Mots-clés : aneroless
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19 février 2021 à 1 h 08 min #40271bzoParticipant
je ne peux y résister,
j’aime trop les mots, ils s’installent malgré moi dans ma tête,
je commence à jouer avec comme avec des cubes à assemblercette intimité que j’ai acquise avec mon corps produit des phrases, que voulez-vous,
elles semblent les effets collatéraux de toute cette jouissance et de toute cette volupté qui naissent entre mes flancs,
plutôt que de commencer à polluer encore le fil de l’ami @modeyin,
je vais rouvrir mon journal, à la page blanche d’un nouveau chapitre19 février 2021 à 1 h 34 min #40272bzoParticipantles énergies qui montent en moi, semblent comme une fontaine,
je les sens passer à travers mon corps, me faisant frissonner de toutes parts,
je sens leurs giclées douces partout en moima chair commence à fondre, plus particulièrement dans le bassin,
quelle coulée heureuse,
chaque contact de mes cuisses et de mes organes génitaux,
produit comme une pelote de laine vibrante
qui gonfle, qui palpite, qui bat comme un coeur entre mes jambesquelle immense cour de récréation, quel chapeau de prestidigitateur, ce corps,
je sens les deux sexes en moi, comme je les sens présent, comme je les sens libre,
leur folle union, quel festin, quel banquet19 février 2021 à 11 h 40 min #40275AndranerosParticipantJe salue le retour de l’auteur parmi nous !
Bon cheminement @bzo.19 février 2021 à 17 h 51 min #40276bzoParticipantmerci @andraneros, c’est gentil
19 février 2021 à 19 h 50 min #40277modeyinParticipantplutôt que de commencer à polluer encore le fil de l’ami @modeyin,
Le principal c’est qu’on puisse te lire @bzo
19 février 2021 à 20 h 42 min #40278bzoParticipanthé hé, salut l’ami,
au plaisir du partage des mots,
du partage des mots du plaisir19 février 2021 à 20 h 49 min #40279bzoParticipantle grand avantage d’être capable de produire quotidiennement,
des sensations, de la volupté, de la jouissance, en surabondance,
c’est que votre rapport au plaisir change du tout au tout,
vous n’êtes plus habité par la sensation pressante, urgente, de devoir rassasier votre chair
quand l’occasion se présente
mais par l’envie uniquement de jouer, de laisser vos sens délirer, de vivre la polyphonie du désir,
on s’engage ainsi dans une forme d’épanouissement intime,
nos racines s’enfoncent de plus en plus dans un terreau riche, fertile, nourrissantavec soi-même,
rien qu’avec soi-même
ou avec compagne, compagnon, compagnes, compagnons,
pour que le désir chante, pour que le désir enchante
pas juste pour relâcher la pression dans la cocotte-minuteavec le télétravail, chez moi, nu à peu près constamment,
toute la surface de mon corps, toute l’épaisseur de mon être, sont à la portée du désir,
tous les moments de ma vie, sont devenus des moments possible de communion charnelle,
des moments d’intimité incandescente avec mon corps,
quelque soit mon occupationmon plaisir ne dépend de plus rien de l’extérieur,
juste être là dans l’instant avec ce que j’ai en moi, avec ce que j’ai éveillé en moi
de haut en bas, du plus profond de mes abysses,
tout peut se mettre à danser en moi, en un instant, follementavant, si ponctuellement présente dans ma vie,
le désir m’accompagne désormais constamment dans mon quotidien quand je suis chez moi,
il s’est établi une sorte de dialogue intime en moi
comme l’air dialogue avec les poumonsle désir de sentir,
le désir de sentir le désir danser,
le désir de sentir la complicité totale avec son corps
le désir de sentir le désir se libérer et de nous libérer avec lui,
le désir de sentir le désir nous entraîner vers tant d’inconnu en soi19 février 2021 à 22 h 53 min #40280bzoParticipantle féminin est comme une langue ancienne en nous, une langue perdue du fond des âges,
elle aurait pu être notre langue natale à la naissance
mais les chromosomes en ont voulu autrementune langue fantôme, un vaisseau immense, comme une épave au fond de l’océan
un vocabulaire et une grammaire à découvrir, à apprendre avec sa chair,
oh le bel apprentissage20 février 2021 à 0 h 30 min #40281bzoParticipantce mouvement de balancier dans le bassin,
comme je l’aime, je pourrai écrire un bouquin dessus,
ce chavirement langoureux, ondulant, sinueux
que je décline inlassablementarabesques lascives, je monte, je descend, j’avance, je recule,
je joue à l’ascenseur qui ne sait pas ce qu’il veut
qui balance sous ses câbles
qui s’affranchit soudainement de toutes les lois de la physique,
qui se prend pour un tapis volant avec un toit,
l’orient est à notre portée, à portée d’ascenseur,
à portée d’ascenseur qui s’est affranchi des loisla volupté est dans le mouvement,
savoir bouger, savoir se bouger, savoir être bougé,
parfois je reste juste à danser avec mon bassin, lentement, très lentement,
juste me mouvant en m’investissant entièrement dans le mouvement,
dans la soie à peine froissée du mouvementje suis le mouvement,
je suis en train de déplacer mon âme sur un plateau,
à un moment donné, elle flambera dans une fournaise,
elle brûlera dans un feu de joie
et toutes les cellules de mon corps l’accompagneront de leurs trépidations sauvages
tandis qu’elle se consumera sur l’autel de l’instant
et renaîtra instantanément de ses cendres20 février 2021 à 9 h 50 min #40282bzoParticipantces courts moments de plaisir que je m’offre,
un nombre incalculable de fois quand je suis à la maison, seul,
parfois juste quelques secondes, parfois plus, jusqu’à quelques minutes,
sont comme des injections sur-concentrées de sensations, de volupté, de jouissancesortis de l’aiguille du moment, petits nuages de nectar très dense
qui se répandent dans ma chair, dans mon sang, en se dispersant, en floconnant,
mes yeux se referment à chaque fois, rideaux qui s’abaissent doucement
tandis qu’en moi se lève comme une aube dorée de langueur voluptueuse, partoutun gémissement se forme dans mes entrailles, trouve son chemin vers le haut
et déjà se frotte à l’air par ma bouche,
caresse au passage mes oreilles,
comme j’aime entendre la soie en rut de ces sonorités,
pondues à la chaîne par mes boyaux en éruptionl’amour en moi, est à nouveau un volcan généreux,
je suis sa bouche grande ouverte, face au ciel,
je parle couramment la langue des entrailles, des abysses, la langue des sens en délire,
je chevauche l’air de millions de particules en chaleur,
éjectées depuis ma petite turbine atomique dans mon bassin qui tourne à plein régime21 février 2021 à 0 h 20 min #40284bzoParticipantde quel sexe suis-je encore?
c’est sûr que dès que je me mets en action, je l’oublie complètement,
je vis les choses comme elles arrivent
et elles arrivent délicieusement emmêlées, question genre,
inextricablement, voluptueusement, emmêlées21 février 2021 à 10 h 34 min #40285bzoParticipantc’est quoi être entièrement ouvert, réceptif, ayant la bonne attitude,
qu’on est prêt à basculer à tout moment à la poursuite du dauphin?c’est être concentré sur rien, absolument rien,
c’est être juste là dans l’instant, ne pensant pas, ne pensant à rien,
juste là dans l’instant, créant ainsi la possibilité de se connecter à son corps,
créant ainsi la possibilité de se connecter de plus en plus fort à son corps,
au fur et à mesure que le temps passecomment se rend-t-on compte qu’on y arrive,
qu’on a la bonne attitude dans l’action ou l’inaction?
on a cette sensation que tout notre être n’est plus qu’une éponge,
une éponge prête à s’imbiber de la moindre chose qui nous arrive
que tout notre être est comme un immense hangar où règne un silence lourd,
un silence lourd prêt à mettre bas à tout instant d’un écho qui va se répercuter21 février 2021 à 11 h 04 min #40286bzoParticipantces mots, le plaisir les a accouchés,
du 100% pur orgasme, 100% pure jouissance, 100% pures sensations,
aucun additif, aucun colorant, aucun produit chimique,
du BIO cultivé localement, dans ma chair, engrais maisonaucun porno, aucune aide d’aucune sorte au décollage, aucun fantasme en scène dans ma tête,
juste de l’excitation locale, générée dans le feu de l’action
par ces deux mains, ce bassin, cette peau, ces entrailles,
par ce paquet de viande sillonné de nerfs, barbottant dans du sang21 février 2021 à 19 h 03 min #40287bzoParticipantcomme j’adore après une journée ou une demie journée dehors,
comme aujourd’hui à me promener au bois sous le soleil,
moments de flânerie où je n’ai pas pratiqué, bien sûr,
moments où j’ai même complètement oublié que cela existaitcomme j’adore donc, rentré chez moi, quelque temps après, généralement après la douche,
ces premiers instants de retrouvailles joyeuses, d’intimité ardente, d’intimité soyeuse,
c’est comme si du paradis se déversait en moi23 février 2021 à 8 h 33 min #40289bzoParticipantmes couilles deviennent de plus en plus réactives à ces contacts de mes cuisses,
je les presse doucement contre, comme si elles voulaient les envelopper, les garder au chaud, les bercer
et directement mes petits chérubins d’amour, poilus, joufflus, rondouillets, se mettent comme à ronronner,
c’est velouteux, c’est chaud, cela vibre un peu,
toujours j’évoque la soie mais c’est comme le contact d’une soie chaude, incroyablement douce, frissonnante, frémissante,
un petit nid d’ailes de soie qui vibrent entre mes cuissesen marchant, en me déplaçant, je m’amuse à garder ce contact,
ainsi ce petit paquet cadeau, ce paquet surprise, plus en mouvement, se met à vibrer plus fort,
la surface de contact varie, les pressions changent,
la soie devient de plus en plus vivante, changeante,
là en écrivant, je resserre et desserre un peu les cuisses, plus ou moins régulièrement,
j’y rajoute quelques cabrements des fesses, une petite contraction ou deux,
cela s’anime là en bas de plus en plus, cela s’amplifie,
des vaguelettes sortent de mon bassin maintenant, montent, descendent aussi dans mes jambescomme c’est bon d’avoir tout cela, prêt au quart de tour, ce dialogue intime, sensuel,
je suis à peine réveillé, ma tête est encore dans les vapes
mais quelque chose en moi, toute une part de moi, est déjà en mode réveil maximal,
mon corps prêt à jouer le jeu avec moi, mon corps prêt à vibrer de toutes parts,
je me presse les seins, dans ma poitrine, comme un doux feu de paille directement,
je joue un peu avec, j’en caresse un, un peu distraitement puis l’autre,
y rajoute une petite contractionj’ai les vibrations de mon bassin et celles de mon sein qui se rejoignent, s’entremêlent,
quel carnaval, mes petites fourmis chaudes qui courez sous ma peau avec diligence,
ah comme je vous aime, allez, allez, dispersez-vous,
allez porter la bonne nouvelle dans tout le pays,
cette chair, mon petit vaisseau vibrant, dansant, cinglant,
ô volupté, ô douceur de vivre ces moments, dehors il fait beau, le ciel est bleu,
dedans il fait bon, ma chair chante pour moiallez, me préparer à manger tout de même, le télétravail m’attend bientôt, vite, terminer ce texte,
le télétravail , enveloppé de toute ma petite fabrique, ma petite usine à moi, sous la peau,
qui m’accompagne, enlumine mes moments, enchante mes moments,
ma petite activité parallèle, mon petit bain de volupté clandestin dans lequel je baigne, je barbotte avec délice24 février 2021 à 1 h 59 min #40294bzoParticipantle langage du corps…
quelle merveilleuse expression, le langage du corps,
notre corps parle, notre corps s’exprime,
notre corps chante même par momentstoutes les pratiques qui tendent à nous mettre à l’écoute de notre corps,
qui nous permettent d’apprendre à dialoguer avec lui, à le laisser s’exprimer,
sont des voies de libération intime majeurescar nous sommes des prisonniers, des prisonniers dans une tour d’ivoire,
nous tournons en rond, imaginons toutes sortes de plans pour nous échapper
mais le seul véritable moyen de goûter à la liberté,
c’est d’apprendre à nous unir à ce corps, de ne plus faire qu’un avec lui,
de devenir son complice, de vivre l’instant avec luipar le sexe, l’auto-sexe mais avec toutes sortes d’autres types de pratiques aussi
24 février 2021 à 10 h 02 min #40296bzoParticipantj’ai un grand défi qui m’attend toujours,
tellement appétissant, tellement prometteur, tellement résistant, tellement frustrant, à la fois pour l’instantj’ai dans mon escarcelle cette pratique que j’ai mise au point au fil des jours,
en mode yin, le mix d’ondes prostatiques, génitales et anales, aussi,
vivre ce corps au-delà des limites de mon identité sexuelle,
goûter à des sensations, de la volupté, de la jouissance
que je pourrais qualifier de féminines,
à défaut, à mes yeux, de mots plus directement évocateurs de mon ressenti, de mon vécuma pratique désormais arrive à maturité,
est totalement stable, florissante au-delà de tout ce que j’en espérais,
épanouissement et félicité, de chaque instant, immergé dans un bain de voluptémais je sais aussi désormais ce qu’elle ne peut pas m’apporter
car en mode yin, on n’a pas d’orgasme prostatique,
les différentes types d’ondes sont utilisées pour construire tout autre chose,
non, on ne peut pas avoir à la fois, le beurre et l’argent du beurre,
comme je l’espérais à un momentj’ai des moments de jouissance dont les colorations semblent irrésistiblement prostatiques
mais cela n’a pas grand chose à voir avec les orgasmes prostatiques que j’ai vécus durant ma période avec masseur,
durant certains de mes orgasmes actuels,
j’ai une puissance a l’oeuvre en moi, assez similaire à celle des super O que j’ai vécus
mais c’est tout de même radicalement différentaussi ces longues extases avec même des espèces d’hallucinations étonnantes,
je les ai évoquées dernièrement,
des moments, par exemple, comme de pont suspendu dans la lumière, entrevu en moi,
le mot hallucination ne correspond pas vraiment, le mot image non plus,
c’est quelque chose qu’on vit dans sa chair,
c’est difficile à restituer, on le voit en soi mais on le voit sans le voir, on le voit mais sans les yeux,
on le vit, on vit un pont interminable comme suspendu dans la lumière qui se perd au lointout cela me manque quelque part, je suis un gourmand insatiable
et malgré que des mets opulents, riches et variés se relaient sur la table au banquet,
j’ai cette petite nostalgie quelque part en moi
je veux revivre ces moments purement prostatiques obtenus par le passé,
peut-être devrais-je m’y appliquer avec masseur, dans un premier tempsma principale difficulté dans cette démarche et que je n’ai pour l’instant pas réussi à dépasser,
c’est qu’il m’est tellement, mais alors tellement facile,
de basculer à tout moment vers ma pratique bien au point, bien huilée
où la récompense est immédiate, tout mon corps envahi ineffablement, cela devient instantanément jouissif,
comment y résister?
comment y résister, même si je sais qu’il y a un tout autre type de récompense qui m’y attend,
voilà bien mon plus grand obstacle actuellement25 février 2021 à 20 h 42 min #40297bzoParticipantj’éprouve le besoin certains jours, parfois pendant plusieurs,
de ne plus utiliser les mains, de garder mes bras au repos,
les doigts se baladant sur tout le corps, éveille des ondes de tous les côtés,
cela provoque d’ailleurs, en général, des réactions en chaîne,
mon corps se met à onduler plus fort, en mode liane lascive de plus en plus,
la volupté est plus déchaînée, ses vagues courent un peu partout,
j’ai aussi tendance à privilégier les ondes génitales dans le bassinalors que les jours sans,
il n’y a plus que dans mon bassin que des ondes sont générées,
c’est plus sobre mais plus précis, plus fin, aussi,
les ondes se diffusent à tout le corps mais il n’y a pas ce épanchement tsunamique
comme quand les ondes génitales sont de la partie
et que les bras font s’enflammer la peau de tous les côtéscela devient saoulant certains jours, j’ai besoin que cela soit plus paisible, moins endiablé
quand il n ‘y a plus que le bassin comme producteur,
j’ai tendance automatiquement à favoriser la prostate,
avec sa toujours généreuse puissance bien au premier plan,
comme une fontaines jaillissante entre mes hanches
mais c’est plus plus discipliné, cela ne part pas dans toutes les directions,
les ondes montent irrésistiblement, galopent toujours vers le haut,
la sensation de pénétration ainsi, nait irrésistiblement entre mes hanches,
qui se mettent doucement, langoureusement, rythmiquement, à onduler,
délicieux empalementil n’y a pas toute cette soie, tous ces frémissements chauds en vagues, un peu partout
dont sont capables mes organes génitaux,
titillés en coordination avec les bras en mouvement sur tout le corps,
la beaucoup plus grande quantité d’ondes prostatiques constamment,
prend nettement le dessus sur les ondes génitales,
celles-ci ainsi, provoquent d’autres types d’effet en moi,
comme si elles étaient de la décoration sur les ondes prostatiques, comme les colorant de toutes sortes de nuances
et non pas ayant libre cours anarchique un peu partout en moi,
elles semblent accompagner les ondes prostatiques plus sagement,
se dissolvant en elles mais néanmoins provoquant toutes sortes d’effets changeantc’est tout à fait un autre jeu ainsi, sans les bras, les équilibres sont différents,
les nuances de mon excitation, nettement du côté de la prostate,
je reste de longs moments sans solliciter mes organes génitaux,
cela devient uniquement prostatique, c’est très très puissant évidemment,
rien n’est aussi puissant en nous comme organe sexuel que la prostate,
toute personne qui a vécu un super O ou deux, sait de quoi je parle,
j’insiste de plus en plus ainsi car je sens une voie nouvelle à explorerdes orgasmes en mode yin uniquement avec ce type d’ondes,
j’en ai déjà eu, je l’ai signalé, il y a quelque temps,
et même si cela n’a rien à voir avec les orgasmes prostatiques
car cela reste avant tout des orgasmes en mode yin, quelque chose donc de fondamentalement différent
de ce que l’on peut vivre dans une pratique prostatique plus classique,
cela entrouvre néanmoins des perspectives très très intéressantes,
je le sens, c’est presque une sorte d’appel au fond de moi,
un cri que je perçois de plus en plus dans ma chair de continuer ainsi,
je laisse donc en fait, de plus en plus mes bras au repos, pour l’instant26 février 2021 à 0 h 59 min #40298bzoParticipantma pratique est très certainement extrême,
(je fais ici référence à un texte d’ @andraneros me concernant, dans un autre fil)
je m’en rends pas toujours compte tellement elle m’est devenue naturelle, simple, facile, aller de soile fait que j’habite seul, dans des circonstances matérielles en tous points propices,
que je n’ai pas beaucoup de vie sociale,
(quelques uns sont morts, beaucoup sont partis à l’étranger, me suis fâché à peu près avec tout le restant)
que j’ai jamais été quelqu’un, non plus, de très soucieux des conventions,
et puis surtout qu’après quelques sérieuses désillusions amoureuses,
je me sois mis à l’écart de toute interaction sexuelle, que je l’ai fui avec beaucoup d’ingéniosité et de fermeté,
j’ai fui la compagnie des femmes systématiquement pendant de longues annéesle temps a passé,
à tel point que j’ai finalement complètement oublié comment me rapprocher à nouveau d’elles,
le jour où cette envie, ce besoin, s’est réveillé à nouveau en moi,
le besoin s’est exprimé en moi de manière irrésistible de sentir à nouveau quelqu’un contre moi,
là le désert s’est fait vraiment sentir un long moment,
plus tard, avec un bras, maintenant, nettement plus musclé que l’autre,
la découverte du plaisir prostatique est tombée près de moi comme une bouée de sauvetage
et ainsi suis resté bien au-dessus de la surface à nouveau,
mieux je barbottais, me suis assis sur cette bouée et jouais joyeusementpeu à peu, il n’y avait plus rien à sauver en moi, plus de péril en la demeure,
juste à m’engager toujours plus en avant dans une voie de plus en plus riche
qui assouvit somptueusement la chair,
cependant à partir d’un moment donné,
j’ai tout de même senti que ce n’était pas encore tout à fait cela qu’il me fallait
parce que je sentais au fond de moi que quelque chose qui me manquait très fort, il y a encore pas longtemps,
était là, comme un filon précieux, incomparable, qui dormait dans la gangue des profondeurs
que je pouvais l’en extraire ponctuellement, le faire monter massivement et lui donner le contrôle de ma chair,
qu’il pouvait ainsi me permettre de vivre un plaisir radicalement différent,
me faire vivre le plaisir de ce corps manquant à mes côtés,
j’avais découvert que le plaisir de l’autre, était là aussi en moile féminin, je ne pouvais pas l’avoir tout contre moi, le sentir vibrer tout contre moi
par contre je pourrais, à force de travail sur moi-même, le vivre de l’intérieur,
faire monter toute cette quantité incommensurable de féminin que je sentais au fond de moi
et qui se manifestait déjà régulièrement durant les séancesje devinais une voie, je devinais qu’il y avait une voie à creuser là,
je pressentais que tout ce féminin qui n’était plus à portée de mes mains,
ces seins, ces hanches, cette peau, ce vagin, ces gémissements, ces mouvements,
toute cette délicieuse lascivité qui m’était devenu tellement étrangère, qui s’était tellement éloignée de moi,
je la sentais en moi, au fond de moi, qui pouvait prendre forme, qui pouvait prendre vie,
je pressentais ainsi des corps à corps amoureux délicieux,
une interaction puissante entre le masculin et le féminin dans ma chair,
qu’il y avait tout le matériaux en moi pour créer tout celaune langue étrangère, un vocabulaire et une grammaire,
tout le yin du monde est là en moi aussi malgré que je ne sois pas une femme, ni même homosexuel pour un sou,
enfin bisexuel tout de même sur les bords sérieusement,
tout le yin du monde est là en moi qui peut prendre vie dans ce corps
et me donner à vivre une interaction exceptionnelle au fond de moi-même26 février 2021 à 8 h 30 min #40299bzoParticipantle féminin s’empare de moi toujours comme une marée montante qui arriverait au galop,
elle emplit d’abord mon bassin de lascivité, chaude, dansante,
vagues soyeuses, frémissantes qui rapidement envahissent tout le reste de mon corps,
mon cerveau en est inondé aussi, tout mon être, quoic’est comme si je dérivais sur un océan de volupté, caressé de toutes parts par ses vagues,
tantôt en immersion profonde, comme imbibé jusqu’à la moelle, participant à la vie des profondeurs,
c’est constamment tellement ineffable que je ne sais pas comment j’arrive à me retenir de hurler ,
bon en fait, je ne me retiens pas pour un sou et souvent je hurle,
enfin gémis très très fort, miaule, éructe, grogne, aboie, hurle à la mort de plaisir,
tout un spectre très étendu de vocalises,
du suraigu jusqu’au grave du basse baritonje jouis entre mes bras, comme je jouis entre mes bras,
mes énergies montent sans aucune restriction à la moindre sollicitation,
me transformant en un bouquet de volupté éblouissant les instants26 février 2021 à 17 h 41 min #40300bzoParticipantle plaisir en mode yin semble très vite, comme s’auto-alimenter,
juste en se sentant commencer à être ivre, on s’enivre de plus en plus,
il n’y a plus qu’à se laisser s’enfoncer dans la ouate,
une partie de soi-même, comme de plus en plus, entre les mains d’une autre,
ainsi, le carrousel enchaîne ses tours de manège joyeux dans la chair26 février 2021 à 19 h 47 min #40301bzoParticipantj’alimente le mode yin en ondes prostatiques, ondes génitales et ondes anales,
comme on alimente un feu avec du bois,
je sens constamment en moi le détournement de leur usage par défautj’ai appris avec mon corps à parler une langue étrangère,
une langue ancienne, oubliée, au fond de moi,
elle me fait penser quelque part à de l’italien ou du brésilien,
tellement elle est chantante, ronde, sensuelle,
les mots, les phrases, semblent danser,
quel délice de chaque instant, de la sentir résonner en moi27 février 2021 à 1 h 09 min #40303bzoParticipantah notre capacité à vivre une sexualité hors normes, est vraiment sans limites,
tout seul, dans mon coin, sans aucun accessoire,
vous n’imaginez pas les états dans lesquels je suis capable de me mettre,
là par exemple, je sors du lit (pour un instant), j’ai jouis sans discontinuer pendant plus d’une heure,
c’était mémorable, volcanique, torrentiel, ma chair en tremble encoreet j’en veux encore, j’en redemande, vais y retourner bientôt,
la nuit est jeune, la nuit est mûre, la nuit m’appartient,
volupté, ma reine, installes-toi sur ton trône, contemples ton royaume,
tu y règnes sans partage, ton fidèle sujet qui te vénère, se prosterne devant toi27 février 2021 à 2 h 49 min #40304bzoParticipantet voilà je viens juste de la terminer cette séance,
elle aura été extra longue, avec quelques petites interruptions,
comme pour écrire mon précèdent texte
mais en tout, elle aura bien duré trois heures et demie,
en partie dans le lit, en partie contre la table, les fesses plus ou moins dessussans les mains entièrement, du début jusqu’à la fin,
c’est un équilibre vraiment très intéressant entre les ondes ainsi,
pas non plus été derrière, donc juste des ondes génitales et prostatiquesje crois bien que je n’ai jamais eu jusqu’ici une séance
où la tension sexuelle sera montée si progressivement, un lent et interminable décollage,
j’aime vraiment cela, j’ai vraiment aimé cela,
un volume général de l’excitation qui s’accroissait comme cela tellement graduellement,
il y a eu un moment où j’ai commencé à jouir sans discontinuité,
deux très longues périodes où tout mon corps s’est emballé, en roue libre,
où je n’avais plus aucun contrôle27 février 2021 à 10 h 40 min #40305bzoParticipantje vais résolument faire pencher la balance du côté des ondes prostatiques désormais,
je sens que mon corps veut cela, je sens que c’est un message qu’il m’envoie de mettre cela bien au pointles contacts avec mes génitaux ne seront plus que légers,
effleurements, pressions variées mais jamais massives, franches, prolongées,
les plus appuyées sont perçues pour l’instant comme interruptives du flot,
un soudain changement de balance vers des ondes génitales semblent comme provoquer une baisse de l’altitude de vol,
une perte de la qualité de la tension sexuelleen d’autres mots, une fois que le flux d’ondes prostatiques est bien établi,
il ne faut plus trop le bouleverser,
constamment le décorer avec des ondes génitales qui apportent toutes sortes de nuances et de coloris changeant,
oui
mais plus soudainement faire à nouveau pencher la balance massivement du côté des ondes génitales,
c’est contreproductif pour l’élan général et la qualité des ébatsune tension sexuelle puissante, sur base d’un flux constant d’ondes prostatiques
s’accroit très progressivement comme dans la séance mémorable de hier soir,
sensation sublime d’un décollage régulier, prise d’altitude très constant, irrésistible élévation,
plus de volètement anarchique, on monte, on descend, on part en girouette, en zigzag,
un show aérien avec un petit avion à relativement basse altitude
mais le décollage d’un boeing puissant qui va monter très haut, très très haut,
disparaître dans les nuages27 février 2021 à 11 h 11 min #40306bzoParticipantcette constatation et cette évolution dans une direction, ont pu se faire
parce que cela fait maintenant plusieurs jours, que je n’utilise plus du tout les mains,
mes bras restent ballants quand je pratique debout ou assis
et juste au repos à côté de moi ou étendus derrière ma tête quand je suis au litles bras et les mains ne sont pas totalement inactifs, il faut ajouter cette nuance tout de même,
disons qu’ils n’ont plus l’initiative des caresses, qu’ils ne bougent plus
mais sinon ils contribuent à l’ensemble, plus fort en fait ainsicette notion d’ensemble est tellement importante, le corps est un ensemble , un réseau où tout est uni,
une pratique commence sérieusement à s’installer dans un stade avancé
quand notre être commence à réagir comme un ensemble, que tout le réseau est sollicité, parcouru de plus en plusles bras en s’immobilisant, s’intègrent au réseau, fondent en lui,
donnant la possibilité aux ondes générées dans le bassin, de les parcourir aussi,
renforçant la sensation d’ensemble, d’unicitésans doute plus tard, je développerais une pratique parallèle où les bras se remettront en mouvement,
où les mains caresseront, la peau s’enflammera, où tout le corps générera aussi des ondes
et où sans doute les génitales seront plus privilégiées,
pour l’instant, je n’explore pas du tout cette option, cette façon de faire,
chaque chose en son tempsla manière que j’explore pour l’instant, avec le corps plus réceptacle d’ondes que générateur lui-même,
avec la prostate comme principal moteur,
je la sens bien, elle me va totalement pour l’instant,
elle est fixée sur l’objectif de monter le plus haut possible,
pas de vivre constamment dans une tempête de volupté27 février 2021 à 11 h 33 min #40307bzoParticipantun show aérien avec un petit avion à relativement basse altitude
mais le décollage d’un boeing puissant qui va monter très haut, très très haut,
disparaître dans les nuagescette comparaison que j’ai faite plus haut, est tellement juste,
quand la balance est nettement du côté des ondes génitales,
c’est comme un show aérien avec un petit avion à relativement basse altitude, dans ma chair,
il monte, il descend, fait des zigzags, des loopings, des culbutes, en l’airmais si je privilégie les ondes prostatiques systématiquement,
c’est comme un puissant avion de ligne qui monte progressivement, lentement, irrésistiblement,
jusqu’à disparaitre dans les nuages et naviguer en très haute altitude,
comme beaucoup plus près du soleil28 février 2021 à 11 h 36 min #40308bzoParticipantil y a une façon d’être dans l’instant avec son corps
où tout n’est plus que rythme et vibrationson laisse le rythme s’emparer de notre chair
et cela devient comme une berceuse secrète éveillant des vibrations sur son passageon offre au rythme un terrain fertile, prêt pour la moisson,
il le féconde et fait pousser instantanément les vibrationsl’instant parfait, l’instant chant polyphonique
28 février 2021 à 11 h 51 min #40309bzoParticipantmon corps m’offre cette illusion
que dans l’instant, dans l’action, ma volonté de vibrer, toute seule,
suffit pour transformer la boue de n’importe quel geste, de n’importe quelle posture,
en l’or des vibrations28 février 2021 à 12 h 06 min #40310bzoParticipantsi vous vous mettez à vous poser des questions sur un geste, une action,
si vous devez la faire ou pas, si elle est bonne ou pas,
alors arrêter-la tout de suite, effacer-la de votre répertoiresortez-la par la grande porte
et ne l’accueillez à nouveau que quand elle revient par la fenêtre
sans que vous vous soyez posé la moindre question à son sujet -
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