#34451
bzo
Participant

à poil dans mon appartement,
avec mes couilles qui battent la chamade dès que je commence à marcher,
assis, frottées, pressés, par mes cuisses contre lesquelles elles sont bien blotties,
j’ai le bassin rempli de bonnes ondes, de suaves ondes, la plupart du temps,
qui me donnent envie constamment de me toucher, de me caresser,
de me mettre à onduler lascivement de tout le corps et de faire monter des contractions

je cède souvent à ces envies, n’importe où, dans la cuisine, dans la salle de bain, aux toilettes,
dans plein de positions différentes, mettant en oeuvre toute une imagination sexuelle
pour varier à l’infini les effets obtenus

déconnecter mon moi pensant, abdiquer toute volonté, me laisser entraîner,
sentir les vagues m’enlacer, être envahi par cet océan doux, chaud et frissonnant
qui semble me caresser jusqu’à l’âme

félicité en quelques instants de tout mon être,
une infinité de soie m’enrobe et me roule tantôt tout doucement, tantôt plus violemment,
l’ardeur des abysses, la tranquille et flamboyante ardeur des abysses,
est à l’oeuvre en moi,
divine sensation de douceur, de caressante douceur,
dans chacune de mes fibres

je m’injecte du paradis dans la chair, sans seringue, sans papier cigarette,
juste mes énergies les plus secrètes à l’oeuvre,
les forces vives de la vie et de la mort, en chacun de nous