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20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 1,406)
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  • #40271
    bzo
    Participant

    je ne peux y résister,
    j’aime trop les mots, ils s’installent malgré moi dans ma tête,
    je commence à jouer avec comme avec des cubes à assembler

    cette intimité que j’ai acquise avec mon corps produit des phrases, que voulez-vous,
    elles semblent les effets collatéraux de toute cette jouissance et de toute cette volupté qui naissent entre mes flancs,
    plutôt que de commencer à polluer encore le fil de l’ami @modeyin,
    je vais rouvrir mon journal, à la page blanche d’un nouveau chapitre

    #40272
    bzo
    Participant

    les énergies qui montent en moi, semblent comme une fontaine,
    je les sens passer à travers mon corps, me faisant frissonner de toutes parts,
    je sens leurs giclées douces partout en moi

    ma chair commence à fondre, plus particulièrement dans le bassin,
    quelle coulée heureuse,
    chaque contact de mes cuisses et de mes organes génitaux,
    produit comme une pelote de laine vibrante
    qui gonfle, qui palpite, qui bat comme un coeur entre mes jambes

    quelle immense cour de récréation, quel chapeau de prestidigitateur, ce corps,
    je sens les deux sexes en moi, comme je les sens présent, comme je les sens libre,
    leur folle union, quel festin, quel banquet

    #40275
    Andraneros
    Modérateur

    Je salue le retour de l’auteur parmi nous !
    Bon cheminement @bzo.

    #40276
    bzo
    Participant

    merci @andraneros, c’est gentil

    #40277
    modeyin
    Participant

    plutôt que de commencer à polluer encore le fil de l’ami @modeyin,

    Le principal c’est qu’on puisse te lire @bzo

    #40278
    bzo
    Participant

    hé hé, salut l’ami,
    au plaisir du partage des mots,
    du partage des mots du plaisir

    #40279
    bzo
    Participant

    le grand avantage d’être capable de produire quotidiennement,
    des sensations, de la volupté, de la jouissance, en surabondance,
    c’est que votre rapport au plaisir change du tout au tout,
    vous n’êtes plus habité par la sensation pressante, urgente, de devoir rassasier votre chair
    quand l’occasion se présente
    mais par l’envie uniquement de jouer, de laisser vos sens délirer, de vivre la polyphonie du désir,
    on s’engage ainsi dans une forme d’épanouissement intime,
    nos racines s’enfoncent de plus en plus dans un terreau riche, fertile, nourrissant

    avec soi-même,
    rien qu’avec soi-même
    ou avec compagne, compagnon, compagnes, compagnons,
    pour que le désir chante, pour que le désir enchante
    pas juste pour relâcher la pression dans la cocotte-minute

    avec le télétravail, chez moi, nu à peu près constamment,
    toute la surface de mon corps, toute l’épaisseur de mon être, sont à la portée du désir,
    tous les moments de ma vie, sont devenus des moments possible de communion charnelle,
    des moments d’intimité incandescente avec mon corps,
    quelque soit mon occupation

    mon plaisir ne dépend de plus rien de l’extérieur,
    juste être là dans l’instant avec ce que j’ai en moi, avec ce que j’ai éveillé en moi
    de haut en bas, du plus profond de mes abysses,
    tout peut se mettre à danser en moi, en un instant, follement

    avant, si ponctuellement présente dans ma vie,
    le désir m’accompagne désormais constamment dans mon quotidien quand je suis chez moi,
    il s’est établi une sorte de dialogue intime en moi
    comme l’air dialogue avec les poumons

    le désir de sentir,
    le désir de sentir le désir danser,
    le désir de sentir la complicité totale avec son corps
    le désir de sentir le désir se libérer et de nous libérer avec lui,
    le désir de sentir le désir nous entraîner vers tant d’inconnu en soi

    #40280
    bzo
    Participant

    le féminin est comme une langue ancienne en nous, une langue perdue du fond des âges,
    elle aurait pu être notre langue natale à la naissance
    mais les chromosomes en ont voulu autrement

    une langue fantôme, un vaisseau immense, comme une épave au fond de l’océan
    un vocabulaire et une grammaire à découvrir, à apprendre avec sa chair,
    oh le bel apprentissage

    #40281
    bzo
    Participant

    ce mouvement de balancier dans le bassin,
    comme je l’aime, je pourrai écrire un bouquin dessus,
    ce chavirement langoureux, ondulant, sinueux
    que je décline inlassablement

    arabesques lascives, je monte, je descend, j’avance, je recule,
    je joue à l’ascenseur qui ne sait pas ce qu’il veut
    qui balance sous ses câbles
    qui s’affranchit soudainement de toutes les lois de la physique,
    qui se prend pour un tapis volant avec un toit,
    l’orient est à notre portée, à portée d’ascenseur,
    à portée d’ascenseur qui s’est affranchi des lois

    la volupté est dans le mouvement,
    savoir bouger, savoir se bouger, savoir être bougé,
    parfois je reste juste à danser avec mon bassin, lentement, très lentement,
    juste me mouvant en m’investissant entièrement dans le mouvement,
    dans la soie à peine froissée du mouvement

    je suis le mouvement,
    je suis en train de déplacer mon âme sur un plateau,
    à un moment donné, elle flambera dans une fournaise,
    elle brûlera dans un feu de joie
    et toutes les cellules de mon corps l’accompagneront de leurs trépidations sauvages
    tandis qu’elle se consumera sur l’autel de l’instant
    et renaîtra instantanément de ses cendres

    #40282
    bzo
    Participant

    ces courts moments de plaisir que je m’offre,
    un nombre incalculable de fois quand je suis à la maison, seul,
    parfois juste quelques secondes, parfois plus, jusqu’à quelques minutes,
    sont comme des injections sur-concentrées de sensations, de volupté, de jouissance

    sortis de l’aiguille du moment, petits nuages de nectar très dense
    qui se répandent dans ma chair, dans mon sang, en se dispersant, en floconnant,
    mes yeux se referment à chaque fois, rideaux qui s’abaissent doucement
    tandis qu’en moi se lève comme une aube dorée de langueur voluptueuse, partout

    un gémissement se forme dans mes entrailles, trouve son chemin vers le haut
    et déjà se frotte à l’air par ma bouche,
    caresse au passage mes oreilles,
    comme j’aime entendre la soie en rut de ces sonorités,
    pondues à la chaîne par mes boyaux en éruption

    l’amour en moi, est à nouveau un volcan généreux,
    je suis sa bouche grande ouverte, face au ciel,
    je parle couramment la langue des entrailles, des abysses, la langue des sens en délire,
    je chevauche l’air de millions de particules en chaleur,
    éjectées depuis ma petite turbine atomique dans mon bassin qui tourne à plein régime

    #40284
    bzo
    Participant

    de quel sexe suis-je encore?

    c’est sûr que dès que je me mets en action, je l’oublie complètement,
    je vis les choses comme elles arrivent
    et elles arrivent délicieusement emmêlées, question genre,
    inextricablement, voluptueusement, emmêlées

    #40285
    bzo
    Participant

    c’est quoi être entièrement ouvert, réceptif, ayant la bonne attitude,
    qu’on est prêt à basculer à tout moment à la poursuite du dauphin?

    c’est être concentré sur rien, absolument rien,
    c’est être juste là dans l’instant, ne pensant pas, ne pensant à rien,
    juste là dans l’instant, créant ainsi la possibilité de se connecter à son corps,
    créant ainsi la possibilité de se connecter de plus en plus fort à son corps,
    au fur et à mesure que le temps passe

    comment se rend-t-on compte qu’on y arrive,
    qu’on a la bonne attitude dans l’action ou l’inaction?
    on a cette sensation que tout notre être n’est plus qu’une éponge,
    une éponge prête à s’imbiber de la moindre chose qui nous arrive
    que tout notre être est comme un immense hangar où règne un silence lourd,
    un silence lourd prêt à mettre bas à tout instant d’un écho qui va se répercuter

    #40286
    bzo
    Participant

    ces mots, le plaisir les a accouchés,
    du 100% pur orgasme, 100% pure jouissance, 100% pures sensations,
    aucun additif, aucun colorant, aucun produit chimique,
    du BIO cultivé localement, dans ma chair, engrais maison

    aucun porno, aucune aide d’aucune sorte au décollage, aucun fantasme en scène dans ma tête,
    juste de l’excitation locale, générée dans le feu de l’action
    par ces deux mains, ce bassin, cette peau, ces entrailles,
    par ce paquet de viande sillonné de nerfs, barbottant dans du sang

    #40287
    bzo
    Participant

    comme j’adore après une journée ou une demie journée dehors,
    comme aujourd’hui à me promener au bois sous le soleil,
    moments de flânerie où je n’ai pas pratiqué, bien sûr,
    moments où j’ai même complètement oublié que cela existait

    comme j’adore donc, rentré chez moi, quelque temps après, généralement après la douche,
    ces premiers instants de retrouvailles joyeuses, d’intimité ardente, d’intimité soyeuse,
    c’est comme si du paradis se déversait en moi

    #40289
    bzo
    Participant

    mes couilles deviennent de plus en plus réactives à ces contacts de mes cuisses,
    je les presse doucement contre, comme si elles voulaient les envelopper, les garder au chaud, les bercer
    et directement mes petits chérubins d’amour, poilus, joufflus, rondouillets, se mettent comme à ronronner,
    c’est velouteux, c’est chaud, cela vibre un peu,
    toujours j’évoque la soie mais c’est comme le contact d’une soie chaude, incroyablement douce, frissonnante, frémissante,
    un petit nid d’ailes de soie qui vibrent entre mes cuisses

    en marchant, en me déplaçant, je m’amuse à garder ce contact,
    ainsi ce petit paquet cadeau, ce paquet surprise, plus en mouvement, se met à vibrer plus fort,
    la surface de contact varie, les pressions changent,
    la soie devient de plus en plus vivante, changeante,
    là en écrivant, je resserre et desserre un peu les cuisses, plus ou moins régulièrement,
    j’y rajoute quelques cabrements des fesses, une petite contraction ou deux,
    cela s’anime là en bas de plus en plus, cela s’amplifie,
    des vaguelettes sortent de mon bassin maintenant, montent, descendent aussi dans mes jambes

    comme c’est bon d’avoir tout cela, prêt au quart de tour, ce dialogue intime, sensuel,
    je suis à peine réveillé, ma tête est encore dans les vapes
    mais quelque chose en moi, toute une part de moi, est déjà en mode réveil maximal,
    mon corps prêt à jouer le jeu avec moi, mon corps prêt à vibrer de toutes parts,
    je me presse les seins, dans ma poitrine, comme un doux feu de paille directement,
    je joue un peu avec, j’en caresse un, un peu distraitement puis l’autre,
    y rajoute une petite contraction

    j’ai les vibrations de mon bassin et celles de mon sein qui se rejoignent, s’entremêlent,
    quel carnaval, mes petites fourmis chaudes qui courez sous ma peau avec diligence,
    ah comme je vous aime, allez, allez, dispersez-vous,
    allez porter la bonne nouvelle dans tout le pays,
    cette chair, mon petit vaisseau vibrant, dansant, cinglant,
    ô volupté, ô douceur de vivre ces moments, dehors il fait beau, le ciel est bleu,
    dedans il fait bon, ma chair chante pour moi

    allez, me préparer à manger tout de même, le télétravail m’attend bientôt, vite, terminer ce texte,
    le télétravail , enveloppé de toute ma petite fabrique, ma petite usine à moi, sous la peau,
    qui m’accompagne, enlumine mes moments, enchante mes moments,
    ma petite activité parallèle, mon petit bain de volupté clandestin dans lequel je baigne, je barbotte avec délice

    #40294
    bzo
    Participant

    le langage du corps…
    quelle merveilleuse expression, le langage du corps,
    notre corps parle, notre corps s’exprime,
    notre corps chante même par moments

    toutes les pratiques qui tendent à nous mettre à l’écoute de notre corps,
    qui nous permettent d’apprendre à dialoguer avec lui, à le laisser s’exprimer,
    sont des voies de libération intime majeures

    car nous sommes des prisonniers, des prisonniers dans une tour d’ivoire,
    nous tournons en rond, imaginons toutes sortes de plans pour nous échapper
    mais le seul véritable moyen de goûter à la liberté,
    c’est d’apprendre à nous unir à ce corps, de ne plus faire qu’un avec lui,
    de devenir son complice, de vivre l’instant avec lui

    par le sexe, l’auto-sexe mais avec toutes sortes d’autres types de pratiques aussi

    #40296
    bzo
    Participant

    j’ai un grand défi qui m’attend toujours,
    tellement appétissant, tellement prometteur, tellement résistant, tellement frustrant, à la fois pour l’instant

    j’ai dans mon escarcelle cette pratique que j’ai mise au point au fil des jours,
    en mode yin, le mix d’ondes prostatiques, génitales et anales, aussi,
    vivre ce corps au-delà des limites de mon identité sexuelle,
    goûter à des sensations, de la volupté, de la jouissance
    que je pourrais qualifier de féminines,
    à défaut, à mes yeux, de mots plus directement évocateurs de mon ressenti, de mon vécu

    ma pratique désormais arrive à maturité,
    est totalement stable, florissante au-delà de tout ce que j’en espérais,
    épanouissement et félicité, de chaque instant, immergé dans un bain de volupté

    mais je sais aussi désormais ce qu’elle ne peut pas m’apporter
    car en mode yin, on n’a pas d’orgasme prostatique,
    les différentes types d’ondes sont utilisées pour construire tout autre chose,
    non, on ne peut pas avoir à la fois, le beurre et l’argent du beurre,
    comme je l’espérais à un moment

    j’ai des moments de jouissance dont les colorations semblent irrésistiblement prostatiques
    mais cela n’a pas grand chose à voir avec les orgasmes prostatiques que j’ai vécus durant ma période avec masseur,
    durant certains de mes orgasmes actuels,
    j’ai une puissance a l’oeuvre en moi, assez similaire à celle des super O que j’ai vécus
    mais c’est tout de même radicalement différent

    aussi ces longues extases avec même des espèces d’hallucinations étonnantes,
    je les ai évoquées dernièrement,
    des moments, par exemple, comme de pont suspendu dans la lumière, entrevu en moi,
    le mot hallucination ne correspond pas vraiment, le mot image non plus,
    c’est quelque chose qu’on vit dans sa chair,
    c’est difficile à restituer, on le voit en soi mais on le voit sans le voir, on le voit mais sans les yeux,
    on le vit, on vit un pont interminable comme suspendu dans la lumière qui se perd au loin

    tout cela me manque quelque part, je suis un gourmand insatiable
    et malgré que des mets opulents, riches et variés se relaient sur la table au banquet,
    j’ai cette petite nostalgie quelque part en moi
    je veux revivre ces moments purement prostatiques obtenus par le passé,
    peut-être devrais-je m’y appliquer avec masseur, dans un premier temps

    ma principale difficulté dans cette démarche et que je n’ai pour l’instant pas réussi à dépasser,
    c’est qu’il m’est tellement, mais alors tellement facile,
    de basculer à tout moment vers ma pratique bien au point, bien huilée
    où la récompense est immédiate, tout mon corps envahi ineffablement, cela devient instantanément jouissif,
    comment y résister?
    comment y résister, même si je sais qu’il y a un tout autre type de récompense qui m’y attend,
    voilà bien mon plus grand obstacle actuellement

    #40297
    bzo
    Participant

    j’éprouve le besoin certains jours, parfois pendant plusieurs,
    de ne plus utiliser les mains, de garder mes bras au repos,
    les doigts se baladant sur tout le corps, éveille des ondes de tous les côtés,
    cela provoque d’ailleurs, en général, des réactions en chaîne,
    mon corps se met à onduler plus fort, en mode liane lascive de plus en plus,
    la volupté est plus déchaînée, ses vagues courent un peu partout,
    j’ai aussi tendance à privilégier les ondes génitales dans le bassin

    alors que les jours sans,
    il n’y a plus que dans mon bassin que des ondes sont générées,
    c’est plus sobre mais plus précis, plus fin, aussi,
    les ondes se diffusent à tout le corps mais il n’y a pas ce épanchement tsunamique
    comme quand les ondes génitales sont de la partie
    et que les bras font s’enflammer la peau de tous les côtés

    cela devient saoulant certains jours, j’ai besoin que cela soit plus paisible, moins endiablé
    quand il n ‘y a plus que le bassin comme producteur,
    j’ai tendance automatiquement à favoriser la prostate,
    avec sa toujours généreuse puissance bien au premier plan,
    comme une fontaines jaillissante entre mes hanches
    mais c’est plus plus discipliné, cela ne part pas dans toutes les directions,
    les ondes montent irrésistiblement, galopent toujours vers le haut,
    la sensation de pénétration ainsi, nait irrésistiblement entre mes hanches,
    qui se mettent doucement, langoureusement, rythmiquement, à onduler,
    délicieux empalement

    il n’y a pas toute cette soie, tous ces frémissements chauds en vagues, un peu partout
    dont sont capables mes organes génitaux,
    titillés en coordination avec les bras en mouvement sur tout le corps,
    la beaucoup plus grande quantité d’ondes prostatiques constamment,
    prend nettement le dessus sur les ondes génitales,
    celles-ci ainsi, provoquent d’autres types d’effet en moi,
    comme si elles étaient de la décoration sur les ondes prostatiques, comme les colorant de toutes sortes de nuances
    et non pas ayant libre cours anarchique un peu partout en moi,
    elles semblent accompagner les ondes prostatiques plus sagement,
    se dissolvant en elles mais néanmoins provoquant toutes sortes d’effets changeant

    c’est tout à fait un autre jeu ainsi, sans les bras, les équilibres sont différents,
    les nuances de mon excitation, nettement du côté de la prostate,
    je reste de longs moments sans solliciter mes organes génitaux,
    cela devient uniquement prostatique, c’est très très puissant évidemment,
    rien n’est aussi puissant en nous comme organe sexuel que la prostate,
    toute personne qui a vécu un super O ou deux, sait de quoi je parle,
    j’insiste de plus en plus ainsi car je sens une voie nouvelle à explorer

    des orgasmes en mode yin uniquement avec ce type d’ondes,
    j’en ai déjà eu, je l’ai signalé, il y a quelque temps,
    et même si cela n’a rien à voir avec les orgasmes prostatiques
    car cela reste avant tout des orgasmes en mode yin, quelque chose donc de fondamentalement différent
    de ce que l’on peut vivre dans une pratique prostatique plus classique,
    cela entrouvre néanmoins des perspectives très très intéressantes,
    je le sens, c’est presque une sorte d’appel au fond de moi,
    un cri que je perçois de plus en plus dans ma chair de continuer ainsi,
    je laisse donc en fait, de plus en plus mes bras au repos, pour l’instant

    #40298
    bzo
    Participant

    ma pratique est très certainement extrême,
    (je fais ici référence à un texte d’ @andraneros me concernant, dans un autre fil)
    je m’en rends pas toujours compte tellement elle m’est devenue naturelle, simple, facile, aller de soi

    le fait que j’habite seul, dans des circonstances matérielles en tous points propices,
    que je n’ai pas beaucoup de vie sociale,
    (quelques uns sont morts, beaucoup sont partis à l’étranger, me suis fâché à peu près avec tout le restant)
    que j’ai jamais été quelqu’un, non plus, de très soucieux des conventions,
    et puis surtout qu’après quelques sérieuses désillusions amoureuses,
    je me sois mis à l’écart de toute interaction sexuelle, que je l’ai fui avec beaucoup d’ingéniosité et de fermeté,
    j’ai fui la compagnie des femmes systématiquement pendant de longues années

    le temps a passé,
    à tel point que j’ai finalement complètement oublié comment me rapprocher à nouveau d’elles,
    le jour où cette envie, ce besoin, s’est réveillé à nouveau en moi,
    le besoin s’est exprimé en moi de manière irrésistible de sentir à nouveau quelqu’un contre moi,
    là le désert s’est fait vraiment sentir un long moment,
    plus tard, avec un bras, maintenant, nettement plus musclé que l’autre,
    la découverte du plaisir prostatique est tombée près de moi comme une bouée de sauvetage
    et ainsi suis resté bien au-dessus de la surface à nouveau,
    mieux je barbottais, me suis assis sur cette bouée et jouais joyeusement

    peu à peu, il n’y avait plus rien à sauver en moi, plus de péril en la demeure,
    juste à m’engager toujours plus en avant dans une voie de plus en plus riche
    qui assouvit somptueusement la chair,
    cependant à partir d’un moment donné,
    j’ai tout de même senti que ce n’était pas encore tout à fait cela qu’il me fallait
    parce que je sentais au fond de moi que quelque chose qui me manquait très fort, il y a encore pas longtemps,
    était là, comme un filon précieux, incomparable, qui dormait dans la gangue des profondeurs
    que je pouvais l’en extraire ponctuellement, le faire monter massivement et lui donner le contrôle de ma chair,
    qu’il pouvait ainsi me permettre de vivre un plaisir radicalement différent,
    me faire vivre le plaisir de ce corps manquant à mes côtés,
    j’avais découvert que le plaisir de l’autre, était là aussi en moi

    le féminin, je ne pouvais pas l’avoir tout contre moi, le sentir vibrer tout contre moi
    par contre je pourrais, à force de travail sur moi-même, le vivre de l’intérieur,
    faire monter toute cette quantité incommensurable de féminin que je sentais au fond de moi
    et qui se manifestait déjà régulièrement durant les séances

    je devinais une voie, je devinais qu’il y avait une voie à creuser là,
    je pressentais que tout ce féminin qui n’était plus à portée de mes mains,
    ces seins, ces hanches, cette peau, ce vagin, ces gémissements, ces mouvements,
    toute cette délicieuse lascivité qui m’était devenu tellement étrangère, qui s’était tellement éloignée de moi,
    je la sentais en moi, au fond de moi, qui pouvait prendre forme, qui pouvait prendre vie,
    je pressentais ainsi des corps à corps amoureux délicieux,
    une interaction puissante entre le masculin et le féminin dans ma chair,
    qu’il y avait tout le matériaux en moi pour créer tout cela

    une langue étrangère, un vocabulaire et une grammaire,
    tout le yin du monde est là en moi aussi malgré que je ne sois pas une femme, ni même homosexuel pour un sou,
    enfin bisexuel tout de même sur les bords sérieusement,
    tout le yin du monde est là en moi qui peut prendre vie dans ce corps
    et me donner à vivre une interaction exceptionnelle au fond de moi-même

    #40299
    bzo
    Participant

    le féminin s’empare de moi toujours comme une marée montante qui arriverait au galop,
    elle emplit d’abord mon bassin de lascivité, chaude, dansante,
    vagues soyeuses, frémissantes qui rapidement envahissent tout le reste de mon corps,
    mon cerveau en est inondé aussi, tout mon être, quoi

    c’est comme si je dérivais sur un océan de volupté, caressé de toutes parts par ses vagues,
    tantôt en immersion profonde, comme imbibé jusqu’à la moelle, participant à la vie des profondeurs,
    c’est constamment tellement ineffable que je ne sais pas comment j’arrive à me retenir de hurler ,
    bon en fait, je ne me retiens pas pour un sou et souvent je hurle,
    enfin gémis très très fort, miaule, éructe, grogne, aboie, hurle à la mort de plaisir,
    tout un spectre très étendu de vocalises,
    du suraigu jusqu’au grave du basse bariton

    je jouis entre mes bras, comme je jouis entre mes bras,
    mes énergies montent sans aucune restriction à la moindre sollicitation,
    me transformant en un bouquet de volupté éblouissant les instants

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