#34596
bzo
Participant

ne plus sentir les liens de notre identité sexuelle,
c’est comme un bateau dont on a coupé les amarres
qui dérive au gré des courants,
au gré des courants du désir

il danse de plus en plus sur les eaux ,
il s’éloigne du fond du port où il était immobilisé
loin de la houle qui s’introduit entre les jetées

on ne peut imaginer cela
quand on a toute sa vie connu que la pierre du quai contre sa coque
et que la seule danse qu’on vit de temps à autre,
c’est ainsi, sur place, entre des amarres, bridé