#35733
bzo
Participant

quelques précautions d’usage et mises au point que je réitère régulièrement
à l’adresse d’éventuels lecteurs

j’écris cette sorte de blog avant tout pour moi-même,
il me permet de faire le point sur ma pratique, son évolution,
son intrication de plus en plus grande dans ma vie
mais aussi parce que j’aime écrire,
le plaisir d’assembler des mots, le plaisir d’assembler des mots en phrases,
des mots qui évoquent, des mots qui font naître du sens, des mots qui témoignent,
des mots qui témoignent de l’ineffable, de l’ineffable dans la chair

cependant dans mon fil, tout ce qui est description technique, est à prendre avec des pincettes,
j’expérimente tous azimuts, je teste constamment,
parfois c’est du grand n’importe quoi malgré l’enthousiasme et la conviction dans les mots,
je peux affirmer prendre une direction précise, pratiquer désormais que d’une seule façon,
cela peut paraître définitif
mais parfois, souvent?, ce sont juste des tentatives, des expérimentations,
abandonnées quelques heures après avoir écrit dessus,
d’autres gestes, d’autres façons de procéder, d’autres trucs relatés,
sont effectivement adoptés

j’ai écrit au-dessus que j’écrivais avant tout pour moi-même
mais peut-être avant tout de même,
pour d’éventuels lecteurs qui sont engagés dans la même sorte de voie que moi
car autant pour le plaisir prostatique,
on peut trouver en cherchant un peu de la guidance, des témoignages, des conseils précieux,
des textes et des personnes qui peuvent apporter ponctuellement une aide dans notre cheminement,
autant si on veut s’engager dans une voie plus radicale comme la mienne,
abandonnant peu à peu une pratique exclusivement prostatique,
pour une pratique où la prostate contribue, est fort présente
mais n’est plus l’unique contributrice des sensations,
une pratique qui cherche à aller au-delà de notre identité sexuelle d’homme,
à aller puiser directement dans les énergies que nous avons dans nos profondeurs,
et à les vivre au féminin dans notre chair

pourquoi au féminin?
pour la raison toute simple que ces énergies que nous avons dans nos abysses,
j’en suis convaincu personnellement, sont féminines dans leur essence,
c’est donc en les vivant au féminin
qu’elles peuvent exprimer tout leur potentiel, toute leur richesse,
qu’elle dévoile un infini carrousel de nuances ,
dévoile une capacité à épanouir, à rassasier, la chair, sans égale

donc si jamais une personne engagée dans ce type de voie, passe par ici, passe par mon fil,
cette voie sur laquelle il est si difficile de trouver des témoignages
car il y a tant de tabous, tant de transgressions, qui surgissent
auxquels il faut faire fasse, qu’il faut confronter, qu’il faut vaincre,
concernant son identité sexuelle,
il faut parvenir à en effacer les frontières durant les séances,
cela provoque un questionnement, une remise en question, de fond en comble, de son être
car cela va encore bien plus loins que juste le questionnement des limites de son identité sexuelle

une personne donc pareillement engagée dans ce type de voie,
j’aime à croire qu’il trouvera dans mon fil quelques témoignages et quelques conseils précieux
ne fusse que savoir, que d’autres avant lui, se sont engagés dans cette direction,
vivent le même type d’expérience, essaient les mêmes choses,
sont habités par la même folie douce,
cela conforte, on n’est pas complètement fou,tout seul dans son coin,
d’autres ont été par là avant
et ont trouvé ce qu’ils cherchaient en eux, cela existe bien, cela peut être vécu,
oui, il y a de la magie dans notre chair, il y a beaucoup de magie dans notre chair,
ces personnes,ils ont raison de s’écouter, mille fois raison de s’écouter et de s’engager dans cette voie,
il y a un trésor, une source de jouvence, de félicité ineffable, qui les attend
s’ils sont suffisamment patients, résistants, curieux, audacieux, ouverts,
il faut apprendre à s’aimer, à libérer le désir, à libérer la chair
juste cela, s’aimer, aimer sa chair, son, corps
et laisser le désir s’exprimer librement, sans tabous,
laisser la folie douce s’emparer de nous, nous emporter, nous envoler,
nous éclater aux quatre coins de l’horizon