#35576
bzo
Participant

beaucoup de similitudes entre ce que tu écris , ce que tu vis
et mon parcours aussi, d’autres par ici aussi,
sans doute nous sommes pas mal nombreux installés dans la solitude plus ou moins contrainte,
cela peut être plus ou moins bien vécu,
les raisons de l’isolement, diverses mais sans doute, pas tant que cela,
finalement toujours plus ou moins les mêmes qui reviennent

la sexualité sans doute est le domaine
sur lequel la solitude a les effets les plus profonds, peuvent être les plus dévastateurs
si on ne s’adapte pas, si on ne se découvre pas des moyens imaginatifs mais efficaces
pour exploiter, pour explorer, notre potentiel sexuel

on nous dit, c’est ce que lit un peu partout
qu’une activité sexuelle riche, équilibrée, puissante, qui épanouit
nécessite en principe au moins deux partenaires,
cela c’est la théorie officielle, celle qui a pignon sur rue
mais si on gratte un peu et on se rend compte qu’une bonne partie des gens qui vivent en couple
ou ont plusieurs partenaires,
n’ont pas une sexualité si heureuse, si épanouie, que cela

la chair est triste, comme a dit l’autre,
cela peut devenir rapidement juste un acte mécanique, une façon de soulager momentanément le corps
et de respecter les conventions,
souvent le potentiel sexuel s’étiole, est gaspillé,
de masturbation en masturbation basique, tout seul,
ou à plusieurs avec des corps qui se frottent l’un contre l’autre, qui se pénètrent
mais c’est comme s’ils étaient chacun tout seul en train de se masturber, l’un l’autre

et pourtant notre potentiel sexuel est immense, sans limites,
peut nous emmener jusqu’au ciel et bien au-delà,
à plusieurs comme dans la solitude,
sauf que tout seul il faut faire preuve d’énormément d’imagination, de curiosité,
oser affronter ses tabous et les vaincre pour aller explorer des territoires inconnus en soi-même,
nous avons tous un potentiel féminin en nous qui ne demande qu’à être exploré, exploité
pour nous révéler des sensations d’une richesse, d’une puissance, d’une diversité,
auxquelles nous les hommes, en général nous avons accès que très fugitivement

moi aussi durant mon parcours j’ai affronté beaucoup de tabous,
j’ai du fracasser beaucoup de limitations, en moi,
cela vient graduellement, au fur et à mesure qu’on ose se lâcher,
l’important c’est de savoir qu’il n’y a aucune honte à avoir,
que tu as en toi les capacités d’avoir une sexualité riche,
incroyablement riche et épanouissante, même dans la solitude,
beaucoup plus en fait que ce que vivrons bien des gens à plusieurs

l’important donc, c’est de bien se dire que tu as tous les droits sur ce corps tant que tu le respectes,
que tu cherches sa complicité
pour vivre des moments inoubliables dans l’instant
mais il faut le respecter profondément et lui témoigner tout l’amour dont tu es capable,
te débarrasser graduellement du moindre soupçon de culpabilité,
oser le plaisir,
tu es un adulte majeur et vacciné, tu dois devenir totalement consentant
et oser ton plaisir,
respecter les autres et te respecter

Bien sûr que le célibat me pousse à exacerber ma sexualité en solitaire, mais en y repensant, je ne le vis pas comme un échec, bien au contraire, d’ailleurs j’en suis assez heureux car c’est cela qui m’a conduit à découvrir cette manière de me faire l’amour. La part de honte et de questionnement sur mon orientation sexuelle est par contre bien présente, mais vos remarques m’ont poussées à la réflexion, d’où mon silence.

c’est le bon état d’esprit, il n’y a aucune honte à avoir, oser briser toutes les limitations en soi,
tu as toute la volupté du monde en toi
et tu peux vivre des moments extraordinaires,
ce corps , même dans la solitude, peut t’emmener aussi loin qu’il est possible
car nous avons le masculin et le féminin en nous
et il est possible de vivre dans sa chair les sensations de l’acte sexuel tout seul aussi,
mieux en fait à bien des points de vue
car on va les vivre, comme j’aime à l’écrire, en étant aux deux bouts du dard

Deux semaines en arrière j’ai recommencé un cycle d’abstinence, en me retenant de jouir 6 jours

je suppose que tu voulais plutôt écrire, en te retenant d’éjaculer,
c’est évidemment pas facile tant qu’on n’a pas une pratique puissante, bien développée
d’échapper au cycle de l’éjaculation pour se soulager,
personnellement cela fait maintenant des années que je n’ai plus eu à me masturber
car ma pratique m’apporte de telles satisfactions, m’épanouit au-delà de tous mes espoirs,
en attendant d’arriver à un stade où tu échappes à cette contrainte,
fais de ton mieux mais ne culpabilise pas si de temps à autre, tu secoues le cocotier,
si tu dois le faire, alors essaie aussi là d’être imaginatif,
il y a moyen d’enrichir aussi la masturbation basique
pour la rendre plus puissante et plus génératrice de sensations
que juste le “secouage” basique devant du porno sur internet

Mon corps m’a tout de même poussé à adopter une posture non conventionnelle : j’étais assis sur la couette et je me frottais délicatement l’aneros avec des mouvements de va-et-vient. Ces caresses étaient délicieuses ! J’ai même cru sentir une mini libération, comme un mini orgasme mais je n’ose pas y croire, car il n’y avait rien d’explosif, mais plus de l’apaisement.

très positif cela, fais-le comme tu le ressens, expérimente toutes sortes de position,
c’est ainsi que tu avances, que tu te tailles ta voie sur mesure

et encore une fois le plaisir prostatique, enfin tout ce qui lui est assimilable de près ou de loin,
disons toutes les sortes de plaisir qui ne sont pas pénien, avec éjaculation au bout,
n’ont justement pas ce soulagement physique apporté par l’éjaculation,
c’est la raison d’ailleurs pour laquelle on peut enchaîner des dizaines d’orgasmes
pendant des heures,
une fois qu’on est à un stade bien avancé

il n’y a pas le soulagement de l’éjaculation
mais comme je l’ai écrit ailleurs, on peut faire changer de perspective peu à peu nos attentes,
celles même de notre corps,
une fois que le plaisir est ressenti dans tout le corps
et que notre pratique est vécu comme un acte sexuel,
qu’on perçoit, qu’on vit,
comme si on faisait l’amour à quelqu’un et en même temps
comme si quelqu’un nous faisait l’amour,
ce que j’appelle l’amour androgyne,
on atteint une sorte d’état d’épanouissement extraordinaire dans l’instant,
d’épanouissement et d’accomplissement,
on se sent libre, entier, vivant une puissante communion avec soi-même,
avec sa chair, avec ce que nous portons en nous, dans nos profondeurs

mais patience, le parcours est long, cependant il apport toutes sortes de satisfactions à toutes les étapes,
du moins à partir d’un certain moment,
courage donc

question masseur, personnellement je recommence plutôt le Device
ou alors encore mieux, si tu peux te le permettre, le Vice 2,
que tu peux utiliser sans les vibrations aussi,
qui est juste le plus complet qu’on peut trouver actuellement,
avec une taille idéale, deux butées très efficaces

cependant le Progasm Junior est déjà un bon choix, tout dépend en fait
de ce que tu as déjà utilisé jusqu’ici, ce à quoi tu es habitué

l’important , c’est de parvenir à entrer en contact avec toute cette nappe phréatique d’énergies
que nous portons chacun en nous,
de parvenir à libérer ces forces, de les faire monter en nous
de les vivre dans notre corps sous formes de sensations,
c’est comme de creuser en soi et d’atteindre à un moment donné une source,
cela prend du temps
mais c’est à la portée de chacun s’il est suffisamment persistant, patient, curieux et intrépide,
il ne faut rien d’autre,
juste pratiquer, pratiquer, pratiquer, cela viendra tout seul
si tu oses t’écouter, si tu te mets à l’écoute de ce corps et de son désir
et que tu laisses aller à celui-ci

moi, au stade où j’en suis désormais, nu chez moi, je pose la main sur ma poitrine,
je serre un peu mes cuisses sur mes couilles et mon sexe
et je suis empli de vibrations des pieds à la tête et en quelques secondes, je commences à jouir

À force de pratiquer la sodomie, je m’aperçois bien que les muscles anaux ont moins de tonus.

sodomie avec des partenaires?
tu penses plutôt à des jeux avec des joujoux, non?
je ne peux pas te répondre sur ce point
mais en principe, cela ne devrait pas avoir ce genre d’effets
plutôt le contraire, cela raffermit, il me semble