#40781
bzo
Participant

ce plaisir en mode yin,
même si pendant de longues minutes, je ne l’alimente qu’avec des ondes prostatiques,
sera totalement différent du plaisir prostatique lui-même,
tel que je l’ai déjà connu et tel qu’il est décrit par ici
par ceux qui le vivent ou qui commencent à le vivre

il y a une face cachée à notre sexualité en nous comme il y a une face cachée à la lune,
elle va pouvoir croitre, s’épanouir, dans notre corps
si nous arrivons à la faire monter de nos ténèbres
et si nous lui donnons des ondes pour l’alimenter, n’importe quel type d’ondes
mais ce ne sera plus, ni du plaisir anal, ni plus du plaisir pénien et ni plus du plaisir prostatique
mais bien quelque chose de tout à fait différent,
provenant d’au de-là des frontières de notre identité sexuelle,
d’une zone cachée, difficilement accessible mais immense, sans fin que nous avons en nous,
à laquelle normalement on n’accède que par éclairs, plus ou moins accidentellement
mais qu’avec un patient travail sur soi-même,
on peut arriver à déployer en nous pendant des laps de temps bien plus longs
et la vivre dans l’entièreté de son corps

elle peut prospérer dans notre chair,
pas seulement nous faire ressentir des sensations inédites, riches et variées
étrangères normalement à notre corps d’homme,
mais nous faire sentir aussi des formes que nous n’avons pas,
des seins arrondis sous nos doigts,
en bas, nous faire ressentir un vagin que nous avons pas, des hanches larges et souples que nous n’avons pas,
nous faire bouger comme nous ne bougeons pas normalement

le plaisir en mode yin peut aussi être appelé le plaisir androgyne, à mes yeux,
dans notre bassin, le yin et le yang sont éveillés, s’entremêlent activement, forme le coeur vibrant de l’édifice
mais dans tout le reste du corps, c’est le yin qui domine, qui se déploie,
sa puissance bien plus grande, prévaut,
le yang n’est en fait qu’un bougie en quelque sorte
qui fournit les étincelles nécessaires pour fonctionner, au moteur à explosions douces qu’est le yin