#40296
bzo
Participant

j’ai un grand défi qui m’attend toujours,
tellement appétissant, tellement prometteur, tellement résistant, tellement frustrant, à la fois pour l’instant

j’ai dans mon escarcelle cette pratique que j’ai mise au point au fil des jours,
en mode yin, le mix d’ondes prostatiques, génitales et anales, aussi,
vivre ce corps au-delà des limites de mon identité sexuelle,
goûter à des sensations, de la volupté, de la jouissance
que je pourrais qualifier de féminines,
à défaut, à mes yeux, de mots plus directement évocateurs de mon ressenti, de mon vécu

ma pratique désormais arrive à maturité,
est totalement stable, florissante au-delà de tout ce que j’en espérais,
épanouissement et félicité, de chaque instant, immergé dans un bain de volupté

mais je sais aussi désormais ce qu’elle ne peut pas m’apporter
car en mode yin, on n’a pas d’orgasme prostatique,
les différentes types d’ondes sont utilisées pour construire tout autre chose,
non, on ne peut pas avoir à la fois, le beurre et l’argent du beurre,
comme je l’espérais à un moment

j’ai des moments de jouissance dont les colorations semblent irrésistiblement prostatiques
mais cela n’a pas grand chose à voir avec les orgasmes prostatiques que j’ai vécus durant ma période avec masseur,
durant certains de mes orgasmes actuels,
j’ai une puissance a l’oeuvre en moi, assez similaire à celle des super O que j’ai vécus
mais c’est tout de même radicalement différent

aussi ces longues extases avec même des espèces d’hallucinations étonnantes,
je les ai évoquées dernièrement,
des moments, par exemple, comme de pont suspendu dans la lumière, entrevu en moi,
le mot hallucination ne correspond pas vraiment, le mot image non plus,
c’est quelque chose qu’on vit dans sa chair,
c’est difficile à restituer, on le voit en soi mais on le voit sans le voir, on le voit mais sans les yeux,
on le vit, on vit un pont interminable comme suspendu dans la lumière qui se perd au loin

tout cela me manque quelque part, je suis un gourmand insatiable
et malgré que des mets opulents, riches et variés se relaient sur la table au banquet,
j’ai cette petite nostalgie quelque part en moi
je veux revivre ces moments purement prostatiques obtenus par le passé,
peut-être devrais-je m’y appliquer avec masseur, dans un premier temps

ma principale difficulté dans cette démarche et que je n’ai pour l’instant pas réussi à dépasser,
c’est qu’il m’est tellement, mais alors tellement facile,
de basculer à tout moment vers ma pratique bien au point, bien huilée
où la récompense est immédiate, tout mon corps envahi ineffablement, cela devient instantanément jouissif,
comment y résister?
comment y résister, même si je sais qu’il y a un tout autre type de récompense qui m’y attend,
voilà bien mon plus grand obstacle actuellement