#35272
bzo
Participant

une pratique comme la mienne
est basée sur un certain équilibre entre le masculin et le féminin
pour atteindre ce que j’appelle ce plaisir androgyne,
plus que cela, ce état d’être androgyne durant la séance

cet équilibre a été difficile a atteindre, est le fruit d’une lente et longue évolution,
d’abord développer le féminin en moi, s’en laisser envahir totalement,
lui laisser les commandes de mon corps sans restrictions
puis enfin accepter aussi le masculin,
aussi minime soit sa place (5 à 10%), elle est néanmoins indispensable,
indispensable comme l’est le sel et le poivre dans la soupe,
indispensable comme l’est la mèche enflammée au baril de poudre pour détonner

c’est pour cela, que les contacts directs des doigts avec les génitaux
ont toujours été très problématiques pour moi,
ce type de contact occasionne directement un afflux massif d’ondes mâles,
c’est de la puissance à l’état pure, des ondes avec beaucoup de chevaux sous le capot,
savoir injecter dans ma pratique juste la bonne dose,
c’est-à-dire suffisamment pour bénéficier de cette puissance
mais pas trop de façon à ce que ces ondes s’amalgament au flux principal de vibrations
sans prendre le pas, sans prendre l’ascendant, se dissolvant dans ce flux
car ces ondes ont la fâcheuse tendance à automatiquement essayer de tout phagocyter
si elles en ont la possibilité,
il ne faut donc pas leur en donner l’occasion

si on n’y arrive pas,
eh bien on perd directement en finesse, en détail, en richesse de nuances,
la perte de qualité est massive, au plus on cède à la tentation d’y mettre les doigts
le jeu n’en vaut pas la chandelle, on s’en rendra compte assez vite,
enfin, encore une fois, dans ma façon de pratiquer,
l’équilibre dont je parle plus haut, est rompu,
on perd la sensation de chant de toutes les cellules, la sensation de synergie ,
cela devient une course, on essaie d’arriver à l’orgasme,
bref le masculin reprend le dessus avec cette faim têtue dans ses gênes

non, il faut donc juste injecter la bonne dose qui va faire bénéficier au flux principal d’ondes,
d’un surcroît de puissance, de verticalité, d’explosivité
mais sans que ces ondes mâles ne prennent le pas,
qu’elles se dissolvent sans quasi altérer la qualité, la richesse,
c’est un exercice qui m’a demandé un très long apprentissage,
c’est seulement maintenant dans la position debout
où tout a pris encore plus de relief, que je commence à bien m’y retrouver,
à maîtriser l’exact dosage à injecter