#40057
bzo
Participant

Pour cela, je suis persuadé que l’usage de la sophrologie et la méditation peuvent être très utile pour le lâcher prise mental. Je vais effectuer une séance ce soir et j’expérimenterai cela une nouvelle fois. Je tâcherai d’observer le plaisir de l’intérieur sans essayer de le saisir précipitamment.

oui, c’est important, c’est même essentiel, on peut appeler cela , se lâcher, tout ce qu’on veut,
quand on fait l’amour avec quelqu’un, c’est un mécanisme qu’on applique tous, plus ou moins automatiquement,
on ne réfléchit plus trop, on laisse les instincts, les pulsions, le corps, parler

sauf que comme on n’a pas l’habitude, cela devient assez vite frénétique,
le désir nous rend fou et on se met à rouler de plus en plus vite comme une pierre sur une pente
notre queue durcie nous entraîne à sa suite comme un jeune chien fou lancé à toute vitesse,
on éjacule et c’est déjà fini plus ou moins

alors que quand on a une pratique qui permet de goûter à un plaisir sexuel intense à volonté, sans limite dans la durée,
qu’on peut s’exercer par courtes séquences, un peu partout,
comme des heures durant en continu, au lit si l’on en a envie,
on apprend au fil des jours à déguster tranquillement, à goûter chaque détail, chaque nuance,
on devient aussi audacieux, on expérimente, on n’a pas peur de gaspiller quelques minutes de-ci, de-là,
il y aura encore tellement d’autres derrière sur la journée ou la nuit!
on apprend à traîner sur la piste de décollage, on aime à y sentir nos roues tourner,
on monte paresseusement, on s’élève un peu, on tourne en rond, on fait quelques pirouettes, on redescend, rien ne presse
puis soudainement on se décide, on se cabre vers le haut et on se met à monter en flèche, plus rien ne nous arrête,
on est libre comme le vent

Puisqu’ils ne font font presque rien, j’ai tendance à les négliger. Je vais réparer cette lacune et leur prêter plus d’attention.

il ne faut pas spécialement se focaliser dessus au détriment du reste
mais ne pas les négliger, venir régulièrement, caresser, agacer doucement, les tétons,
ils réagiront de plus en plus, des petits mouvement circulaires sur les pointes, etc,
il faut les habituer, le corps doit comprendre ce que tu attends de lui,

le rewiring, on pourrait définir cela comme cela,
notre chair qui comprend ce qu’on attend d’elle,
elle est programmable à volonté

tout le corps peut en fait devenir ultra-sensible, être “rewiré” et participer aux festivités,
chaque partie, la plus infime, le plus petit bout de peau, sur la plante des pieds, où l’on veut,
peut générer du plaisir, tout comme devenir récepteur de celui-ci

les orgasmes prostatiques de qualité, sont caractérisés, entre autres,
par le fait que le plaisir est perçu un peu partout, dans tout le corps,
si on développe sa pratique dans la bonne direction, cherchant la qualité avant tout,
alors peu à peu, dès les premiers instants, les sensations pourront venir de toutes parts,
c’est une polyphonie qui s’élève de plus en plus dans notre chair
où la moindre des cellules semble participer au chant,
la sensation de jouissance devient constante

. Si je comprends bien, j’ai tout intérêt à soigner cet aspect de mon parcours dès maintenant ?

ô combien!

C’est-à-dire faire des contractions quand je le peux pour encourager ma prostate même quand il n’y a pas de corps étranger qui la stimule ? C’est ce qui se rapprocherait de la vraie liberté au fond, de pouvoir faire ce que l’on veut sans artifices…

des contractions mais pas mécaniquement, il faut essayer de ressentir, d’y mettre toute son âme,
dialoguer avec son corps, c’est toujours le même discours que je tiens

eh oui, pas de corps étranger, un vrai tête à tête avec son corps, sans aucun intermédiaire,
l’intimité absolue, la complicité sans limites

la liberté comme une griserie enivrante sans fin, tout semble descellé,
il ne semble plus y avoir aucun frontière, aucune limite,
on se perçoit comme ne dépendant de plus rien et de plus personne
pour assurer sa pitance sexuelle

plus concrètement, on peut bouger comme on veut, se laisser mouvoir par le désir sans retenue,
plus aucune contrainte, plus aucune limitation,
plus de risque que le masseur perde de son efficacité, qu’il faille lubrifier après un certain temps,
qu’il faille rester au lit,
on peut se lever, pratiquer assis, debout, se rouler par terre,
contre l’armoire, en frottant sa peau nue contre le bois massif, comme un animal en rut

Et selon toi, celui qui progresse en aneroless est plus à même d’atteindre une connaissance de soi et des plaisirs encore plus intenses ?

absolument, aneroless, c’est la reine des pratiques, celle qui offre le plus de richesse, de diversité, de nuances,
qui permet d’aller le plus loin,
cependant il est intéressant de garder malgré tout à côté une pratique avec masseur aussi,
elle a ses spécificités et il est toujours intéressant d’alterner un peu, d’avoir plusieurs cordes à son arc

il est expliqué que chez les occidentaux surtout, la population n’a pas conscience de ses capacités sexuelles, qu’elle n’utilise qu’entre 5% et 10%. Autrement dit, nous avons un outil incroyable en nous mais nous le laissons traîner sur l’établi…

c’est totalement vrai de mon expérience, si je me compare avant et maintenant,
il n’y a juste pas de comparaison possible,
je me suis éveillé sexuellement qu’il y a 4, 5, ans,
avant comme tout le monde, je grapillais comme je pouvais, des miettes de-ci, de-là

aujourd’hui une telle sensation d’épanouissement, me submerge par moments
une telle sensation de communion, la jouissance semble durer toute la séance

des flots de volupté dont je n’aurai jamais soupçonné l’existence,
aujourd’hui sont mon quotidien, je les mêle à mes gestes et mes actes de tous les jours
cela m’est devenu aussi naturel que de respirer ou de manger,
ma chair est prête à tout instant