#38320
bzo
Participant

je suis donc occupé sur deux fronts pour l’instant,
d’une part, terminer de mettre en place la version 2.0 de ma pratique en mode yin, aneroless,
où je mixe avec égal bonheur désormais, ondes prostatiques, anales et génitales
et puis une pratique purement prostatique
que j’essaie de redécouvrir, de remettre sur les rails
après l’avoir mise en sommeil pendant plus d’un an

résumons-nous,
la version 2.0, cela commence vraiment à bien rouler,
les changements par rapport à la 1.0:
-injection à volonté d’ondes prostatiques
-parfaite cohabitation, parfait amalgame, des ondes prostatiques, anales et génitales
-une utilisation plus parcimonieuse des mains,
celles-ci gardant leur rôle de parcourir le corps tout en caresses, frottements et pressions diverses,
voir de temps à autre, pincements et torsions de chair
mais sont désormais plus utilisées comme des prolongations mobiles du corps
aidant à augmenter la perception d’unité de celui-ci
en s’immobilisant de-ci, de-là, posés sur la peau, attirant les ondes, redirigeant les ondes
parfaisant la sensation de bloc uni
mais retrouvant donc régulièrement leur mobilité
pour apporter constamment des variantes à la géographie intérieure perçue,
le corps semble comme un immense hangar résonnant dont la superficie change régulièrement
grâce aux bras et les mains se déplaçant pour aller se poser plus loin
mais aussi, bien sûr, le reste bougeant aussi, les jambes, le tronc, la tête,
les ondes s’y déplaçant comme des boules de billard folles, fiévreusement s’élançant,
ricochant quelques instants dans toutes les directions
-les cycles de vagues provoquées par les contractions, c’est-à-dire, des ondes prostatiques
sont laissés désormais se mener à leur terme,
j’ai un peu tâtonné avec cela mais maintenant que le corps a bien pris cela en main, gère cela tout seul,
ce sont bien uniquement les vagues générées par les contractions,
celles qui ont donc, une puissance toute particulière, dont on peut extraire les nuances jusqu’au bout
en les laissant aller jusqu’à leur terme
je les prolonge aussi avec un peu de calme silencieux qui semble venir tout naturellement dans leur sillage,
cela a une influence profonde sur le rythme de l’action,
sur la synchronisation aussi entre les différents acteurs de mon plaisir,
d’une façon générale, j’ai gagné énormément en précision, en finesse,
l’écoute semble se restaurer grâce à ces moments de calme entre deux tempêtes dans ma chair,
une fraction de seconde de mise en suspens où la chair extatique semble encore résonner d’un écho mystérieux
ce n’est pas que tout s’arrête, la vie semble encore comme vibrer dans les profondeurs de ma chair,
la tension sexuelle semble tranquillement prête à reprendre son élan,
la fête sauvage semble comme ponctuée de petits moments de recueillement païen,
on bouge plus juste, on perçoit avec plus de précision,
la synchronisation et le dialogue entre les différents acteurs aussi gagnent en fluidité,
tout s’enchaîne avec moins d’effort, comme sur des roulettes,
ces moments de suspension un instant de l’action qui suivent chaque puissante contraction,
c’est comme la ponctuation dans les phrases d’un livre,
cela dicte le rythme, cela fait ressortir le chant de mots

et puis il y a ma tentative donc de retrouver une pratique prostatique,
surtout aneroless pour l’instant,
c’est là que je me sens le mieux, il n’y a rien à faire,
cela va bien, très bien, je fais des grands progrès, je suis très content

je commence vraiment à bien gérer les contacts accidentels de mes cuisses et de mes parties,
étonnant à quel point le corps peut s’adapter à la demande,
autant le moindre effleurement, le moindre frottement,
continuent plus que jamais de créer des vagues de volupté dans ma pratique préférée,
autant ici, en pur prostatique, avec les cuisses écartées,
j’ai déjà réussi à habituer mon corps à ne plus faire attention à d’éventuels contacts non voulus,
ils sont désamorcés instantanément, pétards mouillés,
alors qu’avec mon autre pratique,
c’est à chaque fois une petite explosion tout en douceur
de soie voluptueuse s’élançant en ondulant dans ma chair

ça, ça m’a bien fait avancer, je bouge plus à l’aise avec mon bassin,
je peux bien me concentrer sur les contractions et leurs effets,
je me suis rendu compte que je retrouve en fait, ma pratique prostatique aneroless des débuts,
il y a une bonne année peut-être, quand j’ai décidé d’arrêter le masseur
et de me consacrer uniquement à essayer de développer une pratique sans,
j’avais quelques résultats très intéressants déjà
mais après quelques semaines, j’ai découvert l’intérêt immense des ondes génitales,
de mêler ces ondes de plus en plus abondamment à mes expérimentations,
jusqu’à abandonner complètement le pur prostatique
pour développer ce qui est devenu depuis ma pratique principale depuis
et qui est en train de passer à sa version 2.0

eh bien, des tas de souvenirs remontent en moi maintenant
de cette période de mes débuts en aneroless
où j’avais quand même déjà eu pas mal d’orgasmes,
j’ai l’impression de reprendre là, d’avoir mis cela en pause,
même plus, ça a été enterré en fait
mais là désormais c’est exhumé et dépoussiéré,
cela redevient actif, je recommence à progresser,
de plus en plus de choses se passent dans mon bassin,
cela va devenir de plus en plus intéressant