#40043
KIM
Participant

qu’entends-tu par là? problèmes familiaux, personnels ou autres?
ou bien plutôt, toi, intérieurement, tu sens que quelque chose coince?

Non pas ce genre de problèmes, juste la charge mentale de la journée ou du moment, des préoccupations, des doutes, ou même l’intellectualisation de la pratique que je sais pourtant néfaste pour la progression… En effet, je me sens comme si quelque chose coince un peu, que je ne sais pas de quel manière déceler si les sensations qui viennent sont les bonnes.

mais une alternance peut être intéressante, à condition que cela ne devienne
pas n’importe quoi et pour un oui ou pour un non

Pour tout dire, je me suis mis tôt au lit hier, sans voir ta réponse. J’ai opté pour l’Helix car je me disais que s’il y avait alternance dans la stimulation, je pourrais prendre ma prostate au dépourvu. C’est sûrement con mais au final, ça a fonctionné !

c’est une excellente chose, tu as vraiment des raisons d’être optimiste, crois-moi, je ne dis pas cela a la légère,
des choses se passent en toi, la marmite est sur le feu, la soupe se constitue,
les ingrédients trouvent leur chemin

Au-delà de la métaphore culinaire, que j’aime beaucoup, une chose s’est passée hier soir, mais que j’ai foiré par manque de maîtrise, ou de lâcher prise.
En me référant à la carte au trésor, je pense me situer entre le 15 et 16 dorénavant. J’avais déjà ressenti un plaisir très léger et aigu au point de contact de la prostate, mais c’était furtif. Hier soir, j’ai senti cette chose que j’identifie clairement comme plaisir revenir à plusieurs reprises dès le début de la séance.
J’étais relaxé, immobile et à l’écoute. J’ai appliqué une technique de respiration apprise en sophrologie, qui permet d’atteindre un état où je ne sens plus dans quelle position mon corps se trouve. Et puis à un moment précis, une pointe de plaisir est arrivée mais j’ai été pris au dépourvu. Je ne voulais pas m’en emparer mais juste l’&accompagner, et c’est parti.
Ensuite j’ai simplement effectué de très légers mouvements du périnée qui ont alimenté la sensation agréable. Je n’ai pas essayer de rattraper ce qui m’est passé sous le nez, j’ai juste apprécié le moment présent, et je pense que ça a fait la différence.
En tout cas mon niveau de confiance est clairement remonté. Et je m’aperçois en décrivant la séance que je sens de petites impulsions plaisantes dans mon fondement, comme s’il était connecté à mon cerveau et mes souvenirs…
Même si vous avez été plusieurs à être persuadé que j’y arriverais, je crois qu’au fond de moi je doutais beaucoup. Cette progression, que j’attribue à la diversité apportée par le Progasm Jr. récemment, est nette et me donne confiance.

on est capable d’obtenir un plaisir tout seul mais aussi éventuellement à deux, en adaptant, en s’adaptant,
que la très grande majorité des gens ne connaîtront jamais,
même s’ils se retrouvaient entre les bras de la plus belle femme du monde

Encore hier soir, j’aurais lu ceci avec distance et envie, alors que ce soir, je l’envisage.
Il faut dire que ma quête du plaisir prostatique fait partie intégrante d’un tout plus grand. Celui d’atteindre un degrés élevé de présence dans l’amour à deux, avec ma partenaire. Et il me semble que le plaisir prostatique est complémentaire avec le Tao face auquel j’ai buté il y a quelques mois. En effet, je me suis procuré L’Homme multiorgasmique, de Mantak Chia, mais le fait que je ne ressente rien me laissais croire qu’il fallait faire un travail de rewiring (alors même que je ne connaissais pas ce terme). Ma quête est donc d’aller vers une connaissance ultime de mon corps et de ce qui l’anime, en déconstruisant mon conditionnement culturel et religieux, mais aussi les blessures psychologiques que tout un chacun récolte tout au long de sa vie sexuel. Peut-être, je l’espère, le plaisir prostatique m’ouvrira la porte du multi-orgasme par la séparation entre l’orgasme et l’éjaculation que prône le Tao.
Et comme tu l’évoques entre les lignes bzo, cette connaissance approfondie entraînera ma partenaire dans une connaissance d’elle-même aussi, par émulation.

cela ne s’est pas fait en un jour, cela fait maintenant presque 4 ans que je pratique
et cela a été un long cheminement avec des hauts et des bas,
même des périodes de quelques semaines où j’ai arrêté, complètement dégoûté

Combien de temps ou de séances a été nécessaire entre ta première séance et ton premier plaisir/orgasme notable ?
Je comprends les phases de dégoûts, mais à la fois, je sais que le corps et l’esprit humain ont des capacités prodigieuses, et que ça n’est qu’une question d’approches, d’erreurs, de bon moment. C’est ce qui me donne une foi quasi illimité. Illimité car le jeu en vaux la chandelle.

dites-toi bien que oui, c’est plus difficile, que juste se secouer le gourdin

En parlant de gourdin, j’ai décidé depuis deux jours de ne plus me le secouer du tout. Sauf si c’est ma partenaire qui s’occupe de moi (nous vivons à 600km l’un de l’autre, ça laisse quelques temps de découverte). Ne plus me le secouer pour m’assurer que le pénis ne viendra pas interférer dans le rewiring. Le mettre en pause. Pour faire monter un désir qu’une branlette a tendance à faire redescendre, et pour être dans les meilleurs conditions lors des séances. Je veux que mon cerveau ne pense plus à ma queue, mais qu’il dirige son attention sur ce que je stimule. Et d’ailleurs, pour faire écho à ce que j’ai lu dans un autre post, j’espère aussi que mes tétons se réveillerons également.

parle plus de ton état d’esprit et pourquoi tu le juges mauvais par rapport à ta progression possible?

J’ai dû donner des éléments de réponse plus haut. Là aussi, chaque jour est différent, mais je pense que ce qui était commun avant chaque séance, c’est qu’au fond, une partie de moi était défaitiste du fait de la perte drastique de libido que j’ai subie il y a presque une décennie. Mais je sais que c’était mon cerveau qui m’exhortait à m’aligner avec la sexualité que je dois vivre et non pas celle que je me suis fabriquée, basée sur la consommation. Je suis déjà sur le bon rail. Je sais que je n’aurai plus les mêmes repères qu’avant, qu’il me faut du temps pour démarrer, être en confiance, mais une fois que c’est lancé ça peut aller haut. En résumé, c’est une prise de conscience longue et un réapprentissage de plus d’une décennie.
Je raconte ça au cas ou d’autres se reconnaissent. Rien n’est jamais perdu quand ça touche au psychologique, il faut juste tout reprendre à zéro, en faisant preuve de courage et de patience.

j’aurai envie de vous aider autant que possible, je sais ce que je vis
et j’aurai envie que le plus possible de gens y parviennent,
malheureusement c’est difficile de faire passer les clefs,
c’est différent chez chacun et puis chacun cherche autre chose,
même si on utilise les mêmes mots, orgasmes, volupté, sensations,
on n’est pas tous prêts à s’investir de la même façon, à nous impliquer de la même manière dans la pratique

Détrompe-toi, ton aide est précieuse. Oui c’est vrai, c’est difficile d’exprimer et retranscrire ce qu’on sent en nous. Ça revient à parler avec les mains quand on ne parle pas la même langue. Mais on finit pas saisir l’essentiel. Depuis hier soir, des mots que j’ai lu précédemment prennent enfin un peu plus de sens, j’associe un mot avec une sensation.
Et comme tu le dis, l’implication est au cœur de la pratique pour ceux qui ne sont pas tombés dans la marmite !