Mots-clés : mon amour, plaisir androgyne, prostate
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bzo, le il y a 3 années et 3 mois.
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- 27 juillet 2019 à 15 h 56 min #34412
bzo
Participantaprès la canicule, des pluies diluviennes maintenant sur Bruxelles,
dehors à peine une vingtaine de degrés,
cependant paradoxe, avec les pierres des murs épais de mon habitat encore surchauffées,
chez moi à l’intérieur il fait encore étouffant malgré les fenêtres ouvertesreviens du magasin de bricolage, avais besoin de quelques mèches pour le béton,
histoire de fixer ma bibliothèque fermementsolliciter ce plaisir sexuel si spécial de mon corps,
spécial en ce sens, qu’il semble tellement n’avoir aucun rapport avec le plaisir masculin habituel,
me fait l’effet à chaque fois que je recommence après quelques heures d’activités hors de chez moi,
loin de mon intimité, loin du cocon de mon appartement
et de ses possibilités illimitées de volupté et de félicité dans la chair,
d’être comme un sorcier effectuant avec ses mains des incantations magiques sur sa peau
pour éveiller en lui des sources d’énergies sexuelles mystérieusesje me sens comme un superman, un superman du plaisir sexuel en solitaire,
en même temps, je me rends compte
que la très grande majorité des gens que j’ai croisés toute à l’heure dans la rue ou dans le métro,
s’ils étaient au courant de toutes ces activités,
ils me prendraient pour un pervers, pour un détraqué28 juillet 2019 à 10 h 03 min #34413bzo
Participantma plus grande difficulté actuellement depuis deux jours,
c’est de parvenir à m’arrêterles vagues qui m’envahissent, sont devenues tellement grosses,
des montagnes mouvantes de douceur, de volupté, de chaleur ondoyante,
de nectar qui fait frissonner jusqu’au fond de l’âmeelles m’emportent immédiatement, une félicité ineffable m’envahit,
je n’ai plus qu’à laisser faire mon corps,
moi je ne suis plus que râles et gémissements,
je deviens totalement hors de contrôle, c’est si boncomme ce corps n’a pas de limites,
je suis là dans ces territoires où le désir règne sans partages,
je m’y dissous si aisément désormais
que vraiment je dois faire preuve d’un moment de volonté surhumain à chaque fois pour m’arrêter
car il est si facile d’y replonger, juste un léger mouvement du doigt sur la peau,
un mouvement imperceptible du bassin
et déjà le plaisir se ré-empare de moi,
et je me tords et ondule de tout le corps à nouveau
comme habité par le démon du plaisirtoutes les forces vives qui dorment au fond de moi, sont au rendez-vous,
quelle meute magique,
comme c’est bon d’être leur jouet docile,
malmené tendrement,
malmené et emmené jusqu’en haut de la montagne,
des éclats de rire partout, ma chair est devenue une fête tellement généreuse,
une fête jusqu’au ciel,
une pluie de bannières en soie de toutes les couleursma lascivité chérie, tellement ondoyante, tellement soyeuse,
des marais profond jusqu’au ciel,
vivre l’épanouissement dans l’instant,
vivre en accéléré le cycle de la larve, de la chrysalide,
jusqu’à l’envol final, emporté par des ailes géantes multicoloresle vivant dans l’instant qui brûle de toute l’incandescence dont il est capable,
c’est la flamme de l’éternité qui s’allume un instant,
né de la luxure immodérée, né du dialogue avec les abysses,
né d’un amour, né d’un frisson ardent,
né d’un cœur qui a soif, né d’une chair emplie de désir28 juillet 2019 à 11 h 06 min #34414bzo
Participantje vais mettre un slip pour la journée
sinon je ne parviendrais pas à travaillernu, avec les contacts entre mes couilles et mes cuisses quand je marche, quand je bouge,
mon bassin est empli de suavité, d’ondes chaudes
et j’ai directement envie de me toucher, de me caresser,
de commencer à onduler sur place en faisant monter des contractions,
à me mettre la main au anus-pussy, à en frotter les lèvres,
à y enfoncer les doigts bien profondément, à les remuer,
jusqu’à sentir mon âme en transele slip , c’est ma ceinture de chasteté à moi,
vivement que je termine cette bibliothèque,
après je pourrais baigner dans la luxure autant que je veux durant mon temps libre28 juillet 2019 à 12 h 32 min #34415bzo
Participantmais un slip, cela s’enlève si facilement, ah la la …
enfin ça va déjà mieux tout de même,
je suis un peu plus concentré sur mon travail,
même si je ne peux pas m’empêcher de m’interrompre régulièrement,
de me mettre la main dans la culotte, de me caresser, de me chipoter,
de commencer à onduler,
de jouir, de jouir, de jouir en frissonnant
et en gémissant comme un bienheureux28 juillet 2019 à 13 h 05 min #34416bzo
Participantarf, je suis bloqué dans mon travail,
il va falloir que je me déplace dans une menuiserie pour faire faire certaines pièces,
j’arrête pour l’instant,
je peux enlever mon slip
et m’envoyer en l’air tout le restant de la journéeje suis devenu une machine à jouir, une machine à faire l’amour,
assumant en même temps le rôle de l’homme et le rôle de la femme
(le plus délicieux, le rôle de la femme,
j’ai le cerveau envahi de soie chaude, mouvante, rien que d’y penser,
à toute cette féminité éveillée en moi, qui peut se met en un clin d’œil à bouger tellement lascivement en moi,
avec tellement d’abandon, avec tellement de frissons dans la chair,
mon sexe s’est dressé, acquiesce à tout ce que j’écris en opinant du chef,
il est aux premières loges, le bougre, je l’ai reconverti,
il participe pleinement à la fête, il sait de quoi il parle)29 juillet 2019 à 20 h 50 min #34425bzo
Participantune question intéressante que je me pose dans ma cage dorée
d’où je chante les délices de ma pratiquevaut-il mieux éprouver un plaisir moins conséquent, moins riche, moins varié et moins longuement
voire beaucoup moins conséquent, beaucoup moins riche,
beaucoup moins varié et beaucoup moins longuement
avec quelqu’un d’autre,
une autre personne donc,
qu’atteindre des sommets absolus de plaisir, des sommets absolus de qualité de sensations
avec un nombre incalculable d’orgasmes à la clef
mais tout seul?un dicton populaire nous suggère qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même,
est-ce vrai aussi dans l’amour physique?quand mon moi masculin caresse, manipule par l’intermédiaire de mon corps et fait jouir interminablement,
mon moi féminin,
toutes ses actions sont exactement celles qu’elle attend,
celles que ma chair à travers elle, désire, celles qui la rendront folle d’ivresse,
qui la feront monter jusqu’au cielbien évidemment puisqu’ils partagent le même corps, le mien en l’occurrence,
parce qu’ils se connaissent parfaitement,
parce qu’ils sont tous les deux en moi,
ils s’ébattent en parfaite coordination, en parfaite synchronisation,
enfin quand tout fonctionne bien, quand tout tourne comme il faut,
ce qui désormais chez moi, est le cas très souvent,
une bonne partie du temps en tout casles imperfections de l’action, j’ai même appris à les tourner en force,
en prise de recul dans l’instant, pour décoller encore plus haut, encore plus loin,
l’instant d’aprèsparce que j’ai développé ces deux pôles en moi,
parce que je suis capable de les faire s’ébattre,
ils peuvent aussi en moi s’unir totalement, complètement,
ne plus faire qu’un en moi et me faire connaître ainsi des sommets inouïs
communion ardente, communion fusionnelle, dans l’instant, incandescence unique,
ce que je ne pourrais jamais, mais jamais atteindre, avec une autre personne
ou du moins, très peu probabled’un côté, nous avons donc un plaisir absolu,
un plaisir atteignant avec le temps, avec l’expérience,
avec le développement d’une technique riche, sophistiquée, variée,
une sorte de perfection et de puissance absolument inégalables
avec une palette de sensations diversifiées à l’infini,
un spectre allant de la pure copulation animale, du coït le plus bestial qui soit
jusqu’à des extases comme totalement dématérialisées dans l’éther,
des sensations d’irrésistible élan spirituel,
le tout avec une facilité déconcertante , souvent même après quelques instantsdes sommets et une palette donc qu’on n’atteindra jamais avec une autre personne
si on ne prend en compte que ce qu’on a éprouvé quand on était avec l’autre
en faisant abstraction de ce que l’autre a éprouvé
mais si on additionne ce qu’on a éprouvé et ce que l’autre, a éprouvé,
si on essaie de les mêler, de les entremêler inextricablement
alors les paramètres changent du tout au tout, la perspective changeen fait on peut dire même
que c’est là que les choses commencent à devenir vraiment intéressantes,
quand on parvient à mettre de côté son ego complètement
et qu’on est entièrement concentré sur l’autrevivre ensemble dans l’instant le déchaînement des énergies sexuelles,
le déchaînement des énergies sexuelles de deux corps habités par deux êtres différents,
il y a une fusion qui peut s’opérer, qui peut être vécue
malgré la barrière infranchissable d’être dans deux corps séparéscertes c’est souvent très imparfait, l’accord est difficile,
l’union est balbutiante, maladroite malgré toute notre bonne volonté, tous nos efforts,
il est en fait beaucoup plus facile d’aller plus loin, beaucoup plus loin
quand le pôle masculin et le pôle féminin sont en un seul et même corps,
quand le résultat au niveau des sensations d’un acte charnel
est reproduit et vécu dans une seule et même chairmais l’addition de deux sources d’énergies sexuelles dans deux corps différents,
peut potentiellement décupler les sensations d’une façon tellement constamment inattendue,
du fait que l’autre n’est pas en nous mais dehors avec sa chair bien à lui ou bien à elle,
avec sa volonté bien à lui ou bien à elle,
avec ses gestes et ses mouvements bien à lui ou bien à elle
du fait que l’autre nous est et restera à tout jamais,
malgré tous nos efforts de le ou la sonder, avec toutes sortes de moyens,
hors de nous, terra incognita, terre impénétrable malgré tous nos efforts à jamais,
malgré qu’ on y enfonce un braquemart le plus turgescent possible
et qu’on a notre peau tout contre la peau de l’autre
et nos mains posées sur la chair de l’autreparvenir à mêler nos énergies sexuelles, parvenir à les emmêler le plus possible,
éveille en nous un potentiel d’empathie mystérieuse, insoupçonnée,
un langage de fluides subtils de chair à chair,
une communication dans l’invisible d’être à être ayant laissé leur ego et leur moi pensant au vestiaire,
qui nous permet parfois de vivre de plus en plus ce que l’autre viton peut éveiller aussi dans une certaine mesure tout ce mécanisme tout seul aussi,
l’appliquer à un seul corps,
c’est même grâce à cela que l’on peut parvenir à vivre tout seul
une bonne partie de ce que l’on peut vivre à deux durant des ébats
mais différemment, en mieux et en même temps, en moins bien,
définitivement différemment
mais pourtant en même temps tellement semblablement, avec tellement de poins communsl’autre semble tellement différent de nous et il l’est!
mais en même temps il est fait de 80% d’eau comme nous,
avec les mêmes énergies de vie aussi au fond de lui, d’elle,
les mêmes forces subtiles dans l’invisible qui nous animent, l’un comme l’autre,
une même viande sans sexe, qui peut avoir les deux…
des nerfs prêts à nous faire ressentir tout, tout ou rien…
bref beaucoup de points communs,
beaucoup , beaucoup de points communs,
beaucoup, beaucoup de terrain commun pour vivre ce que l’autre est en train de vivrenotre source d’énergie n’a pas de sexe,
on peut la garder durant l’acte sexuel à deux, juste comme source correspondant à notre sexe,
on se restreint ainsi, on se restreint tellement,
on peut aussi profiter de ce superbe geyser qui monte en nous,
pour essayer de vivre aussi ce que l’autre vit,
essayer de vivre ainsi une communion, une communion et une union,
par delà la séparation des chairsnotre source d’énergie n’a pas de sexe,
on peut grâce à cela, dans la solitude, grâce à cette divine propriété,
développer et alimenter un pôle masculin et un pôle féminin bien séparés, bien différenciés, en nous
et ainsi vivre de véritables ébats charnels d’une richesse et d’une variété inouïes
dans un seul et même corps29 juillet 2019 à 21 h 15 min #34426bzo
Participantjuste comme source correspondant à notre sexe,
ici il faut lire:
juste comme source correspondant à notre sexe, guidé par notre ego,
et puis ici:
par delà la séparation des chairs
il faut lire:
par delà la séparation des chairs
et par delà la séparation des sexeset encore juste en-dessous,
à la place de:notre source d’énergie n’a pas de sexe,
il faut lire,
notre source d’énergie n’a pas de sexe, elle a les deux,
30 juillet 2019 à 7 h 55 min #34428bzo
Participanttant de délicieux moments déjà ce matin,
avant de me préparer à aller travaillerdu matin au soir, c’est désormais une fête voluptueuse
où ma chair et moi, nous nous envolons, ivres, déchaînés, ardents, tendres, attentifs,
nous nous épanouissons dans de belles extases et de somptueux orgasmes
quand je suis seul chez moi avec mon intimité flamboyante
et mes abysses tellement réactifsje me refuse désormais à pratiquer hors de mon nid
où je peux entièrement me laisser aller, sans retenues, sans restrictions, sans tabous,
c’est tout ou rien,
pas de demi-plaisir, pas de demi-jouissance31 juillet 2019 à 2 h 52 min #34430lighteningbolt
ParticipantRavi de voir que tu n’as pas laché ta prose ^^
Pour répondre à ta question du solo mais ultime ou duo mais moins riche, pourquoi ne pas associer les 2? Ce sont deux choses que tu peux faire distinctement, ou les associer, à toi de voir 😉
31 juillet 2019 à 13 h 05 min #34435bzo
ParticipantPour répondre à ta question du solo mais ultime ou duo mais moins riche, pourquoi ne pas associer les 2? Ce sont deux choses que tu peux faire distinctement, ou les associer, à toi de voi
bien sûr, j’espère que mon texte est suffisamment explicite là-dessus,
une vie sexuelle tout seul, développée jusqu’à un certain niveau d’excellence,
on peut se sentir autosuffisant et on l’est très certainement jusqu’à un certain pointmais à deux, c’est encore très certainement mieux,
si chacun est capable de faire le chemin vers une sexualité qui magnifie, qui épanouit,
dans des instants de plaisir charnel qui sont une fête voluptueuse et luxuriante, sans tabous
mais aussi une communion, une communion quasi mystique par moments, de deux êtres
avec tout ce qu’ils portent au fond d’eux, leur mystère de vivre, leurs énergies,
leurs capacités à vivre une sexualité bien plus vaste, bien plus riche et bien plus intense
s’ils se libèrent des contraintes et des frontières liées au genre de leur corpsje veux dire par là que l’homme et la femme peuvent vivre une sexualité en commun
ayant leurs racines dans leurs deux corps mais dépassant les genres de ceux-ci
entremêlant indifféremment des frontières physiques, leur masculinité et leur féminité,
c’est là qu’il y a véritablement union
quand l’homme peut vivre, ressentir, au moins en partie, durant l’acte, ce que la femme vit
et vice et versail y a union quand il y a un flux commun qui est généré et vécu par les deux corps
dans une libération des énergies sans tenir compte de ce qui est féminin
et qui devrait être vécu dans le corps de la femme
et de ce qui est masculin et qui devrait être vécu dans le corps de l’homme,
le tout étant emmêlés joyeusement, créant un flux commun, libre, fusionnel,
vécu en même temps par les deux1 août 2019 à 19 h 03 min #34441bzo
Participantviens de rentrer,
à poil!!!
vite!!!assis maintenant à mon bureau, je décompresse de la journée au bureau,
comme c’est bon, ce silence, cet environnement familier,
mon nid douillet avec toutes ces oeuvres d’art, ces sculptures, ces vases, ces tableaux aux murs,
ces centaines de livres dans les étagères à ma droite,
ces quelques mobiles colorés au plafond tournant lentement sur eux-même avec les courants d’air,
faisant danser inlassablement leurs formes géométriques, filiformes, gracieusesje mets les pieds sur la table,
mes cuisses viennent serrer mes bijoux de famille,
je les laisse ainsi tout contre, pressant un peu, doucement,
directement je sens leur chaleur passer dans mes cuisses,
ils semblent plus chauds que le reste de mon corps,
je sens mes couilles, mon sexe, comme s’emplir de légères et douces vibrations
et comme du nectar manifester sa présence dans mon bassin,
comme si on avait ouvert un robinet quelque part en moije croise les bras sur la poitrine, je sens celle-ci s’emplir de frissons au contact de mes mains,
je fais monter lentement une contraction tout en fermant les yeux
et je ne bouge plus, je ne bouge plus, je m’offre, je m’ouvre et j’écoute ce qui va se passer à l’intérieur,
je reste ainsi à sentir tout mon corps quasi instantanément
comme envahi par de la volupté ineffable, chaude, frissonnante,
tellement, tellement porteuse de félicité dans ma chair,
tellement, tellement apaisante pour tout mon être,
comme une immense caresse intérieur langoureusement portée en même temps partout,
mes fibres les plus intimes baignant dans la nuit de ma chair
semblent soudainement se rappeler de leur pays natalcela ne dure que quelques instants,
je ne suis pas encore prêt, j’ai faim, je suis sale de la journée, veux pas pratiquer ainsi,
juste sentir en moi l’ineffable,
me sentir empli ainsi par ce nectar qui semble venu d’ailleurs quelques instants,
une bouchée en préliminaire1 août 2019 à 19 h 50 min #34442bzo
Participantnotre rapport à la sexualité change tellement radicalement
quand on découvre les possibilités de plaisir grâce à la prostate,
j’utilise cette formule
et non pas simplement, plaisir prostatique
car ce que je fais, n’a depuis longtemps plus grand chose à voir avec le plaisir prostatique
tel qu’on l’entend un peu partout
mais la prostate intervient malgré tout chez moi, intervient constamment dans ma pratique,
y est fondamentalenotre rapport à la sexualité change radicalement donc une première fois
mais après si on se met à la pratique aneroless,
que celle-ci devient consistante,
et qu’on peut s’offrir des moments de plaisir intense, varié et riche un peu partout,
quand on veut, comme on veut,
pour quelques instants seulement ou pour de plus longues périodes de temps,
là notre rapport à la sexualité change encore une fois radicalement,
peut-être encore plus que la première foisle plaisir sexuel nous devient un compagnon tellement proche,
comme si on n’avait qu’à frotter une lampe magique et vouff, il apparaît,
à tout moment, occupé à n’importe quelle activité qu’on peut interrompre pour quelques instants,
on peut le solliciter celui qui au début, était tellement élusif, semblait capricieux
mais qui désormais est devenu un compagnon fidèle qui ne fait jamais faux bond,
répond instantanément à l’appel
et nous envahit d’une magie ineffable la chairnotre âme s’emplit de bonheur de tant de félicité dans les tuyaux,
il nous pousse des ailes
et l’on ressent une reconnaissance infinie pour ces moments uniques à chaque fois
malgré leur répétition au quotidien parfois pendant de longues heuresvive la volupté, vive la luxure, vive la chair, vive l’amour
2 août 2019 à 0 h 32 min #34444bzo
Participantse retrouver en quelques caresses aux frontières de soi-même,
en terre incertaine, en terre inconnue, l’identité sexuelle en miette,
comme habité plus tout à fait par le même moi,
c’est une aventure, une réelle aventure, une prise de risque
les frissons y sont différents pour cela
car des chaînes ont été brisées, des tabous ont été mis à bas, une audace a été mise en oeuvrel’enjeu réel ici est une conquête de liberté majeure,
un espace de recréation de soi-même,
une conquête de nouveaux territoires, de nouveaux horizons,
on est un pionnier cherchant de nouvelles terres,
les incertitudes du chemin ont accompagné notre quotidien longtemps
avant que les richesses dévalent des collines luxuriantes,
s’offrent en abondance à nousmais l’audace a payé au centuple,
mes caresses m’apportent en quelques instants tout un continent
à la faune et à la flore luxuriantes,
ma chair rit aux éclats, mon âme s’apaise souverainement,
ma soif de frissons, ma soif de sensations fortes, sont étanchées
et le ciel me fait parfois une couche
où on se sent tout près des dieux, immortel dans l’instant2 août 2019 à 8 h 40 min #34445bzo
Participantje suis excité comme une puce ce matin,
enfin chez moi tout seul, c’est toujours plus ou moins le cas,
je poursuis une conversation sexuelle avec moi-même,
avec mes abysses, avec mon corps, nous explorons,
la lascivité est comme un immense océan sur lequel il fait bon naviguer,
il fait bon se prélasser sur le pont, toutes voiles dehors,
en route vers les îles2 août 2019 à 20 h 32 min #34448bzo
Participantl’extase ineffable de la toute première fois de la journée,
cette chair soudainement semble emplie de miel, de soie, d’effleurements, de frissons,
de chaleur voyageant en ondoyantl’espace de liberté est immense,
la griserie semble être un pur sang galopant dessus,
le ciel se reflète dans ses prunelles fixant l’horizon,
sa crinière semble être des ailes en mouvement par moments,
ses sabots touchent à peine terre tellement une harmonie animale se dégage de tout son corps
semblant prête à le faire décoller à chaque foulée3 août 2019 à 9 h 41 min #34449bzo
Participantqu’il est bon de sentir la pulsion animale en soi,
la pure pulsion animale ruer dans ses veines
comme un couteau chaud, tranchant, ondulant légèrement dans la chair,
forçant sa voie dans les entrailles, coup porté de bas en haut,
montée irrésistible, montée sauvage, d’adrénalinepas question de décoller bien haut ici,
juste de sentir comme le déchiquètement de la viande dans une mâchoire carnassière
avec le sang qui coule à flots entre les dents,
avec celles-ci comme des bulldozers verticaux, se frayant leur chemin,
avec la blancheur éclatante de l’émail teintée de rouge épais, de rouge profond,
avec les fibres de viande qui s’écrasent, avec les fibres de viande qui s’écartent en se disloquantsentir la vie palpiter, sentir la vie frémir, sentir le sang se ruer, sentir les nerfs être accrochés,
sentir leur filet d’innombrables filaments résister un peu, se tordre vaguement, se déchirer en dansant,
sentir l’élan rouge acide, l’élan vif, tumultueux de la vie qui s’éteint, de la vie qui ressuscitesentir le muscle souple d’une langue puissante farfouiller en nous, bougeant dans tout notre être
râpeuse, exploreuse, omni-effleureuse, nous léchant et léchant encore, avec plein de jus lâché sur son passage,
sperme intérieur du plaisir sur toutes les parois, sur toutes les surfacesavec le sourire éclatant, avec le sourire cannibale,
se consommer, se consumer, brûler incandescent,
offert au sacrifice, sur l’autel de la vie3 août 2019 à 10 h 23 min #34450bzo
Participanttout ce liquide que lâche lentement mais continuellement, mon pénis au repos
quand je suis très excité,
c’est l’humidité de mon autre sexe dans l’invisible,
celui avec lequel je me tords, avec lequel je gémis,
celui avec lequel je suis propulsé dans le firmament étoilé d’une volupté sans bornes3 août 2019 à 12 h 05 min #34451bzo
Participantà poil dans mon appartement,
avec mes couilles qui battent la chamade dès que je commence à marcher,
assis, frottées, pressés, par mes cuisses contre lesquelles elles sont bien blotties,
j’ai le bassin rempli de bonnes ondes, de suaves ondes, la plupart du temps,
qui me donnent envie constamment de me toucher, de me caresser,
de me mettre à onduler lascivement de tout le corps et de faire monter des contractionsje cède souvent à ces envies, n’importe où, dans la cuisine, dans la salle de bain, aux toilettes,
dans plein de positions différentes, mettant en oeuvre toute une imagination sexuelle
pour varier à l’infini les effets obtenusdéconnecter mon moi pensant, abdiquer toute volonté, me laisser entraîner,
sentir les vagues m’enlacer, être envahi par cet océan doux, chaud et frissonnant
qui semble me caresser jusqu’à l’âmefélicité en quelques instants de tout mon être,
une infinité de soie m’enrobe et me roule tantôt tout doucement, tantôt plus violemment,
l’ardeur des abysses, la tranquille et flamboyante ardeur des abysses,
est à l’oeuvre en moi,
divine sensation de douceur, de caressante douceur,
dans chacune de mes fibresje m’injecte du paradis dans la chair, sans seringue, sans papier cigarette,
juste mes énergies les plus secrètes à l’oeuvre,
les forces vives de la vie et de la mort, en chacun de nous3 août 2019 à 12 h 41 min #34452bzo
Participantje me suis rendu compte que chez moi, au plus j’étais nu,
au plus mon corps se faisait récepteur à l’écoute de l’environnement,
je percevais à travers lui beaucoup plusdorénavant je ne mets même plus de crocs ,
pieds nus, entièrement , intégralement nu donc,
ainsi on acquiert vraiment comme un septième sens
avec tout son corps qui semble se mettre à l’écoute, à percevoirpassionnant,
cela me rappelle des expériences il y a quelques années,
où j’essayais de me déplacer pieds nus, j’habitais encore en-dehors de la ville,
cela avait tourné court
mais à la campagne, dans les bois,
avec la plante des pieds, une fois qu’elles étaient devenues un peu plus épaisses, plus aguerries,
on percevait le sol incroyablement,
on semblait avoir racine dans la terre,
on ressentait le terrain sur lequel on se déplaçait avec une acuité décupléeil y avait sans doute des jeux de l’imagination ,
de l’auto-suggestion
mais on avait vraiment la sensation d’appartenir à la terre ,
ainsi avec les plantes des pieds collées tout contre elle3 août 2019 à 13 h 32 min #34453bzo
Participantj’adore sentir les matériaux bruts contre ma peau quand je pratique, je me rends compte
toujours occupé avec ma bibliothèque, cela traîne, je n’ai plus le corps d’il y a quelques années,
avec tous ces problèmes de genou, de dos
mais plus non plus la même envie de travailler avec mes mains, plus du tout en fait,
donc cela s’éternise malgré que je crève d’envie d’avoir le résultat fini sous les yeux,
pouvoir enfin ranger tous ces livres qui s’amoncellent sur quelques meubles chez moi,
l’aspect décoratif aussi, la bibliothèque aura une grande niche à la place de deux étagères, tout en haut,
où une statue indonésienne trouvera place,
une sorte de statue équestre mais avec un éléphant, un guerrier montant un éléphant,
elle dominera les hauteurs de la bibliothèque
et avec une petite lumière par derrière, ce sera de toute splendeurlà je suis occupé à installer les pieds de la bibliothèque
mais au moins maintenant je travaille avec patience,
plus énervé à tout bout de champs comme quand j’ai débuté,
je m’assieds nu parmi mes outils par terre,
recouvert de copeaux et de poussière de bois, résultat de sciage et de ponçage divers,
entouré de vis, d’outils divers et variés,
j’adore sentir tout cela contre ma peau,
j’adore être assis nu par terreje m’arrête très régulièrement pour un peu pratiquer, me laisser envahir de sensations voluptueuses
me caresse tantôt ardemment, tantôt lentement,
de temps je me laisse aller par terre, je me couche parmi mon fatras,
j’adore ainsi sentir tous ces matériaux contre mes membres,
des vis qui font un peu mal mais ce n’est pas trop graveon est habitué, du moins moi, une fois qu’on est dévêtu,
à être entre des draps de coton ou dans mon fauteuil de bureau tellement confortable,
là c’est par terre sur mon parquet, avec plein de bois de menuiserie sous diverses formes,
ces outils en métal, voire des vis donc,
j’adore sentir tout cela contre ma peau, contre mon corps nu,
quand je m’offre quelques minutes de plaisir, je me laisse aller tout contre,
je roule exprès contre et dessus si cela ne devient pas douloureuxla chaleur de ma chair, la délicate fragilité de la peau
tout contre ces matériaux froids, inertes, sauf la perceuse quand je viens de l’utiliser longuement,
il garde une chaleur dans sa mécanique qui me fait drôle tout contre moi
tandis que je gémis, trois doigts bien enfoncés dans mon anus-pussy recouvert de sciure
et que l’autre main paresse sur un sein
tandis que mes cuisses frottent mes couilles et que les habituelles contractions
me remontent entre les reinsvraiment, comme j’aime sentir tous ces matériaux à la densité et à la texture au toucher, si diverses,
j’en suis encore plus excité,
comme j’aimerai pouvoir me rouler sans retenue par terre parmi eux,
faire une partouze avec ma perceuse, ma ponceuse, trépidant sur moi,
tandis que la sciure de bois me couvre le corps de caresses
les minuscules copeaux volant en escadrille serrés les uns contre les autres - AuteurArticles
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