#39014
bzo
Participant

je vais encore revenir sur les différences entre le mode yin et le mode yang,
j’ai bien observé cela ce matin sous les couettes , m’étant réveillé plus tôt
et me suis offert quelques moments délicieux
bien pris la peine aussi d’observer sur ce qui se passait dans mon bassin

car oui, c’est avant tout dans le bassin que cela se passe,
le mode yin nait dans le bassin,
c’est une ondulation dansante dans le bassin avant tout,
une ondulation dansante qui est aussi un mouvement d’aller et retour, un va et vient,
un va et vient sinueux qui engage tout là en bas,
vos hanches, vos fesses, la petite crevasse au milieu,
votre cul avec la fente, quoi,
jusqu’aux abdominaux même, par moments

oh, ce n’est pas forcément toujours très visible,
j’ai pu le constater en m’étant filmé longuement dernièrement,
sur l’image, on ne voyait qu’un très léger mouvement en bas la plupart du temps, à peine distinct,
cependant ici ce qui compte, c’est ce que vous ressentez, pas ce qui se voit, ce qui est fait réellement,
mettez-vous cela bien dans la tête

un mouvement sinueux, dansant, dans le bassin donc,
les épithètes pour le qualifier, comme cela à brûle-pourpoint, sont langoureux, lascif, lancinant,
pas très original mais pourtant c’est très exactement cela,
une sensation donc, d’ondulation lente, lascive, dansante, dans le bassin
comme des allers et des retours, un va et vient délicieux

en deux temps donc, rythmiquement,
à l’aller, relâchement des muscles du cul tout en écartant légèrement les cuisses
et tendant la croupe un peu vers l’arrière, le tout lentement, en tout cas au début,
une sensation de creux chaud, de vide soyeux, entre les cuisses, s’installe,
une fois que vous êtes en bout du mouvement,
le retour,
celui-ci est entamé par la contraction,
elle démarre très exactement dans l’écart, le vide, entre les cuisses qui s’est créé, l’instant d’avant,
là, la contraction doit naître, s’installer, commencer à pousser, à croître,
comme un piston lent, très lent, très frottant,
essayez de bien sentir millimètre par millimètre, la progression de la contraction entre vos jambes,
comme elle commence à s’élever dans vos entrailles,
comme elle semble prendre de l’expansion en mettant le feu tout autour

aller, retour, aller, retour, aller, retour,
danse ondulante, rythmique, qui engage tout le bassin, tout le cul,
tout doit danser lentement, tout doit aller et venir lentement,
comme un roseau dans le vent, vous vous pliez et vous vous redressez,
vous cédez et puis vous regagnez du terrain, vous cédez et puis vous regagnez du terrain,
sentez le rythme, sentez-le envahir toutes vos cellules de sa danse langoureuse

vous pouvez partir du mouvement de va et vient,
fermez les yeux et commencez avec votre bassin un mouvement de va et vient
comme si vous pénétriez votre compagne ou votre compagnon,
n’imaginez surtout pas, laissez votre imagination et vos fantasmes tranquille,
juste sentez votre corps, sentez votre bassin, faites-le avec votre bassin
et essayez de vous investir autant que possible dans le mouvement comme si vous y étiez,
que votre sexe bien dur entre dans des chairs,
laissez les bras pour l’instant juste immobile, ne participant pas à l’action,
tout se passe, de toutes façons, essentiellement dans le bassin

vous allez et vous venez donc, rythmiquement, lascivement, vous avez les yeux fermés,
laissez vous aller, laissez-vous entraîner par le mouvement,
sentez comme il est rythmique, comme il est lancinant, comme il est langoureux,
laissez-vous entraîner par lui, sentez comme vous pénétrez bien, comme vous pénétrez loin,
les chairs en face se donnent, s’ouvrent de plus en plus, enserrent votre sexe,
le pressent, le compressent, voudraient l’avaler, l’engloutir,
comme tout est humide, comme cela glisse bien,
sentez votre petite colonne, comme elle est raide, chaude, vibrante,
sentez bien son mouvement rythmique d’aller et retour, sentez sa raideur délicieuse

restez bien concentré sur le bassin, sentez comme vous êtes en érection,
sentez cette érection en vous, bien que probablement votre vrai sexe,
celui qui pend entre vos jambes, reste probablement molle et pendouillant,
sentez comme tout le corps participe au mouvement, comme tout votre être s’engage,
le mouvement, le mouvement lancinant qui vous entraîne de plus en plus,
votre sexe en érection qui monte et qui sort, vous le poussez, vous le sentez pénétrer toujours plus

votre sexe en érection est un pont, un pont immense, il est temps pour vous de l’emprunter,
au bout de votre sexe en érection, il y a une ouverture chaude, accueillante,
installez-vous dedans, sentez comme vous y êtes bien,
sentez le mouvement ici comme on le sent bien aussi, encore mieux en fait, bien mieux,
comme il est encore plus dansant, encore plus langoureux, par ici,
sentez-vous votre bassin, comme il s’ouvre, comme il se donne, comme il est souple,
avec les lents coups de boutoir que vous lui donnez?
sentez-vous comme votre chair est pénétrée , comme c’est irrésistible?
cette petite colonne chaude, dure qui monte dans vos chairs,
comme cela frotte, comme cela enflamme, à chaque millimètre de progression

cherchez le pont en vous dans le mouvement, dans le mouvement lascif et lancinant,
c’est juste votre sexe dur, le pont, vous pouvez l’emprunter pour vous retrouver de l’autre côté,
fermez les yeux et laissez-vous vous entraîner,
patience et s’investir corps et âme dans ce qu’on fait, pas juste du bout des lèvres,
sinon dans un siècle, vous y serez toujours

chez moi ce mouvement dans le bassin, il déclenche tout,
le féminin est immédiatement partout en place chez moi,
l’identité sexuelle de mon corps s’efface, je vis mon plaisir au féminin
mais c’est le résultat de mois et de mois de pratique,
cependant à chaque stade, il y a des satisfactions

pour passer en mode yang donc,
rien de plus simple, il suffit d’arrêter ce mouvement dansant dans le bassin,
le féminin comme s’évapore en quelques secondes,
après le bassin reste bien statique tandis que les contractions reviennent,
le même jeu en fait, le même type de mouvement chez moi, d’aller et retour,
toutes sortes de variations délicieuses des contractions, des mouvement sinueux, dansants,
changement de rythme, changement de direction, accélérations, ralentissements
mais sans le bassin donc, sans la danse dans le bassin qui déclenche tout le féminin,
le fait monter