#37944
bzo
Participant

c’est vraiment intéressant
car c’est la première fois que j’expérimente de garder les bras et les mains nettement plus statiques
depuis que je peux injecter à volonté aussi des ondes prostatiques, comme pour les ondes génitales
et je perçois avec tellement d’acuité ainsi,
leur façon différente de fonctionner, de se déplacer, en moi

les prostatiques, semblent être des pures énergies des profondeurs,
grâce aux contractions remontant à travers la prostate, sortant d’elle
puis semblant circuler à toute vitesse dans le corps,
poursuivant sur leur lancée, plus ou moins bien, plus ou moins longtemps,
plutôt grâce à des capacités mentales, une fois que la contraction les a catapultée,
capacité de se lâcher, capacité de s’ouvrir, capacité de s’abandonner, capacité de s’offrir

alors que les ondes génitales, elles semblent imbiber comme une éponge les bijoux de famille
mais de là, il faut les extraire en frottant, pressant, effleurant, cajolant,
le sexe, les couilles, avec les cuisses
et ainsi, ces ondes se transforment en sensations qui se diffusent comme du liquide dense dans de l’eau

les mains, les bras, je les garde à nouveau statiques donc,
je prends conscience que leur positionnement par rapport au corps,
affine la posture, la complète en l’enrichissant,
lui faisant acquérir de la richesse dans la perception du mode yin,
dans la perception aussi, des ondes qui circulent en moi, en mode yin

la position du corps, sa posture dans l’espace, est tellement importante pour le mode yin,
j’en prends pleinement conscience aussi,
à chaque fois que je change de position
et que je immobilise plus ou moins pour la circulation des ondes prostatiques,
le yin en moi se réajuste par rapport à cette nouvelle position dans l’espace,
plus ou moins rapidement, avec une délicieuse progressivité
si tout va bien, si je lui laisse bien le temps, les deux s’ajustant l’un par rapport à l’autre,
le yin va reprendre possession de mon corps, se mouler dedans, comme dans un gant
tout en changeant imperceptiblement la forme de celui-ci, surtout ma perception de celui-ci,
le corps va refléter de plus en plus le yin qui lui colle de plus en plus désormais par dedans

les courbes intérieures, les rondeurs, se dessinent un peu vers l’extérieur
mais ce sont dans mes sens, dans ma perception surtout, qu’elles sont entièrement là,
des arabesques dansantes, le mode liane lascive,
en même temps un corps intérieur et mon corps réel qui semblent fusionner à mi-chemin,
plusieurs strates de corps pour quelques instants,
comme un terreau riche, mouvant, comme en perpétuel réformation,
dans lequel naissent et meurent les sensations

je m’offre à la pénétration des ondes, je m’offre, j’ai une petite fente chaude par en-dessous
je me laisse aller, je me laisse empaler par elles, je m’ouvre, je les enveloppe dans ma chair
elles remontent en moi, en même temps avec puissance et avec douceur,
bientôt elles semblent former un arbre en moi,
elles montent et en même temps se déploient dans toutes les directions,
formant une frondaison bruissante, joyeuse, un instant,
vertige de la lumière, vertige du ciel, vertige des oiseaux,
vertige d’être,
vertige d’être dans de la chair,
vertige d’être dans de la chair en fête