aucun cas du plaisir anal que je ressens
mais bien le seul sexe que je ressens dans ces moments, celui que tu as aussi
et que tu aimes sentir pulser, vibrer en toi, transformer tout en miel,
faisant fondre tes entrailles encore et encore,
qui donne la sensation que le bassin tangue comme un bateau ivre
avec toutes les vagues de volupté qui y passent et repassent

mon appareil génital, source de mon plaisir. Contrairement à toi, je ne ressens pas cela.

il est tellement difficile d’expliquer, ce sont des phénomènes souvent tellement subtiles et complexes
que les mots me trahissent ou n’expriment que très partiellement ce que je voulais dire

ce que je voulais dire par là, c’est que quand j’effleure des doigts mon sexe
ou que je laisse traîner un doit sur mon gland, plus précisément le méat urétral,
ce n’est pas un plaisir d’homme que je ressens,
c’est quelque chose de différent, tout ce que je fais, donne du plaisir au féminin,
est ressenti du côté du féminin

Le pôle masculin, baril de poudre

non, ce n’ai pas ce que j’écris, le baril de poudre, c’est le féminin,
le masculin, c’est juste la mèche qui allume le baril, c’est en cela qu’il est nécessaire, indispensable,
c’est son rôle et au mieux il l’accomplit durant la séance,
au mieux le féminin peut prendre son envol en nous

la comparaison a ses limites car le féminin n’explose pas, enfin peu, en tout cas chez moi
ce sont des montées beaucoup plus graduelles,
tout en lascivité, en ondulations soyeuses, arabesques feutrées, animalité féline,
en nuances variant constamment,
plutôt d’interminables extases, avec des vagues de volupté qui m’entraînent toujours plus loin,
jusqu’à ne plus savoir qui je suis et où je suis

est-ce que ce sont des orgasmes? je n’en sais rien,
c’e”st tellement différent de mes orgasmes d’homme avec pénis dressé, enfin de ce que je m’en souviens
mais aussi tellement différent de mes orgasmes prostatiques

Ma bouche : certainement à développer. Mais, à ce jour, c’est une zone effectivement très sensible, mais avec laquelle je ne joue pas trop seule. J’adore tellement quand mon compagnon m’embrasse, que cela lui est un peu réservé…

hum, c’est du sacrifice, chez moi elle a acquis une place tellement importante en un peu de temps
dès que j’ai découvert tout son potentiel,
juste la main négligemment sur la bouche, comme si vaguement on baillait,
cela fait comme un nid où les gémissement viennent se poser un temps avant de s’envoler,
cela fait comme une partouze sonore entre les doigts,
sensation d’intimité délicieuse, de sensualité feutrée
et puis comme je l’ai écrit, les vibrations semblent monter de tout en bas
et venir vaginiser la cavité buccale et les lèvres
c’est puissant, irrésistible, tellement chargé de sensualité animale