toujours dans la menuiserie,
cette après-midi, assis nu sur ma planche, les couilles couvertes de sciure de bois,
j’ai failli me couper une roubignolle avec la scie sauteuse, un moment de distraction
tellement agréable nu, le contact de tous ces matériaux sur une peau
qui d’habitude est couverte par des vêtements
et puis de temps à autre,
mes mains baladeuses s’en donnent à coeur joie,
je dépose la scie et puis c’est parti,
ma chair s’enflamme si vite
la volupté, quel délicieux mot,
quand elle m’envahit, que des pieds à la tête j’ai des frissons
et puis ce nectar chaud, tellement câlineur qui envahit mes cellules,
on aurait envie que cela ne s’arrête jamais,
que l’instant se fige dans cette félicité absolue qui traverse la chair
instant d’éternité, s’épanouir, s’envoler,
se parer de toutes les couleurs de l’arc en ciel